Prendre une pause
Dès que vous sentez la colère monter en vous, arrêter ce que vous êtes en train de faire. Éloignez-vous de ce qui vous énerve : vous arriverez ainsi, plus facilement, à recouvrer votre calme. Par exemple, si vous êtes en voiture, arrêtez-vous sur l’accotement. Au travail, sortez quelques minutes pour prendre l’air. Parfois, le simple fait de changer de pièce aide à faire descendre la vapeur.
Respirer
Lorsque vous êtes en colère, votre rythme cardiaque s’accélère : essayez donc de le ralentir en contrôlant votre respiration. Prenez de longues et profondes inspirations. Essayez de concentrer toute votre attention sur vos inspirations et vos expirations, jusqu’à ce que votre rythme cardiaque se calme enfin. La pratique du yoga, de la danse ou de la méditation pourrait vous être bénéfique.
Faire de la visualisation
Si le fait d’être dans une autre pièce et de respirer profondément ne réussit pas à vous calmer, essayez-vous à la visualisation, en vous propulsant dans un « endroit heureux ». Imaginez-vous sur la plage, sentez la chaleur du soleil sur votre peau, l’odeur et le bruit uniques de la mer, le goût sucré de la Piña Colada bien fraîche... Vous pouvez aller n’importe où : l’important, c’est que vous y soyez bien. Ne revenez ici-bas que lorsque vous vous sentez calme à nouveau.
Forcer le positif
Plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsqu’on est en colère. Pourtant, se forcer à voir le positif d’une situation, même désagréable, fait énormément de bien. Vous pouvez même pousser un peu l’exercice, en vous efforçant de rire de la situation. Ceci vous aidera à passer à autre chose, tout en vous permettant de mieux gérer vos émotions si, dans le futur, une situation similaire se représente.
Parler avec une personne de confiance
La colère persiste? Parlez-en avec une personne de confiance. Parfois, le simple fait de dire à voix haute ce qui nous frustre a pour effet de dédramatiser la situation. De plus, verbaliser permet de prendre une certaine distance et d’y voir plus clair.
Faire du sport
Saviez-vous que les endorphines engendrées par l’exercice physique peuvent vous aider à vous calmer? De plus, le simple fait de bouger est un excellent exutoire pour votre colère. Faire du sport régulièrement permet en effet d’évacuer le trop-plein d’énervement ou de stress. On le dit, après tout : un esprit sain dans un corps sain!
Apprendre à lâcher prise
Lâcher prise : encore une fois, voilà quelque chose de plus facile à dire qu’à faire, mais indispensable! Restructurez votre manière de voir la vie, en vous accordant, entre autres, le droit à l’erreur. Par la même occasion, accordez-le aux gens de votre entourage. Faites le point sur toutes les fois où vous vous êtes mise en colère. Questionnez-vous sur la pertinence de se mettre dans un tel état. Vous constaterez qu’au minimum, une fois sur deux, la colère n’était pas justifiée.
Changez votre vision du monde : les autres ne sont pas tous contre vous. Essayez de voir et comprendre leur point de vue, en vous mettant à leur place.
Écrire
L’écriture procure énormément de bien. Tenez donc un journal intime. Lorsque vous vivez une situation embêtante, écrivez à propos de ce que vous ressentez, de vos réactions, de celles de l’autre personne. Pourquoi cette situation vous a-t-elle chamboulée à ce point? En plus de vous aider à y voir plus clair, vous pourriez vous y référer plus tard, si une situation semblable se présentait à nouveau.
Soyez honnête : c’est votre journal intime, et à l’intérieur de celui-ci, le jugement n’existe pas!
Trouver un passe-temps
Il n’y a pas que le sport qui fait du bien : plusieurs activités, lorsque pratiquées sur une base régulière, permettent de se détendre et, donc, d’être moins assujettie aux colères. La peinture, la poterie, le tricot, le dessin, la musique ou la lecture… Essayez de vous accorder du temps pour vous, chaque jour.
Consulter un professionnel
Si rien n’y fait, et que vous avez l’impression d’être toujours frustrée ou en colère, consultez un professionnel de la santé, qui saura vous référer et vous éclairer.