L’infertilité est vécue par les parents comme une vraie catastrophe. De la fébrilité qui précède et entoure les résultats d’une grossesse à l’annonce que l’un des partenaires est malheureusement infertile, la nouvelle fait souvent l’effet d’une bombe. Toutefois, grâce à l’évolution de la médecine, une grande majorité de couples peut désormais se tourner vers diverses solutions de rechange, dont la fécondation in vitro, l’insémination artificielle ou même l’adoption pour remédier à leur désir ultime de devenir parents. Pour d’autres couples, seules des corrections chirurgicales s’avéreront nécessaires pour remettre en état de marche certains organes qui s’avéraient, dès le départ, défectueux.
La plupart des spécialistes s’entendent pour dire que l’infertilité est une difficulté à concevoir un enfant après une année de relations sexuelles régulières, et ce, sans contraception aucune et avec le même partenaire. De plus, si le couple ne bénéficie d’aucun traitement après les trois années suivant la découverte d’une possible infertilité, les chances de concevoir naturellement un enfant demeurent à peine de 0 à 3 % par mois.
Actuellement, on compte entre 8 à 15 % des couples qui ont des difficultés à mettre un enfant au monde. Si l’âge moyen de la femme pour avoir un premier enfant est de 29 ans, l’infertilité trouve ses réponses chez l’homme dans près de 40 % des cas, chez la femme, entre 30 à 40 %, tandis que 5 à 10 % des causes de l’infertilité demeurent inexpliquées.