Famille

Maman à la maison : pourquoi?

Plus encore, donner sa démission de son boulot pour rentrer à la maison pour élever ses enfants, c’est loin d’être « tendance ». Même que certains voient cette option d’un œil fort critique et la relie à un retour en arrière. Pourtant, les mamans qui font ce choix n’ont pas du tout l’impression de mettre leur vie entre parenthèses. Elles se trouvent plutôt privilégiées de profiter de chacun des petits moments importants dans la vie de leurs bambins. Reste que la décision n’est pas facile à prendre pour autant. Sacrifices et réorganisation de la maisonnée et de la vie familiale sont à prévoir. Mais, pour celles qui ont pris le pari de tenter le coup, elles sont désormais certaines d’avoir gagné au centuple!

Quel argument a fait pencher la balance?

À bas le stress, vive le bien-être! Pour plusieurs, le projet de rester à la maison est un joyeux pied de nez à la vie stressante. En demeurant avec les enfants, on s’évite du stress pour soi et aussi on offre une qualité de vie à nos petits. Pour d’autres, les exemples autour d’eux leur ont confirmé que c’était possible!

Isabelle D.
Je travaillais dans le domaine des communications, un domaine plutôt rock’n’roll. Quand ma fille avait 7 mois, j’étais toujours en symbiose avec elle et c’était, pour moi, impensable de la laisser. Mais c’est aussi quand notre enfant a cet âge qu’il faut aller voir l’employeur pour discuter d’un retour. Je lui ai donc demandé un retour à temps partiel ou avec du travail à la maison, mais il était très fermé. Je devais retourner à temps plein avec les mêmes responsabilités et la même charge de travail ou j’arrêtais. Je ne voulais pas déjà laisser mon enfant, à un an, dans un monde de stress. Je croyais que c’était le rôle des parents, la mère ou le père, parce qu’il y en a aussi, d’amener une qualité de vie et que les enfants puissent bénéficier d’un parent le plus longtemps possible. » « On est craintif au début, c’est certain. On se demande « Est-ce qu’on va s’ennuyer? » et « On devient qui? ». L’entourage nous regarde un peu croche aussi et nous questionne « Comment vous aller arriver? ». C’est tout de suite l’aspect monétaire qui ressort ou la « dépendance » envers l’homme. Mais pour moi, ce n’est pas l’important : c’est d’abord le bien-être des enfants.

Mélanie G.
J’ai fait des études universitaires et j’avais une belle carrière dans le domaine de santé-sécurité en ressources humaines, mais mon garçon, Tristan, ça a pris trois ans à le concevoir. Tout au long du processus, je me disais « je l’attends tellement que rester à la maison après sa naissance serait peut-être une éventualité ». Même si je n’étais pas encore enceinte, j’en discutais déjà avec mon conjoint. Et pour lui, ça allait de soi; sa mère avait été à la maison. Moi, même si ma mère travaillait, l’idée me plaisait bien.

Donc, Tristan est arrivé et quand je l’ai eu dans mes bras, il était impensable de dire « J’ai mis un enfant au monde et je ne pourrai pas savourer chaque moment avec lui et de le laisser à quelqu’un d’autre. » J’ai donc prolongé mon congé parental le plus possible. Puisque je travaillais en ressources humaines, je connaissais bien les lois. Mon employeur ne voulait pas m’offrir du temps partiel, non plus. Mais à ce moment, j’étais enceinte de mon deuxième. Je suis donc retourné travailler à reculons pendant trois mois pour pouvoir avoir un congé payé par la suite. J’ai essayé de travailler à temps plein avec un enfant d’un an, mais je pleurais chaque matin. Après les trois mois, je me suis dit « C’est fini! Plus jamais je ne ferai cela même si on est plus serré, ça ne vaut pas tout le reste. » Chaque matin, je me réveille et j’ai l’impression d’être en vacances avec mes enfants. On prend le temps de faire des petites activités ou de cuisiner. C’est formidable!

Julie B.
Pour moi, c’était clair aussi avant même d’avoir des enfants. On se disait que ça ne se pouvait pas d’offrir des situations stressantes à nos enfants. Mon conjoint et moi, on est ensemble depuis 10 ans, on vient du même genre de milieu. Nos mères étaient à la maison avec nous. On voit donc de bons exemples autour de nous. Aussi, on réalise que nos parents s’en sont bien sortis. J’aspire vraiment à être comme eux. Ils sont encore jeunes et ont une vie géniale. Ils ont une belle maison et font des voyages. Je me dis que si eux l’ont fait, pourquoi nous on ne serait pas capable aussi?

Révisé en novembre 2009


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