L’héritage familial
Dans certaines familles, des traditions se perpétuent depuis des générations. Ainsi, un aîné de famille qui devrait nommer son premier fils Antoine comme son grand-père et son arrière-grand-père l’ont fait avant lui n’aura probablement pas envie de choisir un autre nom. D’autres familles choisissent des critères uniques, comme avoir les mêmes initiales.
Les traditions
Selon l’origine du père et de la mère, des traditions peuvent être incontournables pour choisir le nom d’un enfant. Par exemple, pour les Grecs, le premier fils porte le nom de son grand-père, ce qui fait qu’au sein d’une même famille, plusieurs cousins portent le même prénom. En Écosse, on choisissait autrefois les prénoms des enfants selon un système élaboré. Le premier fils prenait le nom du père de son père, la première fille prenait le nom de la mère de sa mère, le deuxième fils prenait le nom du père de sa mère, etc.
Rareté
Certains parents ont très peur que le nom de leur enfant ait l’air bizarre. D’autres ne comprennent pas les parents qui donnent à leur enfant un nom trop commun et préfèrent donner un prénom original. C’est vraiment une question de goût.
Sonorité
Certains choisissent un nom à la sonorité qu’il a. Par exemple, beaucoup de Québécois évitent les prénoms qui se terminent en « a » parce qu’ils ne veulent pas qu’il soit prononcé en « aw », comme Sophiaw. Selon les accents régionaux, d’autres sons sont aussi évités. Certains cherchent aussi des prénoms avec un nombre précis de syllabes qui sonne bien à leur oreille. En parcourant les forums, on voit des parents qui demandent « un prénom de trois syllabes qui se termine en i », par exemple.
Les caractéristiques physiques
Quand on constate que notre enfant a une caractéristique physique particulière, celle-ci peut servir d’inspiration. Par exemple, un garçon aux cheveux roux qu’on appellera Archie, une fille aux yeux bleu ciel qui s’appellera Sky, une fille aux cheveux roux qui s’appellera Anne, comme celle des pignons verts…
Le nom de famille
Parfois, ce sont les noms de famille qui se prêtent mal à certains prénoms et qui influencent (heureusement!) la décision des parents. C’est le cas de Tom Matte et Al Kaline.
Le vécu personnel
Ceux qui ont souffert d’avoir un nom composé voudront peut-être donner à leur enfant un nom très court. D’autres, qui ont un prénom qui se contracte, comme Dominique qui devient Dom, voudront peut-être donner la même chance à leur enfant ou leur éviter ce fardeau, selon leur expérience avec les surnoms. Par ailleurs, le prénom des gens dont on aime moins certains aspects de leur personnalité va automatiquement sur la liste des « il-n’en-est-pas-question! »
La langue des parents
Les couples formés d’un anglophone et d’un francophone, d’un Montréalais et d’une Tunisienne ou d’un Saguenéen et d’une Chinoise essaient de s’assurer que toute la famille pourra prononcer le nom de la même façon… ou le prononcer tout court.
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