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les recits daccocuhements...

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Oskare

Inscrit le :
29 août 2009

Posté le: 11 mai 2010 08:46:24 EDT  
Voici le récit de la naissance de ma petite Éliane! Nous avons eu de la difficulté mais au bout du compte, tout s'est bien passé.

Le 17 avril 2010, mon rendez-vous de suivit de grossesse avec mon médecin, elle me dit que je suis dilaté a 4 et mon col effacé à 75%. Mon prochain rendez-vous étant le 27 avril, elle me dit qu'on risque de se voir une dernières fois à la clinique avant l'accouchement, mais pas plus! Ma DPA était le 10 mai.

Le matin du 24 avril, je me suis réveillé avec des contractions, légères et espacées. C'était la fête de ma soeur et elle m'avait demandé comme cadeau d'accoucher à cette date, alors j'espérais fort fort que les contractions continues et s'accélèrent ! Finalement, non. Alors mon chum et moi on s'en va souper avec ma famille, mais je me sentais mal toute la journée et je perdais beaucoup de mon bouchon muqueux, alors mon chum m'a mit au repos forcer Laughing .

Le 25 avril, toute la journée je me sentais mal à l'aise, et j'avais de plus en plus de contractions mais elles étaient très irrégulières. Je dois avoir prit 3 bains ce jour-là pour essayer de calmer la douleur, parce que les contractions étaient assez fortes. En soirée, les contractions étaient aux 8 minutes, puis aux 6. J'ai apellé à la maternité et on m'a dit d'attendre qu'elles soient aux 5 minutes pendant au moins 2 heures avant de me présenter. Finalement je réussi à m'endormir, mes contractions étant aux 6 minutes mais moins fortes.

Dans la nuit du 25 au 26 avril, vers 2h20, je me réveille parce que j'ai l'impression de faire pipi dans mon lit? Je me lève, et là je perds mes eaux !!!! Je réveille mon chum, il se lève et s'habille en 30 secondes top chrono (assez vite pour me dire de me dépêcher ahah) et on s'en va à l'hôpital. Mon chum était tellement stressé, il pensait qu'on aurait pas le temps de se rendre parce que tout les feux de circulations tombaient rouges ! Dans l'auto je n'avais pas de contractions, j'étais très calme (ça m'a surprit!).

On arrive à la maternité un peu avant 3h00 du matin, et là ça fait mal !! Je commence à avoir des contractions très fortes, environ aux 4 minutes, et j'ai vraiment mal! On m'offre l'épidurale, je dis oui. L'infirmière vérifie mon col, je suis dilaté à 4 cm mais effacé à 100%. Je perds énormément de liquide amniotique, je me disais en moi-même que j'étais en train de dégonfler !

À 6h00, je reçois enfin mon épidurale ! Ouf le soulagement! Je me suis même endormi jusqu'à environ 9h00.

À 10h30, mon col est complètement dilaté, je peux enfin pousser ! Pousse, pousse, jusqu'à Midi. Le bébé descend pas. Son rythme cardiaque est bon, le mien aussi, mais elle ne descend pas. Mon médecin me dit de me coucher sur le côté gauche, d'arrêter de pousser, que ça va aider ma fille a descendre. On me laisse comme ça de midi à 14h00.

À 14h00, le bébé est un peu plus descendu mais pas beaucoup. On me dit de recommencer à pousser. Je pousse jusqu'à environ 16h30. Là on m'annonce que le travail est trop long, que le bébé descend pas. On me dit que pour l'instant le bébé va bien mais que si on continue, on risque de devoir prendre les forceps, et que le travail trop long peut être mauvais pour ma fille. C'est là qu'on me dit ce que je ne voulais vraiment pas entendre : « Vous allez en césarienne ». Je me tourne vers mon chum, je le vois qui se retient de ne pas pleurer, et je vois que ça lui fait peur !

Donc on me descend au deuxième étage, au bloc opératoire. Mon chum essai de me rassurer, il sait combien ça me fait peur la césarienne! Tout au long de ma grossesse, je disais toujours que je pouvais tout endurer, mais que je ne voulais absolument pas de césarienne! Pendant qu'on me descendait au bloc, je n'arrêtais pas de penser à mon plan de naissance, et j'avais vraiment beaucoup de peine.

