Papa

David Pelletier : un papa en or

David et Jamie

Cependant, la structure, la routine à laquelle on s’est plié Jamie et moi dans notre profession nous sert comme parents. La communication qu’on a établie avant la naissance est aussi un gros plus. Ça fait 10 ans qu’on patine ensemble, qu’on se comprend et qu’on se fie l’un à l'autre. L’arrivée d’un enfant, c’est stressant pour un couple. Mais comme on communique facilement, comme on savait déjà comment se partager les tâches, ça nous a beaucoup aidés. On sait aussi que pour arriver à un but, ça prend du temps. Devenir champions olympiques, c’est une affaire de 20 ans qui demande des ajustements constants. On peut avoir un plan qui ne tient plus la route à cause de mille choses, et on est capable de s’ajuster comme parents parce qu’on l'a toujours fait comme athlètes.

Avez-vous de la pression pour avoir un deuxième enfant?

Oh oui! La société est faite comme ça. Tu as une blonde : quand est-ce que tu te fiances? Tu te fiances : quand est-ce que tu te maries? Tu te maries : quand est-ce que vous aurez un enfant? Tu as un enfant : quand est-ce que vous allez en avoir un autre? Si on en a deux, on se fera demander c’est quand le troisième! Qui dicte ça? Qui dit qu’un enfant, ce n'est pas assez? Les gens veulent bien faire, mais nous on va aller à notre rythme. Pour l’instant, on adore ce que nous avons. Ensuite, on veut continuer d’apprendre à être de bons parents et il nous faut reprendre le travail aussi! J’ai deux frères avec qui j'ai un peu plus de 3 ans de différence, c’est bien… que le premier soit propre avant que le deuxième arrive serait une excellente chose! Jesse n'est pas encore propre, mais ça s’en vient.

J’ai compétitionné toute ma vie, je n'ai pas besoin de compétitionner avec mon enfant en plus! Alors, les pressions des autres parents pour savoir si mon enfant va parler avant l'autre, s’il va marcher avant ou après, qui sera propre le premier… Tout naturellement, beaucoup de parents se lancent dans le jeu des comparaisons. J'essaie de ne pas embarquer là-dedans, même si moi aussi j'ai mes fiertés de papa! Toute ma vie, je me suis mis de la pression pour devenir le meilleur dans ce que je faisais, je ne veux pas que mon enfant vive ça. Si c’est ce qu’il veut, ça viendra de lui, pas d’une pression de l'extérieur, et encore moins de moi.

Si un jour il choisit le patinage artistique, ce n’est pas moi qui l'aurai poussé là-dedans. Avoir un père et une mère champions olympiques dans le même sport, c’est une pression que je ne lui souhaite pas.

On vient de vivre des Olympiques. Que pensez-vous de l’influence d’un événement aussi important sur les enfants?

C’est la meilleure source d‘inspiration qui soit pour les jeunes! Jamie et moi avons été inspirés par les Jeux olympiques de Calgary de 1988. Il n’y a pas mieux qu’avoir les Olympiques dans son propre pays pour ça. Même si j'étais de la Gaspésie, je savais que les Olympiques étaient dans MON pays et ça m’a inspiré profondément. Je patinais en simple à ce moment-là et c’est à ces Jeux que j'ai découvert le patinage en couple avec les champions russes Grinkov et Gordeeva. Je n'avais jamais rien vu de tel. De voir un homme lever et lancer une patineuse dans les airs, j’avais trouvé ça cool!

Je suis certain que les Jeux olympiques de Vancouver ont inspiré des milliers, des millions de personnes à pratiquer un sport. Je lisais récemment que les inscriptions pour le patinage courte piste et le ski acrobatique ont quadruplé depuis Vancouver parce qu’ils ont vu Charles Hamelin, Alexandre Bilodeau et nos autres champions. Je trouve ça merveilleux! Grandir dans le sport, ça peut t’apprendre la vie d’une merveilleuse manière.

Comment guide-t-on un enfant inspiré?

L’important, c’est d’exposer un enfant à un peu tout : la culture, les arts, le sport… Le travail d’un parent, c’est d’exposer son enfant à tout ce que le monde a à offrir et après ça, de le laisser choisir une discipline vers l’âge de 13 ou 14 ans. Si on expose un enfant à un sport de haute performance trop jeune, tu vas le brûler. Mes amis patineurs ont pour la plupart commencé à patiner l’été à 7 ou 8 ans. Moi, j'avais 12 ou 13 ans. Donc jusque là, j’avais mes étés pour moi, pour en profiter, pour être en vacances, alors que mes amis étaient brûlés de ne faire que ça, patiner. J’ai joué au Volley-ball, au hockey, au badminton… J'ai fait beaucoup de sports avant de me concentrer dans le patinage. Il ne faut jamais oublier que dans Jeux olympiques, il y a le mot JEUX. Le sport, ça reste un jeu, il faut donc y prendre plaisir avant tout. Tant que tu t'amuses et que tu en tires des leçons de vie, tu le fais pour les bonnes raisons.


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