Famille

Maman à la maison : entre le projet et la réalité...

Entre le désir d’être maman à la maison et la réalité de laisser tomber le boulot et tous les aspects positifs, certaines hésitent.

Normal, car la décision ressemble un peu à plonger dans l’inconnu avec de nouvelles variables et des investissements nouveaux. Pour englober tout cela, Mamanpourlavie.com a posé deux questions claires aux participantes. Voyez leurs  réponses honnêtes.

Quelle a été la plus grosse surprise positive?

Isabelle M.
Je pensais que ce serait beaucoup plus difficile que cela. Je pensais que je ne me serais pas senti aussi bien que je le suis présentement. Le vécu a vraiment fait tomber les préjugés que j’avais. Je suis vraiment tombée en amour avec le fait d’être maman. C’est presque une « drogue ». Plus on est avec nos enfants, plus on veut être avec eux, plus on ne peut plus s’en passer.

Julie B.
Je n’ai pas eu de grande surprise. Ma belle-sœur a une fille de neuf ans. Alors quand j’ai eu mon premier garçon, ça faisait déjà 5 ans que je la voyais faire. Mais, moi aussi, je me sens bien.

Mélanie G.
C’était en moi, je tripe vraiment avec mes enfants. J’ai beaucoup de plaisir!

Isabelle D.
La plus grosse surprise a été le bien-être accru de toute la famille, le mien comme celui des enfants et de mon conjoint. Et je me suis rendu compte aussi que c’est contagieux : plus il y avait des enfants autour de moi, plus j’aimais cela.

Quelle a été la plus grosse surprise négative?

Isabelle D.
La fatigue! Je ne m’attendais pas à être aussi fatiguée et que c’était si demandant. C’est de la belle fatigue, mais tout de même. Je pensais avoir un peu plus de temps pour moi. On ne pense pas souvent que c’est demandant autant mentalement que physiquement.

Julie B.
L’isolement! Il faut que tu te forces à sortir de chez vous. Tout le monde autour de moi travaille. Les amies qu’on se fait sont souvent en congé de maternité alors au bout d’un an, c’est fini et il faut que tu recommences. Nos amies, on n’ose pas toujours les appeler, car elles travaillent ou sont occupées dans leur routine. Il faut donc se bâtir un réseau social différent. Nos mères et nos grand-mères n’avaient pas ce problème. Tout le monde sur la rue était à la maison. La culture de la corde à linge n’existe plus. On ne les voit pas, on ne les connaît pas et on ne les côtoie pas. Tout le monde court après son temps et on a perdu l’esprit de communauté. Donc, il faut sortir et aller vers les gens sinon on devient vite isolée. Quand les enfants sont petits, ça va bien avec les cliniques d’allaitement ou les entraînements avec bébé, mais quand les enfants vieillissent, c’est plus difficile. Je suis perfectionniste et j’ai tendance à vouloir être une « supermaman » : tout doit être propre, le frigo doit être plein, je dois faire des activités de développement moteur avec les enfants, etc. Je me sens coupable de ne pas en faire beaucoup, donc je roule énormément. J’essaie de ralentir, mais j’étais perfectionniste avant dans mon travail et là je le suis tout autant dans mon rôle à la maison.

Mélanie G.
Une autre surprise négative est que j’ai réalisé que je m’éloigne de certains amis qui travaillent parce qu’on n’a plus la même vie. Parfois certains petits commentaires blessent, comme « On sait bien toi tu ne travailles pas » ou « Tu n’as pas besoin de vacances ». Je trouve aussi difficile de rencontrer des gens.

Révisé en novembre 2009

Image de Nadine Descheneaux

Autrice jeunesse et conférencière.


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