Cauchemars et terreurs nocturnes
Deux des raisons les plus souvent invoquées par les parents d’enfants qui ont un sommeil perturbé, les cauchemars et les terreurs nocturnes, ne sont pas tout à fait la même chose :
- Cauchemars : Présents chez environ 20 à 40 % des enfants de 3 à 6 ans, les cauchemars se manifestent durant le stade REM du sommeil et lorsque l’enfant, souvent en pleurant, il est conscient et peut nous raconter son mauvais rêve.
- Terreurs nocturnes : Environ 3 % des enfants entre 18 mois et 6 ans souffrent de terreurs nocturnes. Les terreurs nocturnes sont distinctes des cauchemars puisque l’enfant n’est pas conscient, mais peut avoir les yeux ouverts et bouger comme si il était réveillé. Si on le touche, il peut se débattre. Ce n’est pas dangereux, mais ça peut avoir l’air impressionnant!
Pour savoir comment identifier si votre enfant a des cauchemars ou des terreurs nocturnes et pour savoir quoi faire pour l’aider, lisez notre article Cauchemars ou terreurs nocturnes?
Insomnie pédiatrique
Selon les recherches, environ 1 à 6 % des enfants souffrent d’insomnie pédiatrique. Pourquoi? Il semblerait que ce soit la plupart du temps relié à l’association d’une activité obligatoire pour s’endormir. Par exemple, un enfant qui est habitué de s’endormir en regardant la télévision ou en étant dans le lit de maman peut avoir de la difficulté à trouver le sommeil si sa routine change soudainement. C’est pourquoi il est important d’habituer notre enfant à avoir de bonnes habitudes de sommeil dès le départ.
Les conséquences du manque de sommeil chez l’enfant
Les parents ne doivent pas prendre à la légère le manque de sommeil chez les enfants. À la longue, un sommeil perturbé peut avoir des impacts sur l’humeur, la concentration et la capacité d’apprendre. Comme ils sont en pleine période de développement, ils doivent absolument bénéficier d’un sommeil de qualité.
Le syndrome des jambes sans repos
On pensait que seuls les adultes souffraient de ce syndrome, mais on sait maintenant que 1 à 2 % des enfants sont touchés par ce trouble qui influence la qualité de leur sommeil la nuit. Pour réduire les symptômes, assurez-vous que votre enfant a une bonne hygiène du sommeil, limitez les excitants comme les desserts sucrés et les boissons gazeuses, surtout avant le repas et enseignez-lui l’art de la relaxation. Si ces trucs ne l’aident pas à réduire le problème, il peut être indiqué de consulter votre médecin de famille.

L’apnée du sommeil
Assez commune chez les jeunes enfants, l’apnée du sommeil se caractérise par des épisodes répétés où l’enfant a les voies respiratoires bloquées, provoquant un réveil soudain. Le symptôme remarqué le plus facilement est le ronflement marqué chez l’enfant. Le manque de sommeil finira par le rendre fatigué. Si c’est le cas, consultez votre médecin de famille qui pourra vous recommander une clinique du sommeil afin de trouver le traitement approprié pour votre enfant.
Somnambulisme
Ne vous surprenez pas trop si vous tombez un jour sur votre enfant qui parle à votre plante dans le salon! C’est parce que 40 % des enfants de 6 à 16 ans, surtout les garçons, vivront des épisodes occasionnels de somnambulisme. Seulement 2 à 3 % d’entre eux vivront des épisodes mensuels.
On sait maintenant que le somnambulisme n’est pas dangereux en soi, mais saviez-vous que contrairement à la légende, il n’est pas dangereux de réveiller un somnambule durant son épisode, si c’est fait en douceur? L’important est de s’assurer que l’enfant n’est pas en danger en limitant les accès aux zones dangereuses. Rangez aussi tous les jouets et objets qui pourraient le faire tomber.
Facteurs environnementaux
Parfois, les troubles du sommeil peuvent être causés à des facteurs environnementaux temporaires :
- Une maladie : Les infections ORL (du nez, de la gorge ou des oreilles) et les troubles digestifs comme une indigestion ou une gastro peuvent entrainer des troubles du sommeil temporairement.
- Le stress : Des difficultés familiales ou scolaires, des chicanes d’amis et tout ce qui peut causer un stress passager peuvent influencer la qualité de son sommeil.
- Mauvaise hygiène de sommeil : Quand on a de mauvaises habitudes, c’est normal qu’on en voie les répercussions sur la qualité de notre sommeil, et ça en va de même pour nos enfants!