Établissez le contact
La première chose à faire pour établir la communication avec votre enfant c’est de le regarder droit dans les yeux et de lui demander une oreille attentive. Quand il vous donne son attention, il est plus enclin à comprendre votre message. Ne forcez pas la note toutefois, vous ne voulez pas avoir l’air de faire preuve d’autorité, c’est plutôt pour vous assurer d’avoir son attention. Commencer une phrase en l’appelant par son nom est une autre bonne façon d’établir le contact.
Soyez brève
Une fois que vous aurez établi le contact, dites-vous que vous n’avez que quelques minutes. Les longues phrases et les requêtes complexes ne sont pas très performantes avec les enfants. Dites ce que vous voulez dire le plus simplement possible. De cette façon, il écoutera tout ce que vous avez à dire sans rêvasser ni être confus.
Demandez de répéter
Sans lui demander de répéter mot pour mot ce que vous venez de dire, demandez-lui de reformuler ce que vous avez demandé. Vous pourrez ainsi comprendre ce qu’il a du mal à déchiffrer dans ce que vous dites et éventuellement n’utiliser que des mots dont votre enfant saisit le sens.
Restez positive!
Donnez des directives affirmatives plutôt que négatives. Par exemple, au lieu de dire à votre enfant de ne pas entrer dans la maison avec ses chaussures, montrez-lui où les déposer en entrant.
Soyez polie
Au lieu de dire « Donne le jouet à ton frère! », prenez une seconde de plus pour dire « Pourrais-tu donner le jouet à ton frère s’il te plaît? ». En plus d’avoir plus de succès, vous lui apprendrez la politesse.
Levez-vous
Si vous voulez que votre enfant ferme la télé et vienne faire ses devoirs, allez voir ce qu’il fait et attendez une pause publicitaire avant de lui demander de se lancer dans les mathématiques. En plus d’être plus délicat de votre part, vous aurez devant vous un enfant prêt à se concentrer.
Donnez des choix
Il est toujours plus facile d’obtenir quelque chose en disant « Préfères-tu le pyjama rouge, ou celui avec des girafes » qu’en disant « va mettre ton pyjama ». Essayez aussi de trouver des choix agréables. Par exemple, « préfères-tu aller voir ta cousine ou jouer dans la cour? » est nettement plus intéressant que « soit on va chez ta tante, soit tu joues tout seul dehors ».
Exprimez-vous correctement
Les menaces, le manque de respect, les accusations, les « pourquoi as-tu fait ça? » et les requêtes mal adaptées à l’âge de l’enfant sont autant de façons de s’exprimer qui ne vous aideront pas à obtenir l’action ou le comportement voulu.
Parlez au « je »
Ce sera plus facile d’éviter le ton accusateur et votre enfant aura plus envie de brosser ses dents ou de s’asseoir à table s’il se souvient que ça vous fait plaisir qu’il fasse bien les choses.
Baissez le ton
Plutôt que de hausser le ton parce que votre enfant vous confronte, parlez de moins en moins fort. Ça aura un effet calmant et vous aurez plus de facilité à vous faire entendre.
Donnez un délai
Si vous dites « on part dans 15 minutes, les enfants! », vos enfants ne seront pas surpris par le départ et auront le temps de terminer ce qu’ils ont commencé.
Ayez un ton autoritaire en réserve
Parfois, c’est non et c’est catégorique. Quand c’est le cas, soyez concise et ferme et utilisez votre ton autoritaire des grandes occasions. Vos enfants comprendront plus facilement le sérieux de la chose quand ils sauront ce qui est négociable et ce qui ne l’est pas.
Calmez un enfant en déroute
Le but n’est pas de vous acharner sur un enfant qui est déjà très émotif. Prenez le temps d’apaiser votre enfant avant de discuter avec lui.
Laissez votre enfant chercher des solutions
Si vous êtes découragée de l’état de la chambre de votre enfant, demandez-lui de penser à une façon de ranger ses livres, ses vêtements ou ses jouets, selon ce qui traîne. Vous obtiendrez de bien meilleurs résultats et il sera bien plus facile de vous écouter quand votre enfant comprendra ce qu’il doit faire et pourquoi la solution que vous proposez est la meilleure.