Saviez-vous que nous en cultivons près d’une cinquantaine de variétés différentes? Découvrez pourquoi l’expression « Dans les p’tits pots les meilleurs onguents » s’applique parfaitement à l’ail de chez nous.
Un allié goûteux et santé
Si l’ail vole la vedette dans le classique poulet aux 40 gousses d’ail, il s’agit parfois d’en ajouter très peu pour obtenir un parfum en toute subtilité qui ravit nos papilles. Selon la variété et la façon dont il est apprêté, l’ail révèle des charmes différents. Plus l’ail est haché finement, plus sa saveur sera prononcée et piquante. À l’opposé, ses parfums s’adoucissent à la cuisson. Pensez à l’ail rôti au four qui devient si doux et fondant sous la dent. Un vrai délice à tartiner sur du pain ou pour agrémenter une purée de légumes, un poisson grillé ou encore des pâtes.
Malgré sa petite taille, l’ail possède de grandes vertus. Sa famille, les liliacées (poireau, oignon, échalote, etc.), jouerait un rôle dans la prévention de certains types de cancers, plus spécifiquement ceux de l’estomac et de l’intestin. Plus encore, on suggère que les composés actifs de l’ail (ex. : sulfure de diallyle) auraient le pouvoir de freiner le développement de certaines cellules cancéreuses. Selon d’autres études, l’ail pourrait également réduire le taux de cholestérol sanguin chez les personnes atteintes d’hypercholestérolémie, en plus de réduire la pression artérielle chez les gens hypertendus. Au final, l’ail pourrait s’avérer un atout intéressant pour nous protéger contre les maladies cardiovasculaires. Autre réalité intéressante : l’ail confère tellement de saveur à nos plats qu’il nous permet de réduire la quantité de sel. Un autre plus pour la santé de notre cœur!
L’essayer, c’est l’adopter!
Depuis quelques années, la culture de l’ail est en expansion au Québec. Il suffit d’y goûter une seule fois pour comprendre cet engouement. Sachez que notre ail est cultivé selon des normes strictes de production. Résultat : de l’ail qui se démarque à plusieurs niveaux. Ses gousses sont fraîches, fermes et juteuses à souhait. Une plus petite quantité suffit d’ailleurs dans les recettes pour retrouver le goût qu’on aime tant. Parce que l’ail du Québec n’a pas subi de variations de température lors du transport, il se conserve plus longtemps sans germer. Un avantage bien apprécié! Aussi, en achetant local, on encourage près de 300 producteurs québécois, favorisant l’économie d’ici. Mais le plus important, c’est que l’ail du Québec goûte tout simplement meilleur. L’essayer, c’est assurément l’adopter! La saison pour en profiter s’étend d’août à janvier, et parfois même jusqu’au mois de mars.
Trucs express
- Votre haleine est teintée d’ail? Croquez dans un grain de café ou de cardamome ou avalez un peu de persil frais.
- L’ail se congèle entier, sans la pelure, et se conserve pendant une période de deux mois.
- Conservez l’ail à température ambiante fraîche (17-18 °C) dans un endroit sec et bien aéré. On peut le laisser sur le comptoir (en évitant l’exposition directe au soleil) ou encore le garder dans une chambre froide. Mais surtout pas de frigo ni d’emballage en plastique!
Pour en savoir plus sur l’univers de l’ail du Québec, je vous invite à télécharger le nouveau guide « Coup de cœur pour l’ail du Québec »
Par Julie DesGroseilliers, Dt.P.
Nutritionniste et porte-parole de la campagne J’aime à 5 à 10 par jour