Faire un décompte… en douceur!
On prépare en douceur l’enfant à l’heure du dodo en lui disant à l’avance. La coupure est ainsi moins radicale. Il sait qu’il devra arrêter «bientôt
» de jouer, ce qui est moins frustrant que de se faire dire «
Arrête tout de suite!
» On pense aussi à instaurer une ambiance plus clame dans la maison : tamiser les lumières, fermer la télévision, éteindre les appareils électroniques, mettre une musique plus douce, etc.
Une bonne idée! S’il ne sait pas lire l’heure ou bien estimer le temps, on utilise une minuterie. Un pictogramme représentant l’heure du dodo peut aussi donner un coup de main au parent.
Avoir une routine… flexible!
On établit une routine simple, mais non rigide. En fait, on propose quelques activités prédodos comme la lecture d’un livre, une séance de relaxation, un massage, etc. Chaque soir, on pige ou on choisit une activité. La routine souple est tout aussi rassurante, mais l’éventail de moments tendres favorisant la détente fait en sorte qu’on n’est pas obligé de s’astreindre à un ordre précis. Ainsi, on évite des maux de tête quand on va dormir ailleurs ou quand quelqu’un d’autre (mamie, gardienne, etc.) prend le relais.
Dire toujours «
oui
» ou toujours «
non
», mais donner aussi des choix!
Une veilleuse? C’est oui. Un quatrième verre d’eau? C’est non. Cela n’aide pas de donner une permission un soir, mais de la refuser le suivant. La constance est l’approche à privilégier. On est souple pour les petites décisions comme «Préfères-tu te brosser les dents avant ou après l’histoire?
» ou «
Ce soir, on lit ou on fait un massage?
» Ainsi, on rend notre enfant de plus en plus autonome dans son propre processus d’endormissement.
Un texte de Nadine Descheneaux