Le VPH est une infection très fréquente et environ 80 % des adultes actifs sur le plan sexuel y auront été exposés dans leur vie. Le virus est souvent asymptomatique, et est associé à l’évolution du cancer du col utérin et aux verrues génitales et anales.
En juin 2006, la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis a approuvé la commercialisation d’un vaccin contre le VPH, connu sous le nom de Gardasil, à l’intention des femmes âgées entre 9 et 26 ans. Ce vaccin particulier travaille contre les quatre souches du VPH (6, 11, 16 et 18) les plus couramment associées aux verrues génitales et anales, ainsi qu’au cancer du col utérin. Le coût aux États-Unis sera d’environ 360 $ pour les trois doses. Dans le cadre d’essais cliniques, le vaccin contre le VPH s’est avéré entièrement efficace pour prévenir le cancer du col à partir des souches du virus. Gardasil est également efficace pour réduire de façon considérable l’évolution des verrues génitales et anales.
Le 18 juillet 2006, Santé Canada a approuvé le même vaccin à l’intention des jeunes Canadiennes âgées de 9 à 26 ans. Au Canada, environ 1 400 Canadiennes recevront un diagnostic du cancer du col cette année et 400 décèderont des causes du cancer du col utérin. À grande échelle, des milliers de Canadiens feront face au diagnostic socialement difficile de verrues génitales. Le coût pour chacune des trois doses du vaccin s’élèvera à environ 135 $ CAN. Idéalement, les trois doses du vaccin devraient être administrées avant l’exposition au virus (c’est-à-dire avant de devenir sexuellement actif).
Source : Masexualite.ca , septembre 2006