Inspirée par des programmes qui se retrouvent en Europe, Martine croit fermement que l'expérience de s'occuper d'un potager et d'en récolter les fruits (et légumes) est formatrice et offre à l'enfant de prendre contact non seulement avec la nature, mais aussi avec lui-même - une expérience importante pour les enfants qui grandissent dans cette ère où on est souvent davantage connectés aux écrans qu’à la nature.
Il est important de mentionner que Croquarium mise toujours sur l’expérimentation et le plaisir plutôt que sur le discours nutritionnel, ce qui favorise l’ouverture des enfants qui n'osent pas toujours goûter à un nouvel aliment la première fois.
Crédit : Croquarium« Le jardin permet aux enfants d'entrer en lien avec l'aliment de façon amusante et interactive parce qu'ils peuvent découvrir l'aliment avec le nez, avec les mains, avec leurs yeux, et finalement avec la bouche. L'enfant doit généralement être exposé sept fois à un aliment avant d'avoir envie d'y goûter », nous raconte Martine.
Un jardin pour chaque enfant
Grâce à plusieurs dons, dont ceux de la Fondation TELUS pour un futur meilleur, qui soutient des organismes caritatifs locaux qui répondent aux besoins des jeunes, Croquarium a lancé le mouvement provincial Un jardin pour chaque enfant. Les deux organisations sont alignées dans leur visée d'initier les jeunes aux plaisirs du potager et au retour aux sources. Et n'est-il pas juste de penser que si chaque enfant pouvait avoir accès à un jardin, on aurait plus de jeunes intéressés à explorer les aliments à leur état de base?
Crédit : Croquarium Le nom du programme est révélateur : « Un jardin pour chaque enfant, ça veut dire bien sûr le jardin physique », nous explique Martine, « mais aussi le jardin sous sa forme métaphorique qui leur procure un espace pour grandir et explorer ».
« Le contexte de Croquarium permet de construire des beaux liens avec ces jeunes-là », réitère-t-elle.
Avec un appui de 120 000 $ depuis le début du programme, la Fondation TELUS pour un futur meilleur a contribué à offrir à 600 jeunes des activités de dégustation, de sensibilisation, de plantation et de cuisine – un bon début pour les mener à développer de saines habitudes. Ça, c'est 600 jeunes qui s’ajoutent aux 50 000 touchés chaque année par les activités de Croquarium, pour atteindre un objectif d'un million d'ici 2030. On gage combien que, par son rayonnement et par le partage de la passion de jardiner, Croquarium en touchera encore bien plus?
Voyez comment Croquarium reconnecte les enfants avec le rythme des saisons et de la vie dans cette courte vidéo :