Je suis entrée au bloc, mon chum se changeait. Tout le long avant qu'il revienne je disais aux 5 secondes « Commencez pas avant qu'il arrive ». Finalement il est arrivé. On a eu un petit problème avec l'anesthésie... Pour épargner les détails, je vais juste dire que ça été très... Douloureux.

Au final, ma fille est née à 18h13, 8.5lbs, 20 pouces, à 38 semaines de grossesse ! La pauvre petite avait un gros bleu sur la joue, parce que le médecin a eu de la misère a la sortir : ( Mais elle est en bonne santé, et c'est tout ce qui compte à mes yeux! 

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émaga

Inscrit le :
17 sept. 2007

Localisation :
St-Constant

Posté le: 30 avril 2010 12:45:24 EDT  
tu peux toujours aller t'inscrire dans un groupe de maman pour en discuter avec elles. Certaines en sont à leur premier et d'autre on plus d'expérience, c'est l'endroit idéal pour partager tes émotions face à ce grand jour!! 

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brindsoleil

Inscrit le :
20 févr. 2010

Posté le: 30 avril 2010 11:28:42 EDT  
Salut les filles !! Eh bien.. je suis Mylene enceinte de BB1 .... et jai un peu peur de laccouchement !!! =S Jai entendu plein dhistoires.... pas tres agreables !!! Jai lu quelques recits Smile mais savez vous sil y a un forum pour des questions face aus douleurs, a la peur, etc ??? Merciii!!! Smile 

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émaga

Inscrit le :
17 sept. 2007

Localisation :
St-Constant

Posté le: 15 avril 2010 13:48:24 EDT  
Et je poursuis avec mon petit dernier;

Gabriel

Je dois d'abord dire que je l'attendais plus tôt celui là!! J'ai eu des pierres au rein à 32 semaines et la gastro à 35 semaines et les deux fois, j'ai bien cru que tu allais venir au monde à cause des contractions que cela causait?mais tu as tenu le coup, jusqu'à la date limite!!! Mardi le 26 février, à 40 semaine et 2 jours, j'avais un rendez-vous pour une induction, à ma demande car tu pesais déjà plus de 8 lbs selon les échographies et j'étais si énorme du ventre que beaucoup me croyait enceinte de jumeaux!!! Je n'en pouvais plus, j'avais mal aux côtes, au dos et du mal à respirer tant tu prennais de la place dans ta petite maman de 5p 1 !!!

Dimanche le 24 février 2010, 1h, 40 semaines;

Je me réveille car j'ai une contraction assez douloureuse. Je vais au toilette, tant qu'à être réveillée, autant en profiter pour vider ma vessie!!! Assise sur la toilette, j'ai une autre bonne contraction et je saigne. sur le coup, je ne pense pas que c'est arrivée lors de l'accouchement de ta soeur et j'ai peur d'avoir un décollement placentaire. j'appelle à la maternité où une infirmière me rassure en me disant que tant que je ne remplie pas une serviette à l'heure, je n'ai pas à m'inquiéter, ce n'est que mon col qui travaille alors c'est bon signe! Je retourne me coucher sur le côté gauche et je tente de me rendormir mais j'ai le coeur qui s'emballe, j'ai comme une poussée d'adrénaline!!! Une contraction...15 minutes...une contraction...13 minutes...une contraction...10 minutes...et je réalise assez vite que ça continue à se rapprocher avec une certaine régularité!!! Après avoir à peine attendu 45 minutes, je rappelle la maternité pour leur demander si selon eux, je devrais me préparer à partir. L'infirmière me demande combien de temps durent mes contractions...30 secondes...Alors, elle me conseille d'attendre, que ça pourrait être encore bien long et d'aller prendre un bain chaud, mais que si je veux, je peux venir à l'hôpital pour me rassurer. Mais mon instinct me dit de ne pas attendre...je réveille mon chum, lui dit d'appeler ma mère pour qu'elle vienne prendre soin de notre fille et je vais prendre ma douche rapido presto.
Pendant le peu de temps que dure ma douche, mes contractions sont passées aux 3 minutes!!! Je réalise que j'ai pris la bonne décision de quitter pour l'hôpital. Tu seras bientôt parmi nous!!!

