Croire, est-ce que ce principe fait partie de votre vie?
Ce n’est pas facile d’être fidèle à soi-même en étant constamment exposée aux regards et aux commentaires des autres. Ce n’est pas une surprise pour personne, nous vivons dans une société de compétition, de comparaison où la pression est ÉNORME. ME essaie de surfer à travers ce mouvement en essayant de demeurer en équilibre.
C’est pourquoi une des priorités de ma vie, c’est de CROIRE. Croire en soi, croire en « moi », un peu plus chaque jour.
Rester debout
Mon père m’a confié quelque chose dernièrement qui m’a vraiment fait du bien : « Marie, tu as tenté plusieurs expériences, tu as essayé plusieurs choses dans ta vie, mais ce que je retiens, c’est que tu as toujours su rester debout ». Rester debout. Ces mots m’ont profondément touchée, puisqu’effectivement, il a raison.
Tomber et se relever
Dans ma vie, malgré tout ce que j’ai vécu et entendu, j’ai pratiquement toujours su demeurer fidèle à ME. Je suis tombée, je me suis relevée encore plus forte pour rediriger ma vie vers un autre chemin. J’ai également choisi d’aller vers ce qui me fait vibrer sans attendre l’approbation de personne. Mon père a bien raison, j’ai dû avoir les reins solides pour rester debout!
Avoir confiance en soi
On utilise ces mots à toutes les sauces. Je m’aperçois depuis que je suis maman que je dis souvent à mes enfants que je les aime, qu’ils sont beaux, qu’ils sont bons, qu’ils sont généreux…
Maintenant, je porte une attention particulière en changeant ma manière de les complimenter. Bien sûr, je les « chouchoute » encore, mais j’aime les questionner à savoir : « Clarence, est-ce que tu es fière de toi? », « Émile, est-ce que tu te trouves beau? » Ça permet à mes enfants de se porter eux-mêmes un regard, sur ce qu’ils sont. Je vous garantis que ça engendre également de belles discussions parents-enfants.
Les croyances
Lorsque j’étais petite, j’ai longtemps pensé que pour croire, il fallait croire en Dieu ou en Jésus. On allait à la messe chaque dimanche et je faisais mes prières pour leur demander qu’ils m’aident au quotidien, à vivre mes joies et mes peines et qu’ils m’apportent les cadeaux de Noël que je désirais (oui, oui!).
À 32 ans, si on me posait la question : « ME, est-ce que tu es croyante? » Ma réponse serait assurément positive. Par contre, ce n’est plus Jésus que je prie. Je m’accroche à la vie, à quelque chose de plus grand que moi et qui me permet d’avancer en gardant une attitude positive. Je fais mes demandes, je projette, j’écris, je communique avec la vie pour qu’elle m’aide et qu’elle me porte où je dois aller.
Ensuite, il me reste seulement à faire confiance et pratiquer le fameux « lâcher prise ». C’est ainsi que dans ma vie, aussitôt qu’une porte se ferme, c’est parce que quelque chose de meilleur s’en vient…
ME