Femme

Un infarctus dans la quarantaine

Jo-Anne Swanson, une jeune femme ambitieuse et en santé n’aurait jamais pensé être admise à l’hôpital de Toronto lorsqu’elle est partie en voyage d’affaires. C’est une douleur à la poitrine et au bras de plus en plus insistante qui a sonné l’alarme et l’a forcée à faire l’appel qui lui a sauvé la vie. Elle avait pourtant perçu des indices qui auraient pu lui mettre la puce à l’oreille, mais, comme plusieurs femmes, elle trouvait difficile de prendre soin d’elle et de ralentir. Beaucoup de femmes pensent aussi, à tort, que les maladies cardiaques sont des maladies d’hommes; pourtant les femmes sont plus susceptibles de mourir de maladies du cœur et d’AVC que les hommes!

Toutes les sept minutes, une personne succombe à une maladie du cœur ou à un AVC au Canada.

Les maladies du cœur et les AVC sont deux des trois principales causes de décès au Canada.

En 2008, les maladies cardiovasculaires étaient responsables de :

  • 29 % de tous les décès au Canada (69 648 décès)
  • 28 % de tous les décès chez les hommes
  • 29,7 % de tous les décès chez les femmes

Source : Fondation des maladies du cœur et de l’AVC

Une femme très jeune

Quand les ambulanciers sont arrivés, ils ont passé un test à Jo-Anne Swanson à l’aide d’une machine et son cœur avait l’air normal. « Ils m’ont demandé si je voulais me reposer ou aller à l’hôpital quand même. À 44 ans, mince et en forme, je n’avais pas le profil d’une personne à risque. Heureusement, je me sentais trop mal et j’ai décidé d’aller voir un médecin à l’urgence. » En chemin, quand les ambulanciers lui ont demandé combien de douleur elle ressentait sur une échelle de 1 à 10, elle se souvient d’avoir dit : « 15! Dépêchez-vous, ça commence à urger ». Sa triste aventure a duré trois heures trente, entre 6h00 du matin et 9h30 et c’est tout ce qu’il a fallu pour endommager son cœur à 40 %.

Quelques semaines avant son infarctus en 2005, Jo-Anne avait ressenti une grande fatigue pendant un voyage en République dominicaine. « Je n’étais pas stressée du tout pourtant, j’étais en vacances, mais deux fois pendant la nuit et une fois pendant le jour, j’ai senti une petite douleur, une petite pression dans la poitrine et j’ai ressenti une grande fatigue soudaine. » Elle pensait que c’était un simple coup de chaleur, alors elle a pris des Advil aux quatre heures et a continué de profiter de ses vacances. « Les médecins m’ont dit que les Advil éclaircissent un peu le sang et que c’est peut-être ce qui m’a sauvée à ce moment-là. »

Le stress

Pourtant en assez bonne santé à l’époque, c’est le stress et la cigarette qui sont à l’origine de la crise cardiaque de Jo-Anne Swanson. « Je brûlais la chandelle par les deux bouts, j’avais arrêté l’entraînement en salle, recommencé à fumer et je me nourrissais vraiment moins bien depuis un certain temps », constate la femme d’affaires avec le recul. Elle qui avait un travail très exigeant et qui s’était occupée de son père décédé d’un cancer deux ans auparavant avait aussi perdu sa mère neuf mois avant son propre infarctus. C’en était trop. « On m’a dit, et je le réalise maintenant, que je gérais mal mon stress et mes émotions. On se sent souvent invincibles, nous les femmes. Il faut apprendre à demander de l’aide, sans avoir peur de déranger. »

Elle avait aussi ressenti une douleur au sein gauche quelques semaines auparavant et son médecin lui avait fixé des rendez-vous afin de lui faire passer un électrocardiogramme et une mammographie. Ces rendez-vous devaient avoir lieu quelques jours après son infarctus.

La rémission

« Ça a été un wake-up call! J’ai arrêté de fumer, j’ai recommencé à bien m’alimenter et à faire de l’exercice et j’ai quitté mon emploi. » C’est ainsi qu’après deux ans, son cœur avait récupéré à 99 %. Malgré qu’elle nous ait dit se sentir très vulnérable, elle prend soin d’elle, fait de l’exercice et apprend à gérer ses émotions. Elle voit aussi un cardiologue deux fois par année de manière préventive. Pour elle, la clé c’est de se mettre en priorité dans sa propre vie. « Avec toutes les tâches que les femmes ont à faire et leur tendance à se croire en bonne santé, il faut qu’elles prennent soin d’elles. », nous dit-elle, « parce que pour être en mesure de prendre soin des autres, il faut d’abord prendre soin de soi. » Elle a maintenant ouvert trois centres d’entraînement Curves à Gatineau et donne des conférences pour conscientiser les femmes. « Je fais du Zumba et du yoga, pour m’occuper à la fois de l’intérieur et de l’extérieur, c’est important ».

Ses conseils

Selon elle, les femmes devraient absolument s’accorder du temps pour s’occuper d’elle. Comme elle dit « Si on ne mérite pas une demi-heure d’exercices par jour, qu’est-ce qu’on vaut? » Elle dit qu’il ne s’agit pas nécessairement de pratiquer un exercice intense, mais de pratiquer une activité physique qui nous permet de nous sentir bien « il suffit de prendre une heure pendant le lunch pour faire un peu d’exercice et après seulement une semaine, on en ressent les bienfaits. L’exercice régénère pour le reste de la journée, oxygène et aide à gérer le stress ».

Elle conseille aussi aux femmes d’arrêter de fumer, de maintenir un poids santé et d’être attentives à leurs maux : « comme je dis dans mes conférences, si vous ressentez un malaise important n’importe où entre le nombril et le nez, il est important de consulter. Les symptômes sont très différents d’une femme à l’autre, ma mère par exemple, avait mal à l’abdomen alors que d’autres ont mal dans la mâchoire. »


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