Lorsque Maude a interdit à son garçon de 10 ans de construire un tunnel de neige, ça a été la crise. À un point tel qu’elle s’est demandé si elle n’était pas trop stricte. Si tous les autres enfants ont la permission, pourquoi pas lui?
« C’est sûr qu’on entend plus souvent parler des accidents en traîneau ou en ski, mais il y a un réel danger avec les constructions de neige », affirme Martin Grant, spécialiste en médecine familiale à la Clinique de services santé Rosemère. Pour ce dernier, il n’y a pas de doute, on devrait faire davantage de prévention chez les jeunes… et privilégier les forts à ciel ouvert, sans tunnel.
Un accident est si vite arrivé
Lorsqu’un tunnel ou un fort s’effondre sur quelqu’un, il faut faire vite. En plus du poids écrasant de la neige, l’air disponible pour respirer est très limité. « Le manque d’oxygène va entraîner un arrêt cardio respiratoire, puis la mort. Je n’ai pas de laps de temps précis, mais ça peut être très rapide », mentionne Dr Grant.
Pour éviter le pire, il faut avoir un espace assez grand, qui permettra de respirer. C’est la chance qu’ont eue deux garçons de Newburgh, dans l’État de New York, en 2014. « Les garçons pouvaient respirer et bouger sous la neige, car un dôme s’était formé au-dessus de leur tête », explique Dr Grant.
On n’est jamais trop prudent
Si fabriquer un fort demeure une des activités hivernales les plus appréciées des enfants, mieux vaut être prudent. Une mort par année, c’est assez. Ainsi, en plus de ne jamais construire de forts près d’une rue ou d’une entrée, les toits et tunnels sont à éviter.
Si la tentation est vraiment trop forte, PLAY SNOW est une option sécuritaire à considérer. Créée par un Québécois, cette structure de plastique permet de construire forts et châteaux de neige en toute sécurité.
Article écrit par Julie Chaumont