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Noël - Quand on a perdu quelqu’un qu’on aime

Il y a tellement de choses à préparer, tellement de petites choses à ne pas oublier. Cette année, je l’avoue, ma préparation est plus douce, moins chargée, elle est adaptée à mon état d’esprit, un peu au ralenti. Je suis en gros travail pour envoyer l’énergie à la bonne place. Mon cœur et mon corps sont remplis de peine… À l’automne, j’ai perdu quelqu’un que j’aimais de tout mon cœur, mon petit parrain d’amour est parti au ciel. Dès que j’y pense, mes yeux se remplissent de peine, il est parti et c’est vrai.

Je réalise que la vie que nous menons est une locomotive difficile à arrêter. Tout autour roule si vite et pour éviter une collision, il faut garder le tempo… Boulot, métro, dodo. Comme si dans ma vie de maman, il n’y avait pas vraiment de case à l’horaire pour pleurer et être en deuil. Pourtant, je le suis, l’hiver vient d’arriver, je dois apprendre à vivre sans lui près de moi. Depuis le 20 octobre, dès que je regarde le calendrier, je vois Noël clignoter dans ma tête comme les lumières d’un passage à niveau sur la voie ferrée. Je vois ce moment comme celui que j’appréhende, comme celui qui me fait peur. Pourtant, Noël, c’est un moment pour s’arrêter, pour se rassembler autour des gens que l’on aime non?

Mais que fait-on quand ceux que nous aimons nous quittent? Pourtant, ce n’est pas le premier deuil de ma vie. Je pense, qu’avec le temps, c’est un peu l’accumulation de tout ça, la réalité d’être un adulte et de devoir affronter les événements la tête haute qui me rattrapent. J’ai peur de me retrouver avec ceux que j’aime autour du sapin de Noël avec le sentiment qu’il manque un autre gros morceau. J’ai peur de me sentir seule au milieu de ceux que j’aime avec l’impression de devoir consumer ma peine par l’intérieur pour ne pas partir le bal des larmes.

C’est souvent ça le problème des Fêtes, tout le monde se retient, mais dès qu’une seule larme coule, ça crée un torrent de peine. Je pense qu’il est nécessaire, ce torrent, pour passer au travers, tous ensemble. J’ai perdu de gros morceaux dans ma vie : mon papi, ma grand-mère, ma petite sœur… des morceaux difficiles à digérer, et on en veut longtemps à la vie après… Je pense que c’est pire à Noël.

Noël, c’est palpable, c’est nostalgique, c’est merveilleux, mais c’est difficile en même temps. Ça l’est pour les gens qui se retrouvent seuls, pour les parents séparés qui vivent un premier Noël sans la famille ou sans les enfants, pour les gens qui habitent loin de leur famille, pour les parents qui doivent aller travailler loin, pour ceux qui traversent la grosse maladie sale… Quand ça va bien, c’est le bonheur, mais quand c’est difficile, c’est plutôt la grande noirceur. Cette année, je nage entre le Noël de mes enfants et le mien. En fait, ma tête parle à mon cœur depuis plusieurs semaines, elle lui dit : « Allez, force-toi, la vie de tes enfants passe si vite. Profites-en! » Mon cœur a finalement décidé de l’écouter.

C’est pourquoi, il y a quelques jours, j’ai pensé emmener ma famille à moi au chalet de mes beaux-parents pour changer d’air. Ma belle-mère est une femme merveilleuse et elle a accepté. J’ai envie d’être ailleurs. Je n’ai pas envie d’être assise dans le même salon que l’an dernier parce que l’an dernier, tout allait bien, tout était beau et étrangement, malgré toute la peine que j’ai, j’ai le goût que tout soit beau quand même. Nous apporterons nos patins à glace pour jouer à la tag avec Louka, nous ferons un bonhomme de neige et je ferai une bonne bûche au caramel et fleur de sel pour nous donner faim.

J’ai besoin d’être avec ceux que j’aime, de profiter de leur présence parce que malheureusement, à 28 ans, je sais maintenant que la vie tient à un mini fil de pêche et qu’il faut essayer d’aller pêcher le plus de beaux moments présents possible. Ce sont ceux qui comptent réellement, ils nous permettent d’aller de l’avant, de prendre dans nos bras ceux que nous aimons, de les serrer fort en réalisant qu’ils sont ce que nous avons de plus précieux et que c’est une chance de les avoir collés contre nous encore. Il faut apprendre à stopper la locomotive qui roule trop vite pour se regarder dans les yeux et se dire…

Joyeux Noël, tu comptes beaucoup pour moi et je t’aime…


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