Selon ce que rapporte la journaliste Pascale Breton de La Presse, les mères doivent choisir entre leur conjoint et leur accompagnante à la naissance. L'hôpital Saint-Luc du CHUM applique cette nouvelle politique depuis la semaine dernière. À l'hôpital Royal Victoria du CUSM et au centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, cette mesure est déjà en vigueur depuis quelques semaines.
L'accès à la salle d'accouchement est donc limité à une seule personne aux côtés de la mère. Ces nouvelles directives suscitent un petit vent de panique chez les couples qui attendent la venue prochaine d'un enfant et chez les accompagnantes à la naissance. Une relation de confiance s'établit tout au long de la grossesse. Interdire à la dernière minute aux accompagnantes à la naissance d'être présentes dans la salle d'accouchement peut provoquer anxiété et incertitude pour la femme qui est en travail et qui est déjà vulnérable.
Des études ont pourtant démontré que la présence d'une accompagnante à la naissance permet de réduire le recours aux analgésiques, à la péridurale et à la césarienne.
D'autres hôpitaux limitent aussi les visites. Les enfants de moins de 18 ans sont refusés et un seul visiteur est admis à la fois.