Forte de son nouveau regard de maman sur sa vie et sa carrière, Marie-Élaine Thibert n’en continue pas moins sa vie d’artiste. Tout en s’occupant de sa fille qu’elle aime tant, elle nous a parlé d’organisation, de craintes et de carrière.
Un retour progressif… pas si progressif
Quand Marie-Élaine Thibert a accepté un premier petit contrat après l’accouchement, Marie-Félix n’avait que trois mois. « Je pensais que ce serait facile, que je travaillerais de temps en temps, que je ne rentrerais pas trop tard… » Pourtant, les demandes ont commencé à se faire de plus nombreuses et elle s’est rapidement retrouvée de plus en plus occupée.
Marie-Élaine Thibert, qui se consacrait à sa carrière à temps plein avant l’arrivée de sa fille il y a 14 mois, a l’avantage de pouvoir choisir ses contrats : « Heureusement! Je sais que j’ai une belle carrière, un nom établi, je n’ai pas besoin d’être partout! Je peux me permettre de contrôler ce qui se passe et de refuser des trucs, pour ne pas refaire comme le dernier mois. »
Parce qu’il a été plus difficile ce dernier mois. En participant au magnifique Hommage à Brel qui a sillonné le Québec en janvier, elle a dû se séparer de Marie-Félix et elle s’est ennuyée un peu. « Au moins, je pouvais déjeuner avec elle la plupart du temps, mais quand je voyais d’autres enfants, je pensais toujours à elle! », nous confie la jeune maman.
Alors, en janvier 2015, quand les spectacles Hommage à Brel recommenceront, Marie-Félix fera probablement partie du voyage car non seulement maman ne veut pas s’ennuyer, mais en plus les artistes de la tournée sont tous tombés en amour avec la petite !
Crédit : Bébé Love par David Marien-LandryConsciente de sa chance
Marie-Élaine a toujours su s’entourer. Même sa maternité en fait foi. Quand elle doit quitter la maison pour de longues périodes, une nounou vient veiller sur sa fille adorée. Marie-Élaine dit que la nounou adore Marie-Félix et que Marie-Félix le lui rend bien.
Grâce à cette femme pleine de qualités, Marie-Élaine n’envisage pas encore d’envoyer sa fille à la garderie. « Ma nounou est aussi une bonne amie et elles s’aiment toutes les deux. Je me dis que ma fille socialisera avec les enfants de son âge un peu plus tard. »
Il faut aussi avouer qu’avec les horaires atypiques d’une chanteuse, une nounou qui peut accompagner papa et maman en tournée demeure la meilleure façon de ne jamais se séparer de son enfant!
Marie-Élaine rend également hommage à ses parents qui lui donnent un sérieux coup de main. « Ma mère et mon beau-père sont de bons grands-parents. Ma mère était ma meilleure amie quand j’étais plus jeune et c’est toujours quelqu’un sur qui je peux compter. J’ai de bons amis et de bons parents à qui demander conseil; c’est rassurant d’avoir le support de gens qui connaissent ça les bébés! »
Plus de place pour papa
Marie-Élaine nous a raconté que son chum prend souvent la relève pendant qu’elle travaille : « Ma tournée a permis à ma fille et mon chum de se rapprocher. Il n’était pas impliqué dans la tournée, alors il a pris la relève avec Marie-Félix. On partage vraiment bien les tâches, mon chum et moi! L’automne prochain, nous aurons peut-être des spectacles ensemble. Si c’est le cas, nous emmènerons la petite bien entendu. »
C’est une belle période pour Marie-Élaine qui profite à fond de sa vie de famille. « Mon chum et moi, on essaie de s’organiser et de partager les tâches. Malgré le travail et la vie de parents bien occupée, on se voit quand même beaucoup. Hier soir, on est allés souper en amoureux pour célébrer la St-Valentin un peu d’avance, mais on est vraiment bien chez nous, on ne ressent pas le besoin de sortir à tout prix. »
Nous avons donc parlé à une Marie-Élaine comblée qui a trouvé un parfait équilibre entre la vie de maman et la vie de chanteuse. C’est ce qu’on appelle une conciliation travail-famille réussie!
Marie-Élaine Thibert sera encore une fois marraine du Salon Maternité Paternité Enfants cette année, pour la 22e édition du salon à Montréal du 10 au 13 avril et pour la première fois à Québec du 2 au 4 mai.
