Famille

10 raisons de leur faire des câlins

Le 21 janvier, c’est la Journée internationale des câlins et plus que jamais on en a tous besoin! C’est le moment parfait pour devenir un peu gaga et se raconter tous ces petits riens qui nous explosent le cœur et nous poussent à étreindre nos enfants, peu importe leur âge!

Le nouveau-né

Il est enfin là, petite boule chaude à la respiration légèrement bruyante, complètement abandonné à ses rêves. Il est là, poings fermés, blotti contre notre poitrine et le monde s’arrête de tourner. À coups de grandes respirations, on s’enivre de cette odeur de petit lait qui n’appartient qu’aux nouveau-nés et comme par magie, la fatigue s’efface pour une fraction d’éternité.

À 1 an

Les douze derniers mois furent ceux des grandes premières. Depuis que bébé a soufflé sa première bougie, le temps déboule trop vite. Maintenant, il trottine derrière nous et quand il claironne « Maman! », ça devient le plus beau des poèmes. Roi de son petit domaine, à un an, il explore le monde dans son pyjama à pattes et à chacun de ses éclats de rire, nous ne pouvons résister à l’envie de lui faire un câlin.

À 2 ans

Tout doucement, les traits de sa personnalité se dessinent. C’est l’époque des grandes conquêtes, celle où il veut tout accomplir lui-même et tout dominer. Même nous. Et entre deux tentatives pour repousser les limites imposées, il découvre le pouvoir du rire. De petit explorateur à clown à temps partiel, il sait comment faire chavirer notre cœur...

À 3 ans

Quel plaisir de voir la vie à travers les yeux de ses trois ans! Il invente toutes sortes d'explications farfelues pour comprendre ce qui lui échappe... à notre plus grand bonheur. Impossible de ne pas le serrer dans nos bras alors qu'il parsème une discussion de ses mots d’enfant ou lorsqu’il tente une réponse confiante.

À 4 ans

Cette dernière année, celle avant l’entrée à l’école, est celle de l’autonomie. On ne peut fermer les yeux et faire semblant de l’ignorer, notre bébé est maintenant un grand… ou presque. S’il aime bien faire ses choses seuls et nous épater par ses prouesses, il reste encore très colleux et ses grands élans d’affection trouvent toujours un écho favorable chez papa et maman.

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À 5 ans

Il est sur le pas de la porte, fébrile et anxieux, écrasé par le poids de son immense sac à dos. Maman est là, fière, le cœur battant et les yeux brumeux, se retenant à deux mains pour ne pas l’étouffer de son étreinte. Puis, il s’en va à la maternelle, sans se retourner... et c'est maman qui aurait besoin d'un gros câlin.

À 6 ans

Son petit index suit les mots alignés à la queue leu leu sur les pages du livre. Ce soir, c’est lui qui fait la lecture à toute la famille. Alors qu’il s’applique à mettre de l’émotion dans sa voix, celle qui nous envahit nous pousse à lui faire une caresse. Soudainement, on le trouve siii grand.

À 7 ans

L’impulsion déserte tranquillement ses comportements. Au fil des mois, il est plus réfléchi et sait de plus en plus ce qu’il veut. On s'émerveille de le voir construire ses argumentaires et ses théories. Certes, il s'affirme avec ses amis, mais également avec nous. Cette nouvelle aptitude à déffendre son opinion vient avec son lot de querelles et de désaccords... Il a l'âge de la raison et il aime avoir raison! Ça ne nous empêche pas de l'aimer encore plus chaque jour!

À 8 ans

À cet âge, notre petit chéri se découvre des passions pour le sport, la musique ou les arts. On ne peut rester de marbre lorsqu’on le voit persévérer et être si passionné par ce qu’il entreprend. Et lorsqu’il arrive à jouer un accord parfait, ou lorsqu’il compte un but, cette étincelle qui brille au fond de ses yeux nous fait littéralement fondre d’amour pour lui.  

À 9 ans

Plus indépendant, plus critique, il s’éloigne tranquillement du cocon familial et les amis commencent tranquillement à prendre beaucoup de place. Alors qu’il n’y a pas si longtemps il adorait nos bisous et la chaleur de nos bras, il est maintenant plus distant et plus pudique dans les marques d’affections qu’il distribue. Alors on respecte son rythme et on saute sur toutes les occasions où il est disposé à se faire caliner.

Maman Zarb

Rédactrice web, stratège, gestionnaire de communauté, artiste et mère de trois garçons, elle déteste les étiquettes. Ses enfants le confirment ; Annie est une attachante maman zarb (ce qui veut dire bizarre en verlan) qui déborde d’imagination et qui adore se mettre en déséquilibre. Toujours un peu dans la marge, elle habite l’autoroute 15 à cheval entre la rive nord et Montréal. Ses billets sont souvent le fruit de ses longues heures à jouer dans le trafic. Confrontée au TDAH, elle s’est intéressée au sujet et tient un blogue sur le sujet. Si non, vous pouvez la suivre sur sa page Facebook.


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