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5 jeux pour déjouer les fines bouches

D’une famille à l’autre, les règles qui régissent l’heure des repas diffèrent. Pourtant, une consigne semble être récurrente : ne pas jouer avec la nourriture. Et si c’était l’erreur à ne pas commettre?

Plusieurs études, dont une plus récente menée par l’Université de Montfort, semblent démontrer le fait que jouer avec les aliments favorise la diversité alimentaire chez les enfants. En jouant avec la nourriture, sans pression extérieure et sans obligation de goûter, le petit serait plus à même de l’apprivoiser, de l’apprécier ultérieurement et de l’adopter.

Bien qu’il soit important d’encadrer les repas et d’enseigner une certaine bienséance à table, des périodes exploratoires peuvent être envisagées : quelques minutes au début du repas, pendant la collation, lors d’une journée dite spéciale, etc. Qu’importe, l’objectif est de laisser l’enfant manipuler et découvrir les aliments qui se retrouvent dans son assiette.

Il est possible de privilégier la manière autonome, c’est-à-dire, laisser le petit toucher le contenu de son plat sans intervenir. Cependant, on peut aussi utiliser cette période de découverte alimentaire pour créer un moment éducatif et solidifier le lien parent-enfant, en proposant des jeux rigolos. En voici cinq exemples :

Faire flotter le souper

Non seulement c’est amusant, mais c’est aussi excellent pour enrichir le vocabulaire. Permettez à votre enfant de mettre quelques aliments dans son verre d’eau et observez :

  • Entre la feuille de basilic et le morceau de tomate, lequel coulera? Pourquoi?
  • S’il coule, est-ce parce qu’il est plus lourd ou plus léger?
  • Est-ce que l’aliment semble plus petit ou plus gros lorsqu’on l’observe à travers du verre?
  • Une fois dans l’eau, l’aliment change-t-il de couleur?
  • La nourriture, une fois détrempée, est-elle molle ou dure?
  • Etc.

Il y a fort à parier qu’une fois sorti de l’eau, votre enfant ne pourra résister à l’envie de le porter à la bouche.

Peinturer avec la nourriture

Ce soir, au menu : pommes de terre pilées, carottes et betteraves en purées et pesto au basilic. C’est parfait, idéal pour peinturer!

Placez un napperon en papier blanc, devant votre enfant. Invitez-le à utiliser le contenu de son assiette et ses doigts pour peindre un paysage, par exemple. N’ayez pas peur de participer également. Pendant cette séance « artistique », incitez-le à mélanger les textures et les couleurs et posez-lui des questions sur ce qu’il ressent et ce qu’il voit.

Une fois le chef-d’œuvre terminé, avant de manger le « vrai » repas, il se lèchera probablement les doigts afin de les nettoyer et aura fait un premier pas vers de nouvelles saveurs.

Une histoire de légumes

Les brocolis, les choux de Bruxelles et les carottes rebutent votre enfant? Il refuse carrément, ne serait-ce que d’y goûter? Tant mieux. Vous pourrez les utiliser pour créer une jolie histoire.

Placez les « légumes maudits » crus, sur la tablette de votre enfant. Demandez-lui de leur donner un nom. Ensuite, utilisez-les comme s’il s’agissait de personnages et inventez une histoire : Eugène Brocoli et Gertrude Carotte s’en vont à la plage. Sur la route, ils rencontrent un petit chien nommé Bruxelles, etc.

Encouragez votre enfant à manipuler les légumes et à composer l’histoire avec vous. Peut-être que cette fois-ci, il n’aura aucune envie de tester naturellement leur goût mais à force, il succombera assurément.

Manger à l’aveugle

Ici, on joue à Colin-Maillard, version de table. On bande les yeux de l’enfant et ensuite, on dépose la nourriture devant lui. On guide ses mains, d’un aliment à l’autre et on le questionne :

  • Quelle forme est-ce?
  • Est-ce lisse ou rugueux?
  • Qu’est-ce que ça sent?
  • Est-ce dur ou mou?
  • Mets ta langue dessus et dis-moi, est-ce sucré ou salé?
  • Selon toi, de quel aliment s’agit-il?
  • Etc.

À la fin, il peut enlever son bandeau et constater qu’il a mangé un morceau de fromage. Finalement, ce n’était pas si mauvais…

Reproduire son environnement

Le but du jeu est simple : donner des indications à l’enfant pour stimuler son imagination et l’inciter à construire ou reproduire son environnement, en utilisant le contenu de son assiette. *Idéalement, ce jeu se fait avec des légumes et/ou des fruits frais et crus.

Voici quelques exemples :

  • Avec les bâtonnets de carottes, peux-tu me faire un soleil?
  • À l’aide d’une tomate cerise, de rondelles de concombre et de fromages, saurais-tu me faire un bonhomme?
  • À l’aide des moreaux de céleris, peux-tu me faire le nombre 4?
  • Etc.
Image de Annie Harvey

Maman de trois garçons, rédactrice Web et chroniqueuse.


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