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Allez-vous vous essayer pour une petite fille?

Imaginez le topo, en file d’attente à l’épicerie, une Médame s’approche de moi… La conversation ressemblait toujours un peu à ceci :

La Médame : C’est votre premier? 

Moi : Non, mon deuxième.

La Médame : Ah oui? Vous avez l’air tellement jeune! Vous avez un petit garçon ou une petite fille?

Moi : Un beau petit garçon!

La Médame : Ah! Et là, vous attendez...?

Moi : Un autre beau petit garçon!

Et là, à la réponse de la Médame, il y avait toujours 3 options possibles :

1- Ah… Ah ben, c’est l’fun, tu as déjà tout le linge de son grand frère, tu n’auras pas grand-chose à acheter…

2- Ah… Ah ben, tu vas voir, deux p’tits gars, ça grouille!

3- Ah… Ah ben, va falloir que vous en fassiez un autre pour avoir une p’tite fille!

Toutes les fois, le poil me frisait et mes dents grinçaient! La pression sociale d’avoir le couple, je la ressentais déjà enceinte… Le monde me souhaitait tellement une petite fille que lorsque j’annonçais un petit garçon, je ressentais une petite déception dans le ton de voix de mon interlocuteur. Pourtant, mes amies autour qui attendaient une deuxième petite fille ne se faisaient jamais dire ce type de phrase; moi, c’était quasi tous les jours!

Comme si, parce que dans nos têtes, des petits garçons, ça grouille plus, alors un dans une maison, c’est suffisant. Comme si, c’était un prix de consolation, un ah-ben-c’est-pas-grave, un tu-vas-te-reprendre-la-grande. À un certain moment donné, j’ai fermé les yeux sur ce que j’entendais et j’ai mis l’accent sur le bonheur que mon fils me procurait, sur tous les papillons que j’avais dans le ventre à la seule idée de le rencontrer.

Tomber enceinte de Rémi avait été si difficile, tout ce que je voulais c’était un beau bébé, le plus en santé possible, je me balançais un peu de savoir s’il allait porter le même habit de neige que son frère, quoique, j’avais hâte de revoir les chandails préférés que Louka avait portés il y a quelques années pendant trop peu longtemps. Le cœur de mon bébé faisait des boums-boums dans mon ventre et après deux fausses couches je savais que garçon ou fille, je l’aimerais à la vie à la mort.

Ironiquement, ma deuxième grossesse aussi était beaucoup plus difficile que ma première et l’Amoureux et moi avions décidé que ce serait notre dernier bébé. C’était clair pour moi, j’accouchais pour la dernière fois et j’ai tout fait comme si c’était le last-call pour vraiment savourer chaque seconde de ce petit bout de vie là.

Le temps a passé, mon cerveau a filtré les moments plus difficiles pour laisser passer juste le beau. C’est ce qu’il y a de bien avec la maternité, on oublie vite les bouts plus tough. Nous avions toujours voulu une grande famille et là, étrangement depuis plusieurs mois, toute la famille veut un nouveau bébé, ça jase déjà de noms entre Louka et son papa autour de la table au souper. Bébé n’est même pas encore dans mon ventre qu’il a déjà une petite place chez nous.

Souvent, Médame du centre d’achat/du cinéma/du parc/de la cour d’école, je rêve d’avoir une belle heure devant moi pour t’expliquer pourquoi j’ai décidé d’avoir des enfants sans espérer un sexe en particulier. Parce qu’encore même avec deux garçons remplis de perfection, tu es toujours dans la file de l’épicerie pour démarrer une conversation du genre  :

La médame : Vous avez des beaux garçons, allez-vous vous essayer pour une petite fille?

Moi : Je vais m’essayer pour faire un autre EN-FANT oui! Mais pas nécessairement pour une fille :)

La médame : Ah! Vous voulez pas une petite fille? Ça serait le fun!

Moi : Quand j’ai décidé d’être mère, ce n’était pas pour faire des tresses ou des chignons… C’était pour aimer un enfant… On va prendre le bonheur que la vie va décider pour nous…

Chère Médame, mes deux garçons sont deux êtres extraordinaires, ils ont le rire et le bonheur facile et oui, parfois ils grouillent un peu, mais c’est pour cette raison que j’ai décidé d’être une maman. Parce que je voulais que la vie grouille autour de moi, dans ma maison, dans la voiture, dans le charriot d’épicerie le jour et parfois même la nuit, et ce, peu importe si c’est en robe à crinoline ou shorts avec des bretelles. Pour moi, le bonheur n’a pas de sexe, il a simplement la couleur d’une famille qui se sert dans ses bras le soir pour se dire qu’elle s’aime tendrement!


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