« La vaccination est l'une des mesures de prévention les plus sécuritaires et les plus efficaces de toute l'histoire de la médecine. Elle a contribué au recul, et même à la disparition de plusieurs maladies qui faisaient jadis des ravages. Il est important de ne pas relâcher nos efforts dans ce domaine, pour éviter que ces maladies ne reprennent leur place, avec les conséquences négatives qui s'ensuivraient. »
C'est ce qu'a déclaré le docteur Horacio Arruda, directeur de la protection de la santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux, à l'occasion de la Semaine nationale de promotion de la vaccination. Cette activité se tient sous l'égide de la Coalition canadienne pour la sensibilisation et la promotion de la vaccination.
Au Québec, le calendrier régulier de vaccination comprend une série de vaccins offerts gratuitement dans le cadre du Programme d'immunisation, de la petite enfance jusqu'à la soixantaine et même plus. Il est possible d'obtenir plus de précisions sur les vaccins offerts en s'adressant à son médecin ou au CLSC de son centre de santé et de services sociaux.
« Certaines maladies présentent à l'occasion des défis particuliers. C'est le cas pour les oreillons, pour lesquels on constate actuellement une éclosion au Québec. Notre programme comprend justement une protection contre cette maladie, dont les complications ne sont pas négligeables. Il est donc important pour toute personne de s'assurer que son carnet de vaccination est à jour, ainsi que celui de ses enfants », a précisé le docteur Arruda.
« Par ailleurs, nous recommandons fortement aux personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi qu'aux adultes que leur condition médicale rend vulnérables de se faire vacciner contre les infections à pneumocoque, qui peuvent entraîner des complications graves, allant jusqu'au décès », a conclu le directeur de la protection de la santé publique.