Attendre son tour
Est-ce que cette conversation vous rappelle quelque chose?
- Est-ce que…
- MAMAN?
- tu…
-… as-tu vu…
-… as fait tes devoirs?
-… mes bas bleus?
Apprendre à un enfant à attendre son tour, dans une file et dans une conversation, lui évitera bien des ennuis et des soupirs d’exaspération. C’est le premier pas vers cette patience dont nous n’abusons jamais à l’âge adulte et c’est ce concept qui l’aidera à comprendre qu’on lève la main avant de parler en classe.
Vouvoyer
Quand on ne connaît pas quelqu’un, quand une personne est plus âgée ou quand une personne est en position d’autorité, il est toujours préférable de la vouvoyer, sauf si elle demande expressément à être tutoyée. Donc à l’épicerie, dans l’autobus, chez le médecin, en vacances : on vouvoie! L’enfant qui a grandi sans apprendre le vouvoiement se retrouve à tutoyer n’importe qui à l’âge adulte, ce qui est souvent source de malaise! Tutoyer quelqu’un est un geste de familiarité et d’intimité et, chez certaines personnes, cela peut ressembler à un manque de respect délibéré.
Les mots magiques
Un enfant qui dit s’il vous plait et merci est toujours plus agréable que ceux qui ne le font pas. D’ailleurs, c’est aussi vrai pour un adulte. Souvent, les parents demandent aux enfants de dire ces mots magiques, mais ne les utilisent pas eux-mêmes. N’oublions pas que la politesse va dans les deux sens, ce n’est pas parce que notre autorité est indiscutable qu’il faut oublier de mettre en application ce qu’on enseigne.
Mettre sa main
Quand on bâille, il faut mettre la main devant sa bouche et quand on tousse, il faut tousser dans le creux de son coude. Il est surprenant de voir le nombre de personnes qui sont irritées par ceux qui ne le font pas. Il est vrai que l’intérieur d’une bouche n’est pas toujours ragoûtant à voir!
Accueillir la visite et saluer
Quand grand-papa, grand-maman, les oncles, les tantes et les amis arrivent à la maison, ce n’est pas trop demander d’exiger des enfants qu’ils laissent la télévision, les livres ou l’ordinateur pour venir accueillir la visite. De même, il est plus poli de se rendre jusqu’à la porte à leur départ, histoire de les saluer chaleureusement. D’ailleurs, parlant de porte, il serait bon de leur apprendre aussi à tenir la porte ouverte pour la personne qui les suit, jusqu’à ce qu’elle la prenne à son tour, même s’il faut aussi savoir la lâcher si on ne veut pas servir de portier.
Ajuster le ton
On ne parle pas aussi fort quand on joue au soccer, quand on entre dans une maison et quand on entre dans une maison où quelqu’un dort. Il faut savoir chuchoter dans certaines circonstances comme à la bibliothèque ou quand quelqu’un donne un spectacle. Le ton employé est également primordial! L’agressivité, l’arrogance, les geignements, les cris n’ont pas leur place dans une conversation civilisée et agréable.
Répondre correctement au téléphone
« Ouais, c’est qui? Minute… » Ce n’est pas le jour où l’on attend un appel important qu’il faut apprendre à un enfant la politesse au téléphone. Ce n’est pas si difficile de dire « Oui, allo! » et « Un instant, s.v.p. », mais il faudra quand même le lui apprendre à un moment ou à un autre, et le plus tôt sera le mieux. On en profite également pour rappeler à quel point il est désagréable de parler au téléphone quand le son de la télé est fort ou quand les enfants se disputent autour. Un peu de calme, le temps d’un appel important, ça s’apprend aussi!
S’excuser
Accrocher l’épaule de quelqu’un en passant, échapper quelque chose quand quelqu’un nous tend la main pour le prendre, claquer une porte… Tout ce qu’on fait qui peut déranger les autres ou passer pour de la méchanceté mérite une excuse. Il faut lui expliquer que s’il ne s’excuse pas, il aura l’air d’avoir fait exprès.
À table
Manger la bouche ouverte, saper en buvant ou en mangeant sa soupe et parler la bouche pleine sont tous des comportements hautement irritants. Vous n’avez pas à apprendre à vos enfants toutes les règles de l’étiquette à table si vous n’y tenez pas, mais demander aux enfants de prendre de petites bouchées et d’avaler avant de parler est la moindre des choses. Et quand on a un invité, même un petit copain de la rue et de l’école, il faut lui offrir à boire ou à manger parce que si cet invité est lui-même poli, il ne dira pas qu’il a faim ou soif.
Regarder les gens quand on leur parle
Quand quelqu’un nous adresse la parole, la moindre des choses, c’est de daigner regarder celui ou celle qui prend le temps de nous parler. Regarder par terre en mâchant sa gomme, c’est non! Et sourire à celui qui nous parle est TOUJOURS gagnant!