Santé

Tout ce qu’il faut savoir de la méningococcie

Un récent sondage révèle que, si la plupart des parents sont au courant des dangers que représente la méningococcie, ils n’ont toutefois pas l’impression d’en connaître assez sur la maladie.

En effet, on a un peu de mal à s’y retrouver et si le terme « méningite » à lui seul réussit à faire frissonner tous les parents, il faut bien avouer que la maladie et les différentes souches de la bactérie qui la cause demeurent nébuleuses. Voici donc ce qu’il faut savoir au sujet de la méningococcie.

La méningococcie invasive

D’emblée, il est important de souligner que la méningococcie invasive est une maladie rare. Le problème, c’est qu’elle est aussi d’apparition soudaine. Elle évolue rapidement, et elle est potentiellement mortelle. Généralement, la méningococcie invasive se manifeste comme une méningite bactérienne (il s’agit d’une inflammation de la membrane qui entoure le cerveau et la moelle épinière) ou d’une bactériémie (présence de bactéries pathogènes dans le sang). La méningococcie est pour sa part causée par une bactérie appelée Neisseria meningitidis. Puisqu’elle évolue rapidement, la méningococcie peut causer la mort du sujet dans les 24 à 48 heures suivant l’apparition des tout premiers symptômes.

Heureusement, lorsque traités rapidement par antibiotiques, la majorité des patients se rétablissent. Mais puisqu’il est impossible de prévoir qui sera touché, et quand, la vaccination demeure un bon moyen d’aider à prévenir la maladie.

Différents vaccins

Tout près de 200 nouveaux cas de méningococcie invasive sont recensés au Canada chaque année, et cinq groupes de bactéries sont principalement responsables de tous ces cas de méningococcie : les groupes A, B, C, W-135 et Y. Le méningocoque du sérogroupe B demeure la principale cause d’infection au Canada, responsable de près de près de 60% des cas, alors que le groupe Y cause en moyenne 34 cas par année. Si la fréquence des cas attribuables au sérogroupe B ne varie pas beaucoup année après année, c’est autre chose pour les cas attribuables aux groupes C, Y et W.

Par chance, il y a aujourd’hui des vaccins disponibles pour prévenir ces cinq sérogroupes.

Reconnaître les symptômes
  • On le sait : plus rapidement on traite la méningococcie, moindres sont ses conséquences. Cependant, les premiers symptômes sont souvent banals, rappelant en fait ceux de la grippe. Dès lors, il s’avère difficile de poser un diagnostic hâtif, et ce, même pour un professionnel de la santé.
  • Chez les nourrissons, on observera une somnolence dans les premières 4 à 8 heures, de même qu’une perte d’appétit. Ces symptômes sont accompagnés de fièvre, de nausées, de vomissements et d’irritabilité. Les jeunes enfants se plaindront peut-être de douleurs aux jambes.
  • Les symptômes typiques de la méningococcie n’apparaissent pour leur part qu’à un stade assez avancé de la maladie. On parle alors d’une raideur de la nuque. Les pieds et les mains sont froids, le sujet est sensible à la lumière et des pétéchies, des petites tâches rouges et pourpres, apparaissent sur la peau.
Effets à long terme

Heureusement, de nos jours, la plupart des enfants survivent à la méningococcie, et ce, sans en garder des séquelles graves. Néanmoins, même traités, c’est de 5 à 10 % des cas de méningites qui peuvent être fatals, et il est estimé que 10 à 20 % des patients qui survivent conservent des séquelles importantes, qui peuvent entraîner une incapacité physique ou mentale permanente. Ces répercussions peuvent aussi avoir des effets néfastes sur les besoins financiers, l’aptitude intellectuelle et la vie de famille.

Prévention

Comme nous l’avons mentionné plus haut, il est important de traiter la méningococcie par antibiotiques le plus rapidement possible : plus on attend, plus les séquelles sont importantes. En outre, ce sont surtout les nourrissons et les adolescents qui sont susceptibles de contracter cette maladie, et comme il est impossible de savoir sur qui elle tombera et quand elle sévira, on encourage dès lors la population à recourir à la vaccination afin d’aider à la prévenir. Il n’existe peut-être pas un seul vaccin en mesure d’aider à se protéger contre toutes les formes de méningococcie, mais il existe des vaccins pour aider à prévenir les cinq sérogroupes. Il ne faut donc pas hésiter à demander de l’information additionnelle au médecin de votre enfant.

Pour en apprendre d'avantage sur la méningococcie, ses symptômes et les moyens de la prévenir, nous vous invitons à lire l'article Infections à méningocoque: quand faut-il s’inquiéter?

Ce billet a été commandité par GSK. Les opinions ici exprimées sont les miennes. Ce billet ne sera pas géré par GSK. Si vous avez une plainte concernant un produit GSK, merci de nous joindre au 1-800-387-7374.

Image de Marie-Eve Bourassa

Autrice, scénariste, rédactrice et chroniqueuse.


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