Seuls les nouveau-nés de moins de sept jours ne sont pas acceptés à bord des avions. On estime qu’un bébé peut prendre l’avion à partir de l’âge de trois semaines. Jusqu’à l’âge de deux ans, il peut voyager sur les genoux de l’un de ses parents en ne payant que de 10 % à 30 % du prix d’un billet adulte.
Pour un décollage en douceur
Avant le décollage, un agent de bord donne aux parents des consignes de sécurité sur la façon de bien tenir l’enfant au décollage. Par la suite, l’agent pourra éventuellement lui installer un hamac ou un lit.
Pour pouvoir bénéficier de ce service (il y a parfois plus de bébés dans l’avion que de petits lits), faites-en la demande au moment de la réservation ou au plus tard lors de l’enregistrement. On vous attribuera alors des sièges qui permettent l’installation de petits lits fixés sur l’une des parois intérieures de l’appareil. Sinon, demandez un siège côté couloir, plus pratique si vous devez vous lever fréquemment pour aller changer la couche de bébé dans les toilettes de l’avion ou le bercer en marchant pour l’aider à dormir.
Au moment du décollage, pensez à lui donner le sein, un biberon ou une tétine à sucer afin que ses tympans ne le fassent pas trop souffrir.
À mettre dans ses bagages
Sachez qu’un bébé a droit à son propre bagage en cabine. Mettez ses aliments (eau, lait, petits pots de purée dans leur emballage commercial) dans un sac plastique transparent que vous pourrez montrer facilement et rapidement aux agents de sécurité avant l’embarquement.
Prévoyez des couches en quantité suffisante et une tenue de rechange pour vous et l’enfant au cas où celui-ci vomirait, par exemple. Les toilettes des avions sont pourvues de tables à langer.
À chacun son passeport
Notez que depuis 2001, les enfants canadiens – y compris les nouveau-nés – qui voyagent à l’étranger doivent avoir leur propre passeport valide avec photo. Il est également recommandé d’apporter l’acte de naissance de l’enfant afin d’éviter d’éventuelles confusions aux douanes si l’enfant n’a pas le même nom que le parent avec qui il voyage.
D’ailleurs, dans le cas où un seul parent voyage avec l’enfant, prévoyez une lettre de consentement du parent absent. Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international propose sur son site Web un modèle de ce type de lettre que vous pouvez modifier selon vos besoins ou votre situation. Enfin, contactez le consulat ou l’ambassade de votre pays de destination pour savoir quels documents sont exigés (documents de divorce, ordonnance de garde, certificat de décès si l’un des parents est décédé, etc.).
Tiré du Guide pratique du voyageur, Protégez-Vous et Office de la protection du consommateur, 2011