Un pédiatre nous indique ce qu’il faut savoir sur cette bactérie méconnue, rare, mais potentiellement dangereuse.
Méningo… quoi?
En mots simples, le monocoque est une bactérie dont la présence peut nous amener à développer des maladies bénignes, mais qui peut aussi s’attaquer au sang ou au cerveau de manière violente. On parle alors de possibles infections sévères que sont la septicémie et la méningite, lesquelles peuvent entraîner des complications graves. Cinq principaux groupes de bactéries (A, B, C, W-135 et Y) sont responsables de pratiquement tous les 200 cas de méningococcie invasive qu’on recense au pays chaque année.
Règle générale, le traitement de la maladie s’effectue par injection intraveineuse d’antibiotiques.
Repérer la fièvre préoccupante et agir
Selon le pédiatre, le parent qui connaît bien son enfant doit être attentif lors des épisodes de fièvre: « Il faut observer l’état général de l’enfant. S’il est abattu, mal en point, s’il ne mange plus, ne joue plus et qu’on a le sentiment que quelque chose cloche, il faut aller aux urgences. »
Un cas à ma garderie
Lorsque des cas d’infection de méningococcie sont rapportés, l’Agence de la santé publique du Canada intervient et informe les parents concernés (école, quartier, etc.) de la marche à suivre.
Pour que notre enfant soit à risque, il doit avoir été en contact avec les sécrétions respiratoires de l’enfant malade, indique le pédiatre : « Si tel est le cas, certains enfants sont traités avec des antibiotiques à titre préventif, mais on n’administrera pas le médicament systématiquement pas tous les enfants de la garderie, par exemple, cela n’est pas nécessaire. Certains membres de l’entourage rapprochés peuvent également être traités, car il existe une possibilité qu’ils soient colonisés par la bactérie. »
Prévention et incidence
La vaccination contre le méningocoque du groupe C fait partie du calendrier régulier d'immunisation québécois. Une dose est administrée à l’âge d’un an suivi d’un rappel en secondaire 3.
Selon le pédiatre interrogé, on observe deux pics dans l’apparition de la méningococcie : chez les nourrissons, puis chez les étudiants, du secondaire jusqu’à l’université. La faute? « Les sécrétions. Avec les baisers passionnés que s’échangent les jeunes, le risque de propagation de la maladie est accentué! »
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