Il est important d’ouvrir la conversation de façon franche et sans détour avec nos enfants sur la sexualité.
Respecter son intimité
Vers 6 ans, les enfants deviennent plus discrets et cette pudeur va s’accentuer au fils des ans. On les trouve plus secrets et plus mystérieux. En fait, ils découvrent un monde nouveau et apprennent à fixer des limites à leur intimité. Il est important de ne pas les taquiner sur leurs épisodes plus pudiques (refus de se promener en serviette après le bain, par exemple) et aussi de respecter leur désir d’intimité. Ne jamais fouiller dans leur journal intime… même aussi futile soit-il à cet âge!
Toujours donner des réponses concises
Devant une de leurs questions, on ne répond pas en faisant une conférence. On donne une réponse claire, honnête, respectant nos valeurs et surtout… courte! Inutile de se perdre dans des explications à n’en plus finir. Autrement, si on l’assomme avec nos grandes théories, on lui enlève le goût de nous en poser d’autres. Et surtout… pas de sermon non plus!
Rassurer leur curiosité
On surprend notre enfant à se masturber ou à regarder un couple qui s’embrasse avec passion? Il ne doit pas sentir qu’il fait quelque chose de mal. Le rassurer sur le fait qu’il est normal d’être curieux et de vouloir en apprendre plus est une bonne façon de lui montrer que notre porte est grande ouverte quand il sera prêt à poser ses questions.
S’intéresser à ses coups de cœur
Votre grande fille adore Miley Cyrus? Personnellement, même si on n’aime pas toujours l’image qu’elle projette, il est bon de s’intéresser à l’idole de sa fille simplement pour pouvoir en discuter avec elle par la suite. On lui pose des questions comme « Pourquoi aimes-tu Miley? », « Aimerais-tu lui ressembler? Pourquoi? », « Est-ce que tu réagirais comme elle dans telle situation? », etc. Même chose pour la musique, les films, les livres, etc. Les passions de nos enfants doivent être au cœur de nos priorités.
Accepter ses limites
Un petit malaise en abordant le sujet des menstruations? On craint de bredouiller une réponse confuse? On l’avoue tout simplement. Il n’y a pas de gêne à dire « Je ne sais pas! » ou « J’aimerais en reparler un peu plus tard; je vais réfléchir sur le sujet un peu. » Voilà une meilleure attitude à adopter plutôt que de bousiller le tout en se précipitant les discussions (ou en escamotant le sujet!).
LA vérité?
Bien sûr, on donne notre opinion et notre « son de cloche » à notre enfant. Ce qu’il entend et apprend d'autres personnes peut différer. Qui détient LA vérité? Difficile de trancher. Il importe surtout de véhiculer nos valeurs sans pour autant prétendre détenir LA vérité pure et dure. Vaut mieux lui apprendre que des gens peuvent penser différemment que nous et que c’est correct aussi. Ainsi, on lui démontre notre capacité d’ouverture.
D’autres trucs pour que ça se passe bien dans vos discussions sur la sexualité avec vos enfants vous attendent dans notre dossier Les enfants et la sexualité.