Nous sommes plus fatiguées que nos parents, voire nos grands-parents et toute notre descendance. C’est le mal du siècle, diront certains. D’autres disent que les femmes en sont les principales victimes. Quoi qu’il en soit, il est temps de prendre les cordes de notre vie en main afin de chasser (pour toujours, on le souhaite!) la fatigue qui s’y infiltre insidieusement.
Au banc des accusés
Le surmenage, une alimentation peu variée et peu riche en vitamines et nutriments, des habitudes de vie néfastes, des déficits chroniques de sommeil, des soucis divers, des perturbations affectives ou du stress négatif peuvent être des sources de fatigue chez les hommes comme chez les femmes.
Souvent, en tant que parents, les premières années de vie des enfants sont particulièrement difficiles. On s’adapte à une nouvelle vie, on dort beaucoup moins et on se réveille plusieurs fois par nuit. On combine un 9 à 5 essoufflant au travail et on enchaîne avec un 5 à 9 souvent éreintant et de 9 à 9, on essaie de se reposer un peu entre toutes les autres tâches à faire… Pas étonnant que la fatigue nous mine.
Se connaître
- Les femmes doivent conjuguer avec des facteurs « hormonaux ». Le syndrome prémenstruel et les menstruations perturbent leur corps et entraînent souvent des poussées de fatigue. Le début d’une grossesse est aussi une période où les femmes sont plus sujettes à être davantage fatiguées. On prend donc soin de se ménager un peu durant ces jours cruciaux où un rien nous perturbe bien davantage qu’à l’habitude.
- Il parait que plus on vieillit, plus on sait ce qu’on ne veut plus. Il est peut-être temps de faire un grand ménage dans notre vie. On élimine les activités, les obligations ou les relations qui empoisonnent notre vie. On est sur le comité organisateur des fêtes au bureau et les rencontres se font deux midis par semaine. Si on se rend compte qu’on aimerait mieux aller marcher, s’entraîner ou lire tranquille, il est toujours possible de tirer gracieusement sa révérence. On pèse le pour et le contre et on se donne le droit de penser à nous…
- Personne ne résiste de la même façon à la fatigue. Inutile, donc, de vous comparer sans cesse à votre voisine ou une collègue de bureau. On n’entretiendrait alors que des frustrations vaines qui grugent notre précieuse énergie.
De l’énergie dans votre assiette
Notre assiette peut aider à contrer la fatigue. Voyez ce qui peut contribuer à retrouver un peu d’énergie.
Fer : Foie de volaille, viande chevaline, boudin.
Vitamine C : Kiwi, orange, poivron, chou-fleur, brocoli.
Protéines : Tofu, légumineuses, œuf, viande et produits laitiers.
Grains entiers : Céréales, pains, riz, etc.
Sélénium (un antioxydant) : Noix, thon en conserve, côtelettes de porc, morue, flétan, plie, saumon cuit, champignons shiitakes, bœuf, dinde, agneau et fruits de mer
Trucs
- On favorise les protéines au matin et au dîner pour que notre « carburant » soit excellent. On peut en manger moins le soir.
- Les fruits et les légumes, particulièrement crus, regorgent de nutriments et de vitamines. On serait fou de s’en passer!
- On boit de l’eau. Une bonne hydratation nous permet d’être plus en forme. On modère notre consommation de café ou de thé.
- Attention aux produits « vides » qui remplissent notre estomac, mais qui ne participent pas à nous rassasier adéquatement, comme le sucre, les aliments frits, les gras et autres.
Antifatigue express…
- Truc simple : de l’eau froide à l’intérieur des poignets ou un peu sur les tempes!
- Assise depuis trop longtemps? On se lève et s’étire doucement.
- Un brumisateur d’eau fraîche peut nous aider à nous stimuler un brin en fin de journée!
Pour nous aider encore plus, on adopte les 14 commandements pour être zen!