2h30;
Nous quittons la maison en direction de l'hôpital. Je gère bien les contractions, je suis dans mon monde, dans ma bulle...ça pousse...En entrant dans l'hôpital, je refuse la chaise roulante et marche jusqu'à la maternité, pour être sûre de faire avancer le travail. Quand l'infirmière me voit arriver par mes propres moyens, si calme et sans bruit, comme un peu dans la lune ou mal réveillée, elle ne panique pas trop, m'installe dans ma chambre de naissance et sans trop de stress, vérifie l'état de mon col...pour se lever en catastrophe, et lancer un appel au poste de garde « vite!!! Elle est prête à pousser!!! Appeler le doc!!! » Je n'en reviens pas!! Je suis à 10 cm!!! Mon chum n'a même pas eu le temps d'enlever son manteau!!!

Le doc arrive, m'examine et crève mes eaux, mon col se referme un peu, juste un centimètre, et elle me dit de me coucher sur le côté gauche et qu'elle va devoir me quitter, elle est attendue pour une césarienne, elle me promet d'être de retour dans 20 minutes...et que si jamais je suis prête, les infirmières peuvent m'aider à accoucher aussi bien qu'elle. Je crois que ces 20 minutes sont les plus intense de ma vie!! j'ai mal, mon chum me masse le dos qui me fait souffrir, c'est comme si le bébé me poussait dans le dos!! quand le doc revient, elle me fait pousser, je suis prête, mais tu es en postérieur, ce qui est probablement la raison pourquoi j'ai aussi mal dans le dos. alors je pousse modérément dans l'espoir que tu places ta tête correctement, ce qui finit par fonctionner, mais je ne sais pas après combien de temps.
Ta tête s'engage et...horreur!!! Ton épaule coince dans mon os pubien!!! Les infirmières et le docteur me crie de pousser encore plus, plus fort, encore plus fort pendant que j'ai l'impression qu'elles essaient de m'arracher les jambes, de carrément me forcer à faire la split sur le dos pour changer l'angle de mon bassin pour te permettre de passer. Ça fait mal, c'est atroce et je sens ta tête qui est déjà à l'extérieur mais le reste ne veut pas suivre!!! Finalement, après je ne sais pas combien de temps d'intensité, de cris et de douleur, la doc qui tentait de tourner ta tête dans tout les sens pour te dégager réussi la manoeuvre!!! Tu es sorti, et tu es enfin dans mes bras!!! Ton petit bras qui était coincé est un peu engourdi, tu ne le bouge presque pas mais tout reviens à la normale quelques heures plus tard. Tu es déjà si fort, sur mon ventre tu soulèves la tête et me regarde!!!

Tu es finalement sorti au complet (!!) de mon ventre à 4h16!! Les infirmières n'en revienne pas; je n'ai même pas déchirée!!! Moins de 24 heures plus tard, nous quittions l'hôpital, mais j'ai eu besoin d'anti-douleur pour quelques jours pour mes douleurs... aux jambes!!!
   

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émaga

Inscrit le :
17 sept. 2007

Localisation :
St-Constant

Posté le: 15 avril 2010 13:03:25 EDT  
Bon ben, c'est mon tour!
Je n'ai pas une aussi belle plume que beaucoup de mamans qui ont écrit leur récit d'accouchement sur ce post, mais je vais tenter ma chance!! Ce sera la première fois que je vais raconter par écrit mon premier accouchement, alors pour ce qui est de la précision des heures, ce sera approximatif, je me rappelle seulement l'heure du début et de la fin!!!

Mariane


Dimanche le 17 juillet 2005, 13h, 36 semaines et 6 jours;
Je suis au téléphone avec ma mère. Elle me demande si je compte l'aviser lorsque je quitterai pour l'hôpital. je la contrarie énormément, mais pour moi c'est hors de question; Je tiens trop à ma bulle et à mon intimité, il est important pour moi, même si ça semble étrange, que personne d'autre que mon chum ne soit au courant. On dirait que j'ai peur que toute la famille se retrouve dans le couloir de l'hôpital à m'entendre crier durant les contractions. Mais bien sûr, je ne lui explique pas toutes mes émotions dans le détail, je lui fait seulement de la peine et sur ce, je raccroche.

