Famille

La fierté des parents

La fierté des parents est nécessaire au bon développement d’un enfant, mais peut aussi lui causer beaucoup de stress et nuire à nos relations avec les autres.

Votre enfant, c’est bien connu, est super gentil, chante comme un rossignol, a un talent fou en dessin, joue du piano comme un as et est un champion de hockey, de soccer et d’escalade. Même si parfois vous le voyez comme un petit monstre, vous voulez toujours en être fier et en parler de manière élogieuse et cette volonté dicte souvent votre façon d’agir avec lui. Êtes-vous trop fier, pas assez ou juste assez?

L’importance de la fierté

Pour qu’un enfant puisse s’épanouir, il est important que ses parents lui démontrent leur appréciation en soulignant ses bons coups et en mettant l’accent sur ses talents et ses forces. Déjà entre 18 et 24 mois, on encourage les parents à afficher sur le réfrigérateur les dessins de leurs enfants, aussi simples soient-ils. De cette façon, ils pratiquent et s’améliorent et savent que leurs parents aiment et regardent leurs œuvres. Ces dessins, qui deviendront son premier mode de communication font partie de ses premières réalisations et revêtent autant d’importance pour un enfant que les exploits professionnels aux yeux d’un adulte. La fierté des parents mène à l’estime de soi et c’est cette estime de soi qui devient un carburant et une source d’optimisme.

Le même principe s’applique lorsque votre enfant grandit. Pour tout ce qui concerne le sport, la musique, les relations sociales ou l’école, le fait d’avoir toute votre attention et de vous entendre vanter ses mérites lui donnent envie de faire des efforts et de maintenir cette communication positive.

La pression

Dans un contexte où la fierté des parents devient une compétition, elle peut mettre beaucoup de pression sur les enfants. Par exemple, un enfant qui est un premier de classe peut ressentir un stress important lorsqu’il saisit moins bien certaines notions en classe et que ses examens s’en ressentent. Cet enfant, bien qu’au-dessus de la moyenne, pourrait avoir peur d’être moins aimé par ses parents à qui il craindra de faire honte s’il n’est plus celui qui a les meilleurs résultats, surtout si ses parents insistent sur l’importance d’être le meilleur.

Les sports de groupe sont un autre bon exemple d’activités où les enfants peuvent ressentir une pression énorme émanant de leurs parents. Les patineuses que les parents imaginent déjà aux Olympiques au point d’investir des centaines de dollars par mois, les joueurs de hockey dont les parents deviennent agressifs dans les gradins, les joueurs de soccer qui doivent pratiquer des heures durant afin de devenir le prochain Zidane savent bien ce qu’une défaite représente aux yeux de leurs parents. Cette pression devient suffisamment importante pour que la fierté des parents, si motivante et rassurante, se transforme en une crainte et un sentiment d’impuissance si grands que l’enfant s’en trouve l’objet d’un phénomène dans lequel la fierté de ses parents devient aussi difficile à obtenir qu’une médaille d’or.

Il faut également éviter de créer une compétition malsaine entre les enfants ou même entre les parents qui sont, au bout du compte, tous en train d’évoluer à leur façon, avec leur bagage et leurs capacités. Il sera plus utile de faire comprendre à votre enfant que tout le monde a quelque chose à lui apprendre que de lui apprendre à se sentir supérieur aux autres. C’est de cette façon qu’il se développera dans plusieurs domaines et qu’il parviendra à se réaliser de plusieurs façons.

Je suis fière de toi!

Afin de trouver un équilibre entre la fierté parentale et la compétitivité à outrance, il est important de réfléchir régulièrement aux forces de votre enfant et de lui faire part de vos conclusions afin que chaque réussite du quotidien devienne une source de motivation.

Un enfant motivé et qui voit ses progrès d’un bon œil aura une meilleure confiance en lui et, somme toute, sera plus heureux. D’ailleurs, la véritable fierté qu’un parent devrait viser n’est pas celle d’avoir un enfant supérieur aux autres tel un cheval de course, mais bien d’avoir réussi à faire de son enfant une personne heureuse.

« Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J'ai écrit “heureux”. Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. » John Lennon

Image de Anne Costisella

Anne Costisella est diplômée en communication publique à l’Université Laval et maman de deux enfants. En plus d'être une rédactrice web d'expérience,  Anne est aussi l'auteure du blogue Techno Maman


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