Lorsque l’on évoque le spermogramme, pour certains, la première image qui vient en tête est celle d’un homme (seul) entrain de fournir manuellement un échantillon de sperme... Même s’il s’agit d’un passage obligé, le spermogramme dépasse largement cette première étape, prémisse à l’examen.
Afin d’en apprendre davantage sur le sujet, nous avons fait appel à Fabien Joao, M.Sc., technicien du laboratoire de biochimie/andrologie à la clinique Fertilys.
À quoi sert le spermogramme?
D’une manière très simple, on peut décrire le spermogramme comme étant un examen médical qui consiste à analyser au laboratoire un échantillon de sperme afin d’évaluer, entre autres, le nombre, la mobilité, la viabilité et la forme des spermatozoïdes. « En fait, précise Fabien Joao, on cherche à évaluer leur aptitude à rejoindre et féconder l’ovule ».
Dans quel contexte est-il prescrit?
Le spermogramme s'adresse principalement aux hommes qui souhaitent faire un bilan de fertilité. Ceci dit, il peut également être prescrit suite à une vasectomie afin de confirmer l'absence de spermatozoïde. M. Joao précise : « La plupart du temps, le spermogramme est prescrit aux hommes en processus de procréation assistée. Il fait partie du bilan de base demandé par les médecins au début du processus. »
Une fois la nécessité du spermogramme déterminée, l’examen prescrit peut être effectué tant au public qu’au privé. Ici, notre spécialiste tient à souligner que « aucune clinique, hôpital ou laboratoire ne peut obliger un patient à effectuer son spermogramme dans son établissement ».
Avant de passer le test
Plusieurs examens nécessitent des conditions préparatoires particulières. Le spermogramme ne fait pas exception. Avant le test, un temps d'abstinence de 2 à 5 jours doit être respecté. « L’idéal, selon l’expert, est un délai d’abstinence de 2-3 jours ».
Aucune autre précaution particulière doit être prise.