Au moment où prend fin notre conversation, je sens un liquide chaud qui me coule entre les jambes. Je cours au toilette pour constater que ça y est, je viens de perdre mes eaux!!! Le coeur me débat, j'ai une incroyable poussée d'adrénaline et je regarde mon chum ( qui s'est empressé de me suivre lorsque je suis passée en courant devant lui en direction de la salle de bain!!) et je lui dit « c'est le moment, elle s'en vient! ». Nous sommes tout les deux en état de choc...oui, on savait qu'elle n'allait pas passer sa vie dans mon ventre, mais on ne s'y attendait pas si tôt!!!
Je fini de préparer mes valises pendant que mon chum saute dans la douche. Je prends soin d'apporter un sac à lunch avec des liquides, petite collation et tout ce qui faut pour tenir environ 12-18 heures, le temps qu'un premier accouchement doit durer en moyenne...

14h30;
Nous sommes arrivé à l'hôpital. Durant le trajet qui nous mène à la maternité, je perds beaucoup de liquide...ma serviette ne fournit plus et je ne retrouve trempée jusqu'aux genou!! Tout les gens que je croise ont un sourire en coin!! Pas compliqué de deviner où je m'en vais!! Je met la super jaquette bleu et m'installe pour l'examen. Si je me souviens bien, je suis dilaté à ce moment à 3cm, je n'ai que quelques contractions pas vraiment douloureuse mais qui sont régulière et se rapproche.

16h;
Le travail continue, les contractions s'intensifient mais je peux les gérer sans trop de problème. Je demande à l'infirmière qui voit l'intensité des contractions sur le moniteur si je dois m'attendre à ce que ça devienne vraiment beaucoup plus douloureux et elle me répond que certaines femmes n'ont pas de contractions plus intense que cela...pieux mensonge? Mon conjoint s'amuse à m'annoncer les contractions par le moniteur en même temps que je les sens monter!

17h45;
Les contractions deviennent encore plus intense, alors avant de perdre le contrôle, je demande à me rendre au bain. Je ne sais plus combien de temps que j'y suis resté, mais ça m'a semblé assez court; à un moment donné, j'ai réalisé qu'il y avait du sang coagulé dans l'eau (effet de l'eau chaude je crois, le sang coagulait tout de suite). Et les contractions deviennent atroce...par réflexe, je me suis retrouvé à quatre pattes dans le bain et j'ai demandé à mon chum d'appeler l'infirmière . L'infirmière et mon chum m'ont aidé à sortir du bain et m'ont enveloppé dans une grande couverture le temps de me rendre à ma chambre. Une préposée me suivait avec la moppe car je laissais derrière moi une trace de sang?

18h30;
C'est à peu près à cet heure là que je remet les pieds dans ma chambre. Je sais que l'infirmière va m'examiner, et j'ai peur car si elle me dit que je ne suis qu'à 6 ou 7 cm, toutes mes bonnes résolutions vont prendre le bord et je vais demander l'épidurale!!! Mes contractions étaient gérable, parce que j'avais une pause entre chacune d'elles pour me refaire des forces!! Mais là, il n'y a plus aucune pause, elles se chevauchent!!! Le verdict tombe; 9+!!!!! C'est le temps de m'installer pour pousser!!! Je n'y crois pas, enfin!!! Je vais bientôt te tenir dans mes bras, ma petite princesse tant désirée!!! Cela suffit à me redonner la force de poursuivre.

Le doc arrive, et je pousse...pendant combien de temps? Je ne sais pas trop...il me semble qu'ils m'ont dit que j'avais poussé pendant 45 minutes, ce qui est vraiment rapide pour un premier!!! Mais j'ai commencé en poussant mal, (je poussais de la face!!! Je me suis retrouvé avec le visage couverts de veines pétées!!! Et les yeux aussi!!!) J'ai finalement réussi à comprendre comment pousser comme il faut juste à temps pour éviter la césarienne, car le coeur de mon petit ange ralentissait trop pendant les contractions !!!

19h38;
Enfin, tu es sortie!!! Mais ils ne t'ont pas tout de suite déposé sur moi, ton apgar était trop bas, et tu ne pleurais pas, respirait difficilement...ça n'a heureusement duré que quelques secondes...quelques secondes mais qui m'ont paru durer des heures où tu étais sur la petite table à côté de moi, je ne te voyais pas, je ne t'entendais pas pleurer et j'ai eu peur, j'ai demandé à savoir ce qui se passait, et ils n'ont pas eu à répondre; tu as enfin pleuré et ils t'ont enfin déposé sur moi!!!Je n'ai rien senti du tout pendant que le doc me fesait mes points...ah!! l'amour est le meilleur analgésique!!! ( bon,ok!!J'ai eu juste trois points..!!)

