Trois recommandations
- Augmenter les ressources destinées au répit et au gardiennage pour améliorer l'offre de services et permettre ainsi aux parents qui ont la responsabilité d'une personne handicapée non autonome de tout âge de se reposer, d'exercer une activité personnelle ou de travailler.
- Désigner pour chaque enfant ayant des incapacités importantes un intervenant pivot pour informer, conseiller et soutenir les parents dans les différentes étapes de vie de l'enfant, leur faciliter l'accès aux services et coordonner les interventions.
- Augmenter le budget provincial pour le programme d'adaptation du domicile de façon à réduire l'attente et mieux couvrir les dépenses nécessaires.
« Ces recommandations sont réalistes, selon le Conseil de la famille et de l'enfance, affirme la présidente du CFE, madame Marie Rhéaume. Elles sont basées sur trois constats majeurs : la vie de famille avec un enfant handicapé est dominée par l'incertitude; l'ampleur de la tâche liée aux besoins de cet enfant; l'ambivalence des liens entre la famille et les services publics. »
« Nous recevons sans cesse des appels de parents épuisés et découragés qui ne savent plus vers qui se tourner pour obtenir de l'aide. Les signes de détresse que nous percevons chez ces familles nous indiquent qu'il y a urgence d'agir », souligne madame Rhéaume. « Notre Avis s'adresse à plusieurs ministères et organismes gouvernementaux, affirme la présidente du CFE. Nous appelons les décideurs à une action diligente pour soutenir les familles vivant avec un enfant handicapé, et ce, au nom de trois valeurs fondamentales de la société québécoise : la solidarité, l'équité et le respect. »