Premiers symptômes
Les symptômes du cancer du sein sont variés, mais les médecins suggèrent aux femmes de palper leurs seins régulièrement pour y déceler une éventuelle masse dure et indolore. Les autres symptômes énumérés sur le site de la Société canadienne du cancer sont les suivants :
- Masse à l’aisselle;
- Changement de la taille ou de la forme du sein;
- Changement de la peau;
- Changement du mamelon.
Dépistage
En 2013, les chercheurs ont découvert plusieurs responsables des cancers du sein, dont une protéine qui joue un rôle clé dans le développement des métastases, la principale cause de mortalité de celles qui en sont atteintes. Ces découvertes devraient faciliter la détection précoce des cancers, d’abord chez les femmes à risque, puis, dans quelques années, dans l’ensemble de la population.
Nombre de femmes atteintes du cancer
En 2017, 26 300 femmes ont reçu un diagnostic de cancer du sein, ce qui représente 25 % de tous les nouveaux cas de cancer. En moyenne, c'est donc 72 Canadiennes par jour qui ont reçu un diagnostic de cancer du sein.
Taux de survie
Même si la maladie inquiète toujours, le taux de rémission augmente d’année en année et le cancer du sein n’est plus la maladie fatale et redoutable qu’elle était il n’y a pas si longtemps. Aujourd’hui, c’est environ 88 % des femmes qui survivent au-delà de cinq ans après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein. Après le cancer du poumon, c’est quand même le type de cancer qui cause le plus de décès auprès des Québécoises et les statistiques démontrent que chaque semaine, 100 Canadiennes succombent à la maladie!
À travers le monde
Le cancer du sein est surtout présent dans les pays industrialisés. Plusieurs facteurs expliquent cette situation. D’abord, les femmes des pays industrialisés sont exposées à davantage de pollution et de stress, la population y est vieillissante et le dépistage y étant beaucoup plus courant, on y trouve bien plus de tous les types de cancers.
L’allaitement
Le célèbre magazine scientifique The Lancet a publié une étude très approfondie révélant que l’allaitement diminuait de 4,3 % les risques de développer un cancer pour chaque année d’allaitement. Pour sa part, une étude espagnole démontre que les femmes qui allaitent pour une période de plus de 6 mois repoussent de dix ans leurs risques de souffrir d’un cancer du sein.
L’âge
La grande majorité des cancers du sein sont diagnostiqués chez des femmes de plus de 50 ans (82 %).
La pilule
Depuis quelques années, la pilule et les estrogènes sont associés au cancer du sein. En effet, pour certains chercheurs, il semblerait que les contraceptifs oraux augmentent le risque de cancer du sein, du col de l’utérus et du foie, mais qu’ils réduisent les risques de cancer de l’ovaire et de l’endomètre. Toutefois, ces risques seraient seulement accrus chez les jeunes utilisatrices et ces conclusions ne font pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique.
Pourquoi un ruban rose?
Le premier ruban à avoir été utilisé pour sensibiliser les gens est le ruban jaune qu’une Américaine, inspirée d’une chanson, attachait aux arbres dans l’espoir de voir son mari, otage en Iran, revenir. Le ruban rouge a pris toute la place au cours des années 80, pendant la sensibilisation au virus du SIDA, et, depuis, des rubans de toutes les couleurs sont utilisés afin de démontrer notre appui à diverses causes. Dans le cas du cancer du sein, la couleur rose a été choisie parce que c’est la couleur associée aux filles à la naissance et que le cancer du sein est principalement une maladie de femmes.
Les dons
Chaque année, des produits « rubans roses » sont vendus par de nombreuses compagnies et entreprises. Si le geste est parfois critiqué pour son côté mercantile, il apporte quand même, chaque année, des millions de dollars à la cause. Cet argent est investi dans la recherche et ces initiatives rappellent aux femmes que la prévention est importante.