Il est impossible de prévenir les chutes à vélo, les attaques de maringouins et les genoux éraflés. Tout comme il est utopique de croire que notre enfant n’attrapera jamais un coup de soleil parce qu’on le badigeonne de crème solaire : on est toutes susceptibles d’oublier un mini coin de peau… Rien ne sert de culpabiliser. L’important, c’est de savoir comment réagir afin d’éviter une escalade d’infections et de problèmes associés.
Les égratignures
Fut une époque où l’on utilisait le Mercurochrome pour désinfecter les plaies. On sait maintenant, pour toutes sortes de raisons (à commencer par le mercure), que ce n’était pas la meilleure des idées. Aujourd’hui, on a plutôt tendance à utiliser de l’alcool et du peroxyde d’hydrogène pour lutter contre les infections. Aussi, une rumeur court à l’effet qu’il est préférable de laisser les bobos à l’air libre. Cependant… ce n’est pas tout à fait ce qui est recommandé par les spécialistes de la santé lorsque vient le temps de traiter les blessures mineures.
Alors, on fait quoi?
On désinfecte. Cette étape n’est pas optionnelle. C’est un passage obligé pour prévenir l’infection. Pour ce faire, un peu d’eau tiède et de savon doux suffisent à désinfecter adéquatement les plaies superficielles. Ceci dit, si vous choisissez d’opter pour un sérum physiologique ou un produit désinfectant (de l’alcool, par exemple), sachez que certains d’entre eux peuvent être très irritants.
On applique une solution antibiotique du type Polysporin afin de prévenir l’infection et de créer une barrière entre le pansement et la plaie.
Il est important de recouvrir le bobo d’un pansement stérile. Contrairement à ce qu’on serait tenté de croire, les plaies cicatrisent mieux lorsqu’elles sont recouvertes et à l’abri des germes.
À surveiller
Si la plaie se met à suinter, si une odeur étrange s’en dégage, si la fièvre apparaît et si la peau autour de la blessure devient rouge et chaude, il faut rapidement consulter un médecin. Il pourrait, en effet, s’agir d’une infection au staphylocoque ou au streptocoque.
Les piqûres
En été, difficile d’éviter les piqûres d’abeilles, de guêpes, de tiques, d’abeilles et/ou de maringouins. Ces bestioles sont voraces! Si certaines personnes tolèrent bien leurs attaques, d’autres ont des réactions assez importantes qui (dans certains cas) peuvent s’avérer mortelles. Sans oublier qu’une simple piqûre ou morsure peut transmettre une foule de microbes à l’origine de graves maladies chez les humains. On n’a qu’à penser à la maladie de Lyme ou au virus du Nil occidental.
La prévention
C’est peut-être cliché, mais le meilleur des remèdes reste la prévention. Évitez d’aller à l’extérieur aux heures de pointes (c’est-à-dire à l’aube et au crépuscule) et évitez les milieux humides. Portez des vêtements clairs et longs lors de vos activités en plein-air et n’oubliez pas d’utiliser du chasse-moustiques (privilégiez ceux sans DEET ou autres produits chimiques). À noter que sur le marché on retrouve de très bons produits à base d’huiles essentielles.
Les tiques
Le problème des tiques est de plus en plus sérieux au Québec. Les spécimens infectés par la bactérie Borrelia burgdorferi (responsable de la maladie de Lyme) peuvent la transmettre à l’Homme. Afin de prévenir les morsures, il est conseillé de couper les herbes autour de la maison et de marcher dans les sentiers, lors des randonnées. Si vous découvrez une tique sur votre peau, ou si vous suspectez en avoir été l’hôte, consultez immédiatement un médecin. En effet, la fenêtre pour réagir et stopper la maladie est très courte et se calcule en nombre de jours.
Les abeilles et les guêpes
Les piqûres d’abeilles et de guêpes sont souffrantes et peuvent provoquer de graves réactions allergiques. Voilà pourquoi, en premier lieu, il faut surveiller l’apparition des symptômes indiquant une réaction sévère : éruption généralisée, douleurs à la poitrine, vomissements, rythme cardiaque accéléré, etc. Si vous notez l’un ou plusieurs de ces symptômes, appelez immédiatement les secours.
Si la réaction semble mineure, dans le cas d’une piqûre d’abeille, enlevez doucement le dard et appliquez de la glace pendant 10 minutes. Vous réduirez ainsi l’enflure, tout en empêchant le venin de se propager. Ensuite, abeille ou guêpe, nettoyez la zone affectée à l’aide d’eau et de savon et poursuivez l’application de compresses d’eau froide sur une période de 30 minutes.
Les coups de soleil
Bien entendu, afin de prévenir les coups de soleil il faut utiliser de la crème solaire, selon les instructions du fabricant. Il faut également bien s’hydrater et rechercher les coins d’ombre. Si malgré tout un coup de soleil devait survenir, voici comment le soulager :
D’abord, il faut refroidir la peau à l’aide de compresses froides ou, en plongeant dans un bain frais. Ensuite, pour soulager l’enflure et la douleur, il est conseillé de prendre un analagésique, boire beaucoup d’eau et hydrater la peau à l’aide d’Aloes Vera, de crèmes à base d’avoine, etc.
Si des petites cloques devaient se former, ou si la fièvre devait persister, consultez un médecin.
Sources : Polysporin.ca, Jean Coutu, Gouvernement du Québec