Ce fut le coup de foudre avec ma belle petite princesse!!
   

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Alazia

Inscrit le :
29 déc. 2008

Posté le: 14 avril 2010 20:11:08 EDT  
À mon tour! Voici mon récit d'accouchement... C'est long! Petit détail: je suis maman solo, c'est pour ça qu'il n'y a pas de conjoint dans mon récit.

Mon petit Émile, tu as vu le jour le 18 novembre 2009
Voici le récit de ton arrivée dans ma vie

40 semaines de grossesse

15 et 16 novembre 2009
La nuit, les premières contractions douloureuses se font sentir, au rythme de 10 à 12, et ce, jusqu'au matin. C'est le début de la période de latence. Au fond de moi, je sais que c'est pour bientôt, mais j'ai encore cette curieuse impression que tu ne sortiras jamais, que tu habiteras mon ventre pour toujours. Les contractions cessent dès que je me lève pour la journée.

17 novembre 2009
Les contractions se poursuivent la nuit, et maintenant le jour aussi. Elles s'accompagnent de saignements qui m'inquiètent légèrement. J'appelle Karine, ma sage-femme secondaire, qui me propose de passer me voir en début d'après-midi pour m'examiner. Entre-temps, je pars prendre une marche avec ma maman. Pendant les deux heures que dureront notre promenade, une bonne dizaine de contractions me clouent sur place. Chaque fois, je m'arrête et trouve appui sur une rampe d'escalier, une borne fontaine, un arbre, tout ce qui se trouve à ma portée. Quelques personnes se retournent, me dévisagent. La visite de la sage-femme confirme mes doutes : les saignements résultent du travail que mes contractions effectuent sur mon col effacé à 50%. Aucun changement donc par rapport à mon rendez-vous de suivi de la semaine précédente. Je suis un peu déçue, compte tenu de la force des contractions des derniers jours. Karine m'avise que si mon travail actif s'amorce dans les heures qui viennent, je devrai appeler Cécile et l'autre Karine (la stagiaire de Cécile), car elle a assisté un accouchement la veille et n'a pas dormi depuis 3h de la nuit précédente. On se quitte là-dessus.

Nuit du 17 au 18 novembre 2009
Entre 1h30 et 4h30, de fortes contractions me tirent du sommeil. Cette fois, je sens que c'est beaucoup plus intense. Je prends un bain, puis deux, puis trois et quatre, tous entrecoupés de moments passés au lit, couchée sur le côté gauche, de séances sur le ballon. J'attends que les contractions deviennent régulières, en fréquence et en durée. Elles ne le deviendront jamais. Elles me secouent aux deux minutes, six minutes, quatre minutes, dix minutes, deux minutes pendant 30 secondes, 1 minute, 45 secondes. Les consignes de la sage-femme sont pourtant claires. L'appeler quand des contractions de 45 secondes à 1 minute sont aux cinq minutes depuis deux heures. Après trois heures, je me décide enfin à l'appeler, je sens qu'il est temps. Cécile me pose les questions usuelles. Je lui fais part de la situation. Elle semble hésiter à vouloir que l'on se rejoigne tout de suite à la maison de naissance. Elle me demande de la rappeler une fois que mes parents seront chez moi. Nous raccrochons.

J'appelle mes parents qui, depuis une semaine, sont constamment aux aguets. «C'est l'heure papa.» Deux minutes plus tard, Cécile me rappelle. Elle s'est ravisée et me donne rendez-vous à la maison de naissance à 6h. En attendant l'arrivée de mes parents, je termine difficilement ma valise.

5h15
Mes parents arrivent, et avant de partir, je me prépare un bagel au beurre d'arachide. Ma mère m'aide à m'habiller. Durant les 40 minutes que dure le trajet, les contractions s'intensifient. Ma mère m'aide beaucoup en me guidant dans ma respiration. Ça m'aide à me détendre.

6h Arrivée à la maison de naissance
Cécile m'installe dans la grande chambre turquoise dotée du bain tourbillon sur pied. La maison est déserte, j'ai l'étage à moi toute seule. Je perds mon bouchon muqueux en allant uriner.

