Après un choc à la tête, une suite d’évènements neurochimiques et neurométaboliques s’enchaînent et les symptômes peuvent mettre jusqu’à une dizaine de jours avant de faire leur apparition. Malheureusement, ils prennent un peu plus de temps avant de se dissiper complètement.
- 25% se disent sans symptôme après 15 jours
- 50% se disent sans symptôme après 26 jours
- 75% se disent sans symptôme après 45 jours
- 90 % se disent sans symptôme après 90 jours (3 mois)
Des symptômes similaires au TDAH
Maux de tête, étourdissements, nausées, fatigue, difficulté à trouver ses mots, lenteur au niveau de la pensée, diminution du temps de concentration, irritabilité, impulsivité et manque d’initiative sont du nombre des symptômes reliés au traumatisme crano-cérébral léger (TCCL).
Plusieurs des symptômes mentionnés précédemment peuvent facilement être confondus avec ceux du trouble du déficit de l’attention (TDAH). On pense, entre autres, à l’impulsivité et l’incapacité à se concentrer.
Il est rapporté que les enfants ayant eu 2 TCCL en moins d’un an, ou 3 TCCL qu’importe le délai, son plus exposés aux dangers d’un mauvais diagnostic de TDAH. C’est pourquoi, des questions relatives aux antécédents de commotions cérébrales doivent être considérées par le médecin traitant.
Louper un TTCL à cause d’un TDAH
À contrario, un traumatisme crânien peut passer sous silence à cause d’un TDAH ou d’un trouble d’apprentissage, du comportement ou de l’humeur. Et c’est d’autant plus malheureux lorsque l’on sait que les jeunes qui vivent avec un trouble du déficit de l’attention son plus enclin (26% contre 17%) à subir un TTCL.
Des conséquences plus grandes chez l’enfant TDAH
Il est démontré que les jeunes qui vivent avec un TDAH subissent plus fortement les contrecoups d’un TTCL. En effet, leurs symptômes apparaissent plus intenses. On dénote souvent une baisse du temps de concentration, un impact sur la mémoire et une augmentation significative des symptômes d’inattention. Toutes tranches d’âges confondues, les adolescents seraient les plus affectés, en raison de leur cerveau en plein développement.
En définitive, il faut rester vigilants au moment de faire évaluer un enfant pour le TDAH et mettre en lumière tous évènements qui pourraient fausser les résultats. De la même manière, il faut redoubler de prudence et ne pas hésiter à consulter un médecin si notre enfant TDAH a reçu un impact à la tête, question de ne pas confondre ses symptômes quotidiens avec ceux d’un traumatisme crânien léger.
Sources : Association des traumatisés crano-cérébraux de la Montérégie, Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, Children’Hospital of Philadelphia.