Poser des questions
Montrez toujours à votre enfant que vous vous intéressez à ce qu’il vit, et pour ce faire, posez-lui des questions. Privilégiez les questions simples, mais nécessitant tout de même une réponse plus développée qu’un simple « oui » ou « non ».
Ne pas jouer à la police
Poser des questions, soit : mais ne jouez pas à la police non plus, en faisant passer à votre enfant un interrogatoire trop pointu! Si vous l’étourdissez à force de questions, il pourrait, entre autres, sentir que vous ne lui faites pas confiance, ce qui aurait pour effet de lui enlever l’envie de se confier.
Parler de vous
La communication implique bien entendu un échange, alors mouillez-vous : racontez-lui des anecdotes qui vous sont arrivées et qui pourraient l’aider à se sentir mieux. Mais ne prenez pas le monopole de la discussion : restez concentré sur lui!
S’écrire
Il y a des choses que l’on arrive à écrire sur papier, mais pas nécessairement à dire à voix haute. C’est pourquoi entretenir une correspondance peut s’avérer une excellente façon de maintenir la communication avec son enfant. Recevoir des lettres, c’est toujours plaisant (sans compter que c’est bon pour l’intellect!)
Votre enfant, plus âgé, est toujours devant son ordinateur? Vous pourriez décider d’échanger des courriels.
Choisir le bon moment
Tout de suite après l’école, votre enfant est un peu fatigué; le matin, il est d’humeur exécrable : si vous le bombardez de questions dans ces périodes moins heureuses, il pourrait être plus réticent à répondre, voire agacé par votre intérêt. Attendez, et tentez de remarquer à quels moments votre enfant est le plus susceptible de parler (à l’heure du coucher, avant le souper, en faisant la vaisselle, dans l’auto).
Faire des activités ensemble
Toutes les semaines, trouvez du temps pour faire une activité en tête à tête avec votre enfant. Apprenez (ou réapprenez) à avoir du plaisir en accomplissant une tâche ensemble, en cuisinant, en faisant l’épicerie, en allant faire une marche. Vous aurez alors une meilleure complicité et, par le fait même, une bien meilleure communication.
Privilégier le calme
Pas toujours facile de discuter dans le brouhaha familial! Si c’est la pagaille à la maison, essayez de trouver un moment où vous serez seule avec votre enfant. Avant le coucher, peut-être, ou au petit matin.
Choisir les bons mots
Les reproches ne servent à rien : surtout pas si votre enfant est replié sur lui même! Choisissez donc les bons mots. Faites preuve de compassion et d’écoute. S’il ne veut pas aborder un sujet, il est sans doute préférable de parler d’autre chose. Il arrive souvent qu’en discutant de tout et de rien, sans s’en rendre compte, on ouvre la porte à des sujets plus délicats.
Ne pas juger ou minimiser
Soit : les misères des enfants peuvent parfois nous sembler minimes, voire risibles. Souvenez-vous que, pour lui, elles ne le sont pas! S’il se confie à vous, restez ouverte et ne jugez pas de ses sentiments. Au contraire : mettez-vous à sa place.
Respecter l’autre
Exprimez votre opinion sans dévaloriser la leur et, ainsi, reconnaissez qu’il est tout à fait correct d’être en désaccord. Dans cet ordre d’idées, parlez à votre enfant plutôt que de le sermonner, le critiquer, le menacer ou, même, être blessant.
S’intéresser
Quel est son groupe de musique préféré, son sport favori, son jeu vidéo fétiche, le nom de ses amis? Intéressez-vous à votre enfant en vous informant de ses intérêts.
Écouter
Ne faites pas autre chose pendant que votre enfant vous parle. S’il s’ouvre à vous, vous devriez lui démontrer que vous l’écoutez : ne soyez pas distraite par autre chose. Soyez avec lui à 100 %, et tentez de ne pas lui couper la parole. Il est important d’écouter son point de vue, même si vous ne le partagez pas nécessairement.
Commencer tôt
Il n’est jamais trop tôt (ou presque…) pour ouvrir le dialogue avec notre enfant. Il a trois ans et passe la journée à la garderie? Prenez l’habitude de vous parler, à l’heure des repas. Chacun votre tour, partagez avec les membres de la famille quelque chose que vous avez aimé de votre journée. C’est connu : plus les bonnes habitudes se prennent tôt, plus elles sont faciles à conserver!
Rituel
Faites une réunion de famille pour discuter d’un rituel qui plairait aux enfants et qui susciterait la discussion sans qu’ils s’en rendent trop compte. Par exemple, placez différentes questions dans un bocal. Pigez-en chacun une, et répondez-y! Vous pourriez aussi prendre l’habitude de faire un tour de table, à l’heure du souper.
Passer le flambeau
Si rien ne fonctionne, et que votre enfant ne veut pas discuter avec vous, il est peut-être temps de passer le flambeau et de l’encourager à parler avec quelqu’un d’autre, un membre de la famille, un ami proche ou même un « étranger » en qui il a confiance. Quoi qu’il en soit, rappelez-lui régulièrement que vous serez toujours là pour lui, s’il a besoin de parler.