Chambre turquoise de la maison de naissance

Elle m'examine. Mon col est dilaté à 1 cm et effacé à 100 %. Une vague de déception m'envahie, mais Cécile se fait encourageante. Elle m'affirme que la dilatation ne constitue pas le seul indice d'un travail qui avance bien. Le col est mou et très mince. Je suis sur la bonne voie. Cela dit, la période de latence se poursuit, et elle me propose de retourner chez moi jusqu'à ce que le travail actif s'enclenche. QUOI? Retourner chez moi? Faire 40 minutes de voiture aller, puis 40 minutes pour revenir plus tard? Secrètement, j'imagine très difficilement la perspective de bouger de là. Je suis fatiguée, j'ai déjà plutôt mal. Et comment savoir quand revenir? Mes contractions ne sont toujours pas régulières. Je sens que ma mère ne souhaite pas quitter la maison de naissance plus que moi. Avec Cécile, nous décidons d'attendre la fin de l'heure de pointe, le temps que je me repose un peu et de laisser les contractions faire leur oeuvre. Pendant les deux heures qui suivent, je m'étends, marche, fait du ballon.

8h Début du travail actif
Cécile remonte à la chambre pour m'examiner. Je crains que le travail n'ait pas suffisamment avancé, et qu'elle réitère l'idée d'un retour à la maison. Je m'en sens totalement incapable, et j'ignore pourquoi, mais j'ai l'impression qu'on me met un peu de pression pour que je retourne chez moi. Bonne nouvelle : je suis toujours effacée à 100% et dilatée à 3 cm. Bébé va bien. Il est bas. Mauvaise nouvelle : le col se rigidifie. Je suis trop tendue. Mes craintes l'emportent sur mes techniques de détente. C'est comme si j'avais tout oublié. Mais malgré des contractions toujours irrégulières en fréquence et en durée, le travail actif s'enclenche. Ça m'encourage. On me donne des gouttes d'homéopathie pour favoriser la détente et aider mon esprit à être moins « actif ».

9h20
Ma mère et moi sommes seules dans la chambre. Elle me propose de prendre un bain, ce que j'accepte, presque avec un peu de réticence. J'ai toujours l'impression étrange que l'on aurait préféré que je retourne chez moi. La chaleur de l'eau et la sensation d'apesanteur de mon ventre me font beaucoup de bien. J'y reste une bonne heure et demie. Les contractions sont vraiment très douloureuses, mais j'arrive à bien les gérer tout de même. Karine m'encourage, me complimente beaucoup, me flatte le cou, le dos, les bras.

Dans le bain

À 10h, Cécile revient dans la chambre pour m'examiner.
Je suis à 6 cm. Le coeur du bébé bat comme un charme. Un sourire se dessine péniblement sur mon visage. Ça avance, mais mon corps me fait si mal, comme s'il allait se briser en deux. Je sens une pression immense dans mes fesses. Ça pousse, mais je dois me retenir. On constate que la poche des eaux est très bombée. Ma mère et moi restons seules dans la chambre. À chaque contraction, je prends appui sur ma maman. Je tente de les gérer du mieux que je peux, mais je me sens de plus en plus tendue. Entre 10 h et 14 h, je retournerai une ou deux fois dans le bain. Pour me soulager, j'émets des sons de plus en plus graves. Un sentiment de peur m'envahit. La douleur m'apparaît de plus en plus anormale. On me donne des granules homéopathiques. Malgré tout, je me concentre sur les encouragements de Karine et ceux de ma mère. Vers midi, je suis plus calme, et je mange un yogourt.

13h
Bébé va toujours bien, mais moi, je sens la fatigue m'envahir. Les contractions se font encore plus intenses, et je n'arrive plus à bien les gérer. À partir de ce moment, chaque contraction s'accompagne d'un seul et unique cri : « Maman, j'ai maaaaaal! J'ai MAAAAL maman! Mamaaaan! » Cécile m'examine. Verdict : toujours à 6 cm, col très rigide. Je suis totalement découragée et dans les vapes. Je suis étourdie, j'ai mal au coeur. Je me sens à la merci de cette douleur devenue souffrance.

