
Quitter le parc, ce n'est pas un jeu d'enfant!
Comment convaincre un enfant qu’il est temps de rentrer à la maison?
Comment convaincre un enfant qu’il est temps de rentrer à la maison?
Lorsqu’une crise arrive, nous avons tendance à paniquer, car nous anticipons ce qui risque de se passer.
C'est un de mes outils le plus puissant en consultation. J’ai rencontré la semaine dernière une famille qui, clairement, n’arrivait pas à trouver un compromis.
En fait ils sont qui ces autres ? J'ai réalisé qu'en parlant toujours « des autres » j'étais renvoyée à un concept flou et anxiogène.
La société, les réseaux sociaux nous bombardent de cette image mentale de la mère en extase, à l'extérieur de son corps qui vit une expérience paisible qui coule de source.
Avez-vous déjà pensé au parent que vous seriez sans la fatigue, la culpabilité ou les attentes blessées?
Pour nous, adultes, l’heure du repas est un vrai bonheur, un rassemblement quotidien. La table, ce n’est pas que manger : c’est tout un code culturel, chargé de bonnes manières et signaux induits.
À force d'être exposés à l'éducation positive, on nous dit toujours qu'il faut accueillir les émotions de nos enfants. Toutefois, il nous manque parfois le mode d'emploi et surtout la bonne manière de le faire.
Qui sont ces autres en fait? Réaliser qu'en parlant toujours "des autres" cela renvoie à un concept flou et anxiogène. Pas de balises, pas de contrôle, pas de capacité à se positionner.
La rentrée scolaire est tout un rendez-vous pour les familles modernes. Entre l’excitation ou les craintes des enfants, l’organisation et la pression pour les parents, on finit par perdre l’objectif de vue : réussir la transition pour tous les membres de la famille.
Un de mes clients m'explique une situation frustrante. Il a passé toute la matinée à jouer avec son fils de trois ans, toute une belle énergie déployée pour remplir son réservoir.
Certains parents pensent qu’ils doivent « éduquer » et habituer leurs enfants à la frustration, la créer même. Et si le parent devenait, au contraire, un accompagnateur dans ces instants pour atténuer la peine, la déception ou la colère?
Nous sommes à la pataugeoire et mon enfant 17 mois se lance sur un ensemble de jouets, utilisés par une enfant d'environ 5 ans. Elle était concentrée et jouait calmement.
Lorsqu'on est en peine ou en difficulté, l'entourage se sent souvent chargé de la mission ultime et inconfortable de trouver des solutions pour nous. C'est une manière d'aimer, maladroite, qui ne répond pas toujours à nos attentes.
Je me rappelle de cet épisode où ma grande voulait le yogourt à boire dans le nouveau paquet et que je voulais qu'elle finisse l'autre paquet d'abord.
Un choix éclairé, ce n’est pas le choix unique de la vérité. C’est connaître toute l’éventail des possibilités qui s’offrent à nous, s’y confronter et y réfléchir.
Moi, je peux repérer un tas de cycles différents dans ma vie, bien avant d'être parent. Parfois insomniaque, tantôt à tendance narcoleptique.
Nous connaissons toutes l'adage : « Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants ». Pour moi la nuance était encore plus pointue : avant d'être maman je pensais que mes enfants seraient élevés comme je l'avais décidé.
Je parlais à une amie aujourd'hui qui me demandait comment faire pour cesser l’escalade lorsque la crise de sa petite fille monte et semble inévitable.
La semaine dernière, je me réjouissais très fort d’une escapade en famille qu’on fait chaque année, et qui a encore plus de sens depuis que nous sommes parents.
Quand nos enfants nous tapent sur les nerfs, comme c’est le cas chez nous en ce moment, il est difficile de rentrer dans la relation.