
L’autisme invisible
Pour la majorité des gens, lorsqu’un autiste parle et s’exprime, c’est signe que tout va relativement bien et que la personne a très peu de défis.
Pour la majorité des gens, lorsqu’un autiste parle et s’exprime, c’est signe que tout va relativement bien et que la personne a très peu de défis.
Que ce soit pendant la préparation du souper, en pliant une brassé de vêtements ou en répondant à un dernier courriel entre la vaisselle et l’heure du bain, cette phrase est inévitable et surtout…culpabilisante.
La relâche est un moment vraiment plaisant pour décrocher avec nos enfants, si on le peut. Au contraire des vacances de Noël où l’on court les fêtes et les visites chez la parenté, la relâche, comme son nom le dit bien, est synonyme de relaxation, de plaisir et de moments en famille.
En fait ils sont qui ces autres ? J'ai réalisé qu'en parlant toujours « des autres » j'étais renvoyée à un concept flou et anxiogène.
Les enfants dont l’intelligence est atypique (autistes, TDAH, DYS, HP) sont hypersensibles. Ils ont un grand besoin de sécurité. Un besoin mal compris surtout chez les garçons.
La société, les réseaux sociaux nous bombardent de cette image mentale de la mère en extase, à l'extérieur de son corps qui vit une expérience paisible qui coule de source.
Avez-vous déjà pensé au parent que vous seriez sans la fatigue, la culpabilité ou les attentes blessées?
On aime ça, nous les humains, les petites boîtes. On y range nos idées et nos perceptions, par catégorie. On y enferme même nos congénères. Et nos enfants, malheureusement.
« J’ai d’la misère au calvaire ». Toi qui lis ces lignes, tu dois commencer à le savoir : je n’aime pas ça « top » les transitions.
Les mois se succèdent à la cadence des dettes qui s’accumulent. Savoir qu’on est incapable de régler les factures, pas parce qu’on ne sait pas compter, mais parce que la vie nous a joué un sale tour, c’est l’enfer.
Pour nous, adultes, l’heure du repas est un vrai bonheur, un rassemblement quotidien. La table, ce n’est pas que manger : c’est tout un code culturel, chargé de bonnes manières et signaux induits.
Dans les deux précédents billets, je vous invitais à reconsidérer le modèle d’éducation qui est standardisé selon une norme établie. Dès qu’un jeune n’entre pas dans cette normalité éducative et qu’il éprouve des difficultés d’apprentissage, nous sommes rapidement enclins à lui poser un diagnostic de trouble d’apprentissage ou neurologique.