14h
Cécile et Karine me proposent de rompre les membranes, en m'expliquant que cela pourra accélérer le travail tout en intensifiant les contractions. J'hésite. Je veux que ça finisse, mais j'ai peur. J'ai vraiment peur. J'accepte. Je me couche sur le lit. Un piqué et un bidet sous mes fesses. Cécile entre le crochet dans mon vagin, et dès que la poche est rompue, de multiples contractions secouent violemment mon corps. Sans attendre, Cécile m'informe qu'elle a senti mon rectum plein. Du coup, elle me propose de faire un lavement. Je pleure. J'ai peur d'avoir encore plus mal, mais j'accepte sans trop broncher. Ma mère est à mes côtés, heureusement. Je me concentre sur sa présence. Au moment du lavement, j'ai une violente contraction. Cécile me demande de retenir le liquide dans mon rectum au moins cinq minutes, tandis que Karine m'encourage à accueillir la contraction, à dire « oui » à la contraction. PARDON? Impossible de faire les deux en même temps!! Pour qui me prenez-vous?!? Je leur cris « Chus pas capable! Chus pas capable! Ça coule, ça coule! » Je me tourne sur le côté. Seule ma mère semble me comprendre. En pressant le piqué contre mes fesses, elle me dit doucement « C'est pas grave, laisse-toi aller, c'est pas grave ». De peine et de misère, je me rends à la toilette.

Pendant ce temps, Cécile et Karine informent ma mère que l'on va attendre de voir si la rupture des membranes et le lavement feront effet avant d'envisager un transfert. Sur ces mots, elles se retirent dans une pièce au bout du couloir. De retour dans la chambre, une contraction me fend en deux. Je n'en peux plus. Je cris aux oreilles de ma mère : « NON! Je ne veux pas attendre. On part! Je ne peux plus attendre! MAMAAANN, j'ai maaaal, j'ai trop mal. » (Plus tard, ma mère me confiera que toute la journée, elle a dû faire preuve d'une grande maîtrise d'elle-même et de ses émotions pour arriver à me soutenir sans me faire sentir toute la peine qu'elle ressentait de me voir souffrir. Car, comme elle me le dira aussi, à ce stade-là, je n'étais plus en douleur, j'étais souffrante. Les sages-femmes elles-mêmes diront que ce n'était plus « normal ». Cécile et Karine bondissent dans la chambre aussitôt après m'avoir entendu crier le désir de partir pour l'hôpital. En 15 minutes, je suis habillée avec l'aide de ma mère, ma soeur porte tout mon bagage sur son dos et ses épaules et mon père m'ouvre la portière de la voiture. Entre-temps, j'ai une contraction dans l'escalier. Je croise les yeux désespérés de ma soeur qui me voit ainsi pour la première fois. Je suis émue, déçue. J'aurais aimé que l'on ne me voit pas comme ça, sans aucune maîtrise de moi-même. Au fur et à mesure que je me dirige vers la sortie de la maison de naissance, je vois s'éloigner de moi l'accouchement dont je rêve depuis des mois. J'ai tellement mal que j'éprouve de la difficulté à me concentrer sur mon bébé. Pendant plusieurs minutes (le temps de se rendre à l'hôpital), j'oublie que je suis en train d'accoucher. Je ne sens que le mal physique et psychologique qui me déchire.

15h45
Je suis dans la salle d'accouchement, soluté au bras, moniteur serré sur le ventre, C'est trop serré. j'ai mal. On m'examine. Toujours à 6 cm et bébé a remonté! Ma mère est toujours à mes côtés. Les sages-femmes se retirent dans le fond de la pièce. C'est ici et maintenant que prend fin leur pouvoir décisionnel. Je suis maintenant entre les mains du personnel hospitalier. L'infirmière, Rose-Marie, est une vraie perle. Elle m'avise que l'anesthésiste ne sera pas disponible avant 30 minutes. Trente minutes! Mon Dieu! Aussi bien dire une éternité! Je prends les contractions appuyée sur ma maman, dans l'attente d'un soulagement. On finit par me donner du Fentanyle (médicament parent de la morphine). Je suis dans les vapes. L'anesthésiste arrive 15 minutes plus tard, et je reçois enfin la péridurale. Je suis à la fois soulagée et profondément déçue. Déçue d'être là, dans cet environnement froid, médical, de vivre tout le contraire de mon rêve, et déçue de moi. Pourquoi suis-je incapable de supporter cette douleur? Que m'a-t-il manqué pour ne pas réussir à accoucher naturellement? Ai-je manqué de préparation? Est-ce ma faute? Pourquoi avoir été si anxieuse, si peureuse? Je ne comprends plus rien. Mon enfant s'en vient, et pourtant, je pleure toute ma peine de ne pas y arriver par moi-même. Je ne comprends plus ce qui m'arrive. J'en ai la gorge serrée maintenant juste à l'écrire, à le revivre.

