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Nos parents et nos grands-parents ne sont pas des imbéciles!

Juste à y penser, pour moi, c’est l’extase, le summum, le paradis, une sangria avec de la glace sur une terrasse par une journée chaude de juillet... Ça doit être l’apogée d’une vie de parents, voir ton enfant devenir parent. Les rêves commencent : faire des activités, aller le promener en poussette, aller choisir des livres avec lui à la bibliothèque, pouvoir lui chanter une chanson douce en le berçant comme ma mamie Alice faisait quand elle me berçait il y a 28 ans de ça déjà.

Puis, fermez les yeux et imaginez que dès que vous conseillez quelque chose à votre enfant, ce dernier vous répond l’air confiant « Dans ton temps c’était comme ça, mais maintenant, c’est plus de même... » Ouf! Le feeling de l’estime de soi de la tarte aux pacanes qui doit s’installer! Ajoutez à ça que si, en lui disant que vous avez hâte de garder bébé pour une nuit, il vous répondait « Je ne sais pas trop, nous ne sommes pas prêts, nous sommes trop peureux! ». Je me vois déjà pleurer en boule dans mon coin en me demandant « peureux de quoi? » De me le confier alors que pour moi il est encore mon bébé? Alors que depuis 25 ans je suis là pour lui à toutes les secondes de ma vie, que je prends soin de lui du mieux que je peux, que je respire à moitié pour moi et à moitié pour lui tous les jours?

Quand j’y pense, je ne sais pas pour vous, mais moi, mes yeux coulent déjà!

Bizarrement, les modes changent, même en maternité, d’une génération à l’autre, c’est tellement différent. Aujourd’hui, je fais un gros constat : nos parents et nos grands-parents ne sont pas des imbéciles! Ils font différemment parfois, mais être différents, ce n’est pas faire mal les choses. Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas mettre nos limites. Je suis une fervente battante de mes limites familiales pour garder un équilibre logique de mes valeurs et ma façon d’éduquer mes enfants. Mettre des balises, c’est nécessaire pour que je puisse continuer quand même à faire avancer le bateau que je construis avec l’amoureux depuis que nous sommes une famille. En fait, chez nous, c’est simple, la règle non écrite qui s’est établie avec le temps est une règle de confiance et de respect, et c’est ce que je pense qui fait qu’autour de la même table, nous sommes tous épanouis dans le rôle que nous avons.

Quand je suis embarquée dans le bateau de la maternité il y a 5 ans, j’avais envie de tout faire seule, de naviguer à travers la vie en collant mon fils sur moi avec de la Crazy glue pour toujours, parce que je l’aimais tellement, mon bébé. Par contre, non loin de moi, il y avait un courant magnétique tout aussi puissant qui avait envie de se greffer à l’amour que j’avais pour lui... L’amour d’un papi et d’une mamie, un amour que j’avais grandement sous-estimé! J’ai vite réalisé que je n’avais pas envie de les laisser pédaler derrière nous pour nous rattraper. J’ai pensé que créer un deuxième bateau tout aussi gros, que nous pourrions attacher au nôtre pour avancer en tandem, serait beaucoup plus efficace pour submerger mon bébé de tout l’amour dont il a besoin. Couchée un soir avec l’amoureux, nous avons fait un calcul rapide. Si nous partagions notre bébé une nuit par mois, disons, ce serait donc dans toute une année, 12 nuits sur 365. Douze nuits où mon bébé serait dorloté par deux personnes qui attendent ce moment depuis toujours, où il aurait deux paires de bras pour le bercer, lui donner son bain, deux bouches de plus pour couvrir sa tête de bisous, deux cœurs sur lesquels il pourrait compter toute sa vie et avec qui il aurait développé une relation tissée serrée depuis toujours.

Je considère que j’ai une chance immense d’avoir des gens aussi aimant qui m’entourent; nous sommes choyés, je le sais et j’ai appris à le savourer. Depuis maintenant 6 ans, quand je prends une décision familiale, je ferme souvent les yeux en me projetant dans le futur pour tenter de savoir ce qui pourrait me faire de la peine ou qui pourrait me rendre heureuse comme mère. Parce qu’en observant les papis et les mamies de mes enfants, j’ai réalisé qu’en devenant grands-parents, automatiquement, on commence à respirer un tiers pour nous, un tiers pour nos enfants et l’autre tiers pour les enfants de nos enfants. Étrangement, la vie est bien faite, puisqu’il paraît que nous avons assez d’air dans les poumons et d’amour dans le cœur pour le faire jusqu’à notre dernier souffle...


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