Santé

Vaccination, immunisation et protection

La majorité des parents se posent des questions par rapport à l’immunisation. Et c’est tout à fait normal. Soyez prêtes…Ça s’en vient…Trop rapidement, arrive le jour où l’on doit y faire face. Notre trésor a besoin de recevoir ses premiers vaccins afin de le protéger contre certaines maladies graves.

Actuellement, la vaccination n’est pas obligatoire, ni imposée au Canada. Certains parents refusent de faire vacciner leur poupon. Pourquoi? Certains ont des inquiétudes au sujet de la sécurité des vaccins. Les vaccins sont souvent incriminés pour des maladies diverses telles que l’autisme, la maladie de Crohn, l’épilepsie, la sclérose en plaques, l’asthme, etc.

Toutes ces allégations n’ont jamais résisté à un examen scientifique. Diverses recherches récentes faites avec des méthodologies rigoureuses et menées partout au monde ont prouvé par exemple : que le vaccin RRO (rougeole, rubéole, oreillons) ne cause pas l’autisme ni les maladies inflammatoires de l’intestin.

J’attribue cette inquiétude parentale à une méconnaissance des « vraies données ». Je suis d’accord, il est important de choisir ce qu’il y a de mieux pour notre enfant, mais il faut posséder toutes les informations afin de faire un choix éclairé. C’est facile de croire ce que la belle-sœur a dit. Il est primordial de s’informer auprès d’un professionnel de la santé qui sera en mesure de vous fournir des explications adéquates afin de vous aider à peser les bienfaits des vaccins versus les risques de maladie ainsi que le faible risque lié au vaccin lui-même. Le choix de faire vacciner son enfant ou non restera une question bien personnelle, que je respecte.

Oui, c’est vrai, nous sommes dans un pays qui possède d’excellentes conditions de vie. Malgré ce fait, voici un exemple actuel : il y avait, avant 1990, 1 enfant sur 300 qui contractait une infection causée par HIB (bactérie causant des méningites et d’autres infections graves), 100 enfants mouraient des suites d’une méningite, pour un total de 2000 cas par année. Depuis l’introduction du vaccin « menjugate », ce nombre est passé à moins de 4 cas par année en 2000. Les conditions sanitaires ne se sont pas modifiées depuis 1990. Cette diminution de cas est attribuable à la vaccination systématique à grande échelle de tous les enfants de 12 mois.

Il a été démontré que les maladies réapparaissent rapidement lorsque le nombre de personnes vaccinées diminue. Plus près de chez nous, en 2005 en Ontario, il y a eu éclosion de rubéole, 214 cas dans une communauté qui s’opposait à la vaccination.

Je vous présente donc, les questions les plus fréquentes que les parents me posent. Et qui j’espère vous aideront à mieux comprendre le rôle de la vaccination.

Comment agissent les vaccins?

Les vaccins amènent nos cellules de défenses à fabriquer des anticorps. Grâce à ceux-ci, la personne vaccinée devient protégée contre les maladies causées par les véritables microbes. Il s’agit d’une réaction protectrice tout à fait naturelle. En d’autres mots, un vaccin stimule la formation d’anticorps spécifiques contre un virus ou une bactérie, et lorsque nous sommes exposés à ce micro-organisme, notre système immunitaire est en mesure de contre-attaquer.

Quand devrais-je faire vacciner mon enfant?

C’est à l’âge de deux mois que l’enfant devrait recevoir ses premiers vaccins. Les CLSC, et la plupart des pédiatres et des médecins offrent ce service. Parfois, le délai pour obtenir un rendez-vous est long. Il existe aussi quelques cliniques privées offrant ce service. Voici le calendrier vaccinal. Il est aussi inscrit dans le carnet de vaccination de l’enfant :

Consultez le tableau de vaccination

Y a-t-il une limite au nombre de vaccins ou d’injections qu’on peut donner aux enfants au cours d’une même visite?

Il n’y a pas de limites au nombre de vaccins que l’on peut administrer en même temps. Il est fréquent que l’enfant reçoive trois ou quatre vaccins au cours de la même visite. Cette pratique est de plus en plus observée. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, les tout-petits tolèrent très bien cela. Bien sur, on administre les vaccins qui sont compatibles ensemble. De plus, on épargne aux parents le temps et les frais liés à des consultations répétées.

Les vaccins représentent-ils un risque pour mon enfant?

Les vaccins sont très sécuritaires. Dans la plupart des cas, ils ne causent aucune réaction. Les effets secondaires les plus fréquents (inconfort à la cuisse ou au bras, ou légère fièvre) sont bénins et passagers. Sur les millions de doses administrées chaque année, très peu causent des réactions graves.

Les vaccins peuvent-ils épuiser le système immunitaire de mon enfant?

Non. Dès la naissance, le corps se défend chaque jour contre des milliers de microbes contenus dans l’air, dans l’eau, dans les aliments ou sur les objets. Les vaccins n’utilisent qu’une infime partie du système immunitaire. Les vaccins agissent en le stimulant.

Mon enfant a une bonne alimentation et une bonne santé. Est-ce suffisant pour le protéger contre les maladies infectieuses?

Non, les bonnes habitudes de vie contribuent au maintien de la santé. C’est connu, qu’un enfant en bonne santé résiste mieux aux infections. Malheureusement, même la prise de vitamines, d’herbes médicinales ou de granules homéopathiques qui ont pour effet de stimuler le système immunitaire n’offre pas de protection spécifique contre les virus et les bactéries qui sont à l’origine des maladies évitables par la vaccination.

La protection conférée par l’allaitement est-elle suffisante?

Non. L’allaitement maternel protège les nourrissons contre certaines infections comme le rhume, et les otites, parce que l’enfant reçoit via le lait de sa mère des protéines qui stimulent son système immunitaire. Malheureusement, l’allaitement maternel ne protège pas les nourrissons contre les maladies que la vaccination permet de prévenir.

Sources : Protocole d’immunisation du Québec. 2004.


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