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Consulter un sexologue

La discrétion est alors utilisée à cause de l’impression d’être unique et même anormal. Évidemment, plusieurs personnes décident un jour de faire le grand saut et de prendre rendez-vous pour investir dans leur bien-être sexuel et personnel.

Le temps peut s’écouler sur une longue période avant que vous en veniez à l’éventualité où vous avez besoin d’aide. Il est normal que devant une difficulté, vous tentiez par vos propres moyens de trouver des solutions. Parfois, vous pouvez laisser aller les choses en vous répétant le dicton qui dit que le temps arrangera tout. La réalité ne fait par contre pas toujours honneur à ce dicton. Alors, comment savoir si c’est le bon moment de consulter? Combien de temps devez-vous attendre avant de passer à l’action? Quel type de thérapie devez-vous entreprendre? Pas toujours facile de s’y retrouver et de savoir à quelle porte aller frapper.

Les signes du besoin de consultation

Toute personne qui ressent le besoin d’aller plus loin, de se comprendre ou d’apporter des changements dans sa vie sexuelle, personnelle ou de couple peut aller consulter. Certains signes peuvent toutefois laisser sous-entendre qu’il peut être bénéfique pour vous d’y aller. Un seul de ces signes peut être suffisant pour vous motiver. Parfois, ce sera plusieurs d’entre eux. Il peut donc être bénéfique pour vous d’entreprendre une sexothérapie si :

  • Vous vivez des frustrations récurrentes en lien avec votre sexualité ou votre couple.
  • La sexualité vous laisse dans un état de bouleversement intérieur.
  • Votre partenaire et vous avez de fréquentes disputes sur des sujets sexuels.
  • Vous sentez que votre partenaire n’est pas bien dans sa sexualité et il ne semble pas trouver les mots pour en discuter.
  • La survie de votre couple est précaire.
  • Les difficultés sexuelles ou les conflits creusent un fossé entre votre conjoint et vous. Vous avez l’impression que vous vous éloignez l’un de l’autre peu à peu.
  • Vous avez l’impression que peu importe ce que vous faites pour vous sentir mieux dans votre vie conjugale ou sexuelle, vous revenez toujours au même point. Vous n’arrivez pas à régler la situation.
  • Vous avez des cauchemars ou des songes désagréables qui suivent un traumatisme ou une mauvaise expérience sexuelle.
  • Vous pensez tellement à vos difficultés sexuelles que cela prend trop de place dans vos pensées.
  • Vous avez de la difficulté à poursuivre vos activités normales tellement vos problèmes vous préoccupent.
Les raisons de consultation

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les gens vont consulter en sexothérapie. Il y a :

  • Des raisons d’ordre émotif (manque de confiance ou d’estime de soi, dépendance affective, difficulté à être en intimité, jalousie, mauvaise image corporelle, etc.)
  • Des raisons d’ordre conjugales (conflits de couple, séparation amoureuse, relation extraconjugale, violence conjugale, etc.)
  • Des raisons d’ordre sexuel (baisse ou absence de désir, douleurs lors des relations sexuelles, absence d’orgasme, compulsion ou dépendance sexuelle, anxiété de performance, abus sexuel, questionnement sur votre orientation sexuelle, comportement sexuel que vous trouvez inquiétant, etc.)
  • Des raisons de santé (en lien avec un deuil, du stress, une grossesse, une dépression postnatale, un avortement, l’infertilité, une fausse couche, la ménopause ou une maladie sexuelle, etc.)
Consulter seule ou en couple?

Afin de savoir s’il est préférable de consulter seule ou à deux, vous pouvez regarder qui d’entre vous vit le plus de difficultés. Si le problème vous concerne tous les deux, il est évident que vous devriez y aller ensemble. Fiez-vous à votre ressenti intérieur. Croyez-vous que cela pourrait être bénéfique pour le couple? Avez-vous plutôt envie de faire une démarche personnelle? Si vous êtes incertaine, le thérapeute peut évaluer avec vous dès les premières consultations s’il est préférable que vous y alliez de façon individuelle ou en couple. Il n’est pas dit que la personne qui a le symptôme le plus marquant (exemple : manque de désir, éjaculation précoce, etc.), que c’est elle qui vit la situation avec le plus de difficulté. Parfois, le partenaire trouve difficile de vivre le symptôme de l’autre et a besoin de consulter pour apprendre à vivre avec cette situation. Il faut évaluer qui ressent le besoin de changement.

Je suis décidée, maintenant qu’est-ce que je fais?

Plusieurs options s’offrent à vous. Si vous avez la chance de connaître une personne qui a déjà consulté et qui a aimé son sexothérapeute, vous pouvez lui demander ses coordonnées. Ainsi vous avez une ressource de confiance. Le site de l’Association des Sexologues du Québec (ASQ) vous propose une liste de sexologues. Vous pouvez chercher selon votre région afin de trouver quelqu’un près de chez vous. Assurez-vous que la personne choisie possède un diplôme de maîtrise en sexologie clinique (counseling). L’ASQ s’assure que tous les sexologues faisant partie de son groupe possèdent ce diplôme. Comme les ressources financières personnelles peuvent être un frein à la consultation, l’UQAM a une clinique de sexologie où vous pouvez consulter des stagiaires supervisés. Vous contribuez donc à la formation de futurs sexologues, tout en ménageant votre portefeuille.

Entreprendre une thérapie, c’est entreprendre une démarche vers le changement. Ne vous surprenez donc pas si votre thérapeute vous pose plusieurs questions que vous trouvez non reliées à votre problème. Vous n’êtes pas différent dans votre sexualité de la personne que vous êtes dans la vie de tous les jours. Vous avez les mêmes fragilités et les mêmes mécanismes de défense. Il est donc normal que vous abordiez plusieurs sujets de votre quotidien. De plus, contrairement à la croyance populaire, le sexologue ne fait pas qu’enseigner des techniques sexuelles. En fait, cela n’est pas toujours nécessaire. Il vous fera plutôt réfléchir sur votre situation afin de vous permettre de comprendre ce que vous vivez et ainsi, apporter les changements nécessaires à votre façon habituelle de fonctionner. Il n’est pas toujours facile d’aller chercher de l’aide. Néanmoins, sachez que plus le temps d’attente est long avant d’aller consulter, plus la résolution risque de prendre du temps elle aussi. Une fois que les résultats commenceront à se faire sentir, vous serez fière du courage que vous avez eu d’entreprendre cette démarche.

Publication initiale le 1er novembre 2015


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