En théorie, effectivement, pour développer de bonnes habitudes alimentaires et une saine relation avec la nourriture chez votre enfant, il est important de respecter certaines règles.
L’adulte est responsable :
- Des aliments qui sont offerts à l’enfant aux repas et aux collations
- Du moment auquel les aliments sont offerts
- De l’endroit où sont offerts les aliments
L’enfant est responsable :
- De la quantité des aliments qu’il consomme aux repas et aux collations
En pratique… du connu et de l’inconnu!
Ce qui veut dire que l’adulte doit choisir les aliments que l’enfant consommera pour s’assurer de combler ses besoins en nutriments, et ce, tout au long de la journée. En d’autres mots, l’adulte doit offrir des aliments variés riches en nutriments aux repas et aux collations pour s’assurer que l’enfant atteigne son plein potentiel et aussi pour qu’il développe le plaisir de goûter à de nouveaux aliments, de se lancer vers l’inconnu!
Pour se lancer vers l’inconnu, on met, également, dans l’assiette des aliments connus! Il peut être décourageant pour un enfant de voir seulement des aliments peu appréciés ou inconnus dans son assiette. S’il ne goûte à aucun aliment, l’enfant aura faim et cela risque de le rendre maussade. Pour sa part, l’adulte sera découragé et sera tenté de faire un autre repas ou offrir un dessert copieux pour apaiser la faim de l’enfant.
Pour éviter tout cela, l’adulte propose des aliments habituellement appréciés quand un aliment inconnu est introduit. Et si l’enfant ne touche pas au nouvel aliment, bien, au moins il mangera les aliments connus et appréciés, s’il a faim ou si cette journée, il décide d’en manger!
En pratique… les collations à la rescousse!
Bon, OK, mais si l’enfant ne mange pas ce qui lui est offert au repas ou s’il mange peu, quoi faire? Pas de panique! La solution : la collation. Une collation ne sert pas seulement à apaiser la faim de l’enfant jusqu’au prochain repas. La collation est là pour combler les besoins nutritifs qui n’ont pas été comblés au repas.
Voici de belles idées de collations.
Si, au repas, l’enfant n’a pas consommé la source de protéines (la viande, la volaille, le tofu, le poisson, etc.) Par exemple, à la collation, on peut offrir :
- Des rondelles d’œufs cuits durs sur un craquelin de grains entiers avec de la tartinade de tofu
- De la tartinade de thon sur des tranches de concombre ou des branches de céleri
- Du végépâté sur des pitas grillés
Si, au repas, l’enfant n’a pas consommé de légumes. Par exemple, à la collation, on peut offrir :
- Des légumes et une trempette qu’il apprécie
- Un gaspacho ou une soupe ou un potage
- Des croquettes ou des paillassons de légumes (soit froids ou chauds) et une trempette
Si, au repas, l’enfant n’a pas consommé de grains entiers. Par exemple, à la collation, on peut offrir :
- Un muffin à l’avoine
- Une tranche de pain de grains entiers tartinée de beurre d’amande
- Des craquelins de grains entiers tartinés de garniture de légumineuses
Donc, en choisissant et en offrant une variété d’aliments riches en nutriments autant aux repas qu’aux collations, l’adulte joue son rôle. Ainsi, il s’assure que son enfant atteindra son plein potentiel, et ce, même s’il ne mange pas tout ce qu’il y a dans son assiette aux repas!
Référence : Ellyn Satter