Ressentir du stress, c’est tout à fait normal ! Toutefois, votre enfant doit apprendre à le gérer afin qu’il ne se transforme pas en peur, en panique ou en anxiété. Plusieurs enfants maîtrisent facilement leur stress, d’autres non. En tant que parent, vous pouvez (et devez) aider votre enfant. Voici quelques trucs.
Observation et écoute
Rares sont les enfants qui vous diront de but en blanc « Maman, je suis stressé, », d’où l’importance de surveiller les signes révélateurs. Il vous dira plutôt que ça ne lui tente plus d’aller au camp d’été, que ce sera « poche ».
Bien que le stress se manifeste de façon différente d’une personne à l’autre, certains signes devraient attirer votre attention :
- Maladies de peau (ex. eczéma) ;
- Problèmes de sommeil (insomnie et cauchemars) ;
- Mal de tête ou migraine ;
- Mal de ventre ou nausée ;
- Bégaiement ;
- Irritabilité, sautes d’humeur, agressivité ;
- Perte d’appétit.
De plus, demandez-lui de vous parler de ses inquiétudes. Vous pourrez ensuite trouver des solutions.
Détente et relaxation
Un événement le stress en particulier ? Proposez-lui quelques exercices de relaxation. Par exemple, il peut visualiser la finale de son tournoi de soccer. Il se verra arriver au stade, se changer dans le vestiaire et rigoler avec ses coéquipiers, marcher vers le terrain, se réchauffer, faire des passes, compter des buts…
Il a du mal à s’endormir? Écouter de la musique relaxante ou effectuer des exercices de respiration pourrait l’aider.
Amour inconditionnel
L’amour que vous portez à votre enfant ne dépend aucunement de ses résultats scolaires ou de ses prouesses sportives. Rassurez-le à ce sujet et expliquez-lui que les efforts qu’il déploit sont beaucoup plus importants que les résultats. L’essentiel, c’est qu’il donne toujours le meilleur de lui-même.
Vous pouvez faire un parallèle avec votre travail et lui décrire une situation où vous avez travaillé très fort sans obtenir le résultat souhaité. Pourtant, votre patron ne vous a pas chicané et encore moins mis à la porte.
Sommeil bienfaisant
Bien des soucis disparaissent, comme par magie, après une bonne nuit. De plus, le sommeil favorise le calme et la bonne humeur.
En terminant, rappelez-vous que votre rôle consiste à soutenir votre enfant. Même si le voir souffrir vous crève le cœur, il faut résister à la tentation de le surprotéger. Il doit être exposé à des agents stressants pour apprendre à les gérer seul. Bien sûr, il sait que vous serez toujours là pour l’aider s’il a besoin de vous.
Publication initiale juillet 2018