16h30
La péridurale commence à faire effet, mais d'un seul côté. Je sens encore les contractions à droite. Rose-Marie me tourne sur le côté droit pour que le médicament circule mieux et finisse par me soulager totalement. Mes sages-femmes quittent l'hôpital pour aller manger, et demandent qu'on les appelle au moment de la poussée.

17h30
Je demande à voir ma soeur. Je n'ai aucun souvenir de ce que nous nous sommes dit. Puis, je demande à voir mon père. Quelques phrases de notre conversation me viennent à l'esprit : « Papa, je suis tellement déçue; es-tu déçu de moi? J'aurais tellement aimé que les choses se passent autrement. J'avais trop mal papa, j'avais beaucoup trop mal. J'ai mal papa. Pourquoi c'est comme ça? Pourquoi? Pourquoi? » Plusieurs jours plus tard, je lui ai demandé de m'en dire plus sur notre conversation. D'incontrôlables sanglots l'ont alors secoué. « Je ne suis pas capable d'en parler. C'est trop dur pour moi d'en parler maintenant ». Ma mère me dira plus tard que voir son enfant souffrir a été pour lui très pénible.

18h
La résidente vient m'examiner. Je suis complète. Je n'en reviens pas. Je suis soulagée. Maintenant, je ne sens plus rien, et je tremble de partout. Tout le monde s'affaire dans la chambre pour me préparer à pousser. Ma mère appelle Cécile et Karine, qui décident de finir de manger avant de s'en venir. Après tout, pour un premier bébé, la poussée peut durer jusqu'à trois heures! Ma mère avertit aussi mon père et ma soeur qui s'installent pour attendre un bon bout de temps.

Je pousse une première fois. On voit déjà la tête! Tout le monde me félicite. Je pousse bien. Une lueur d'espoir éclaire mon visage. Mais sur le moniteur, une inquiétude. Mon bébé... son coeur bat dangereusement lentement. Il faut sortir mon enfant de moi aussi rapidement que possible. Branle-bas de combat dans la chambre. Une seconde infirmière se pointe, le médecin pousse la résidente pour prendre les choses en main. On sort la ventouse. Le coeur descend, descend. Je tourne la tête vers le moniteur. « Mon bébé, mon bébé. Est-ce qu'il va bien? Dites-moi qu'il va bien! Mon bébé ! ». On me dit de pousser encore et encore. Toujours plus fort. On me pose le masque à oxygène, Rose-Marie me tient un pied, ma mère m'encourage et fait le décompte des secondes, l'infirmière à ma droite monte sur le lit et appuie fortement sur mon ventre pour faire descendre le bébé. Le médecin manque une première tentative de fixer la ventouse sur la tête de mon fils. Je vois TOUT dans le miroir qui se trouve au plafond. La ventouse n'adhère pas, le médecin bondit vers l'arrière. Dans le délire du moment, j'ai l'impression qu'il vient d'arracher la tête de mon bébé! Je cris que j'ai peur, j'ai tellement peur. Je ne me contrôle plus. Rose-Marie me prévient qu'on va couper. Pas le choix. Le bébé doit sortir maintenant. Le médecin coupe. Le sang coule. Je vois TOUT et je suis terrifiée. Ma mère me chuchote à l'oreille des mots doux que j'ai aujourd'hui oubliés. À la contraction suivante, la moniteur indique 75, je pousse, l'infirmière appuie toujours sur mon ventre, le médecin fixe la ventouse, tente de couper davantage, mais trop tard. Je déchire au troisième degré pour laisser passer la tête du bébé. Plus qu'une poussée. À 18h23, après cinq poussée, mon fils naît.

18h23
Recevoir sur ma peau le petit corps chaud et humide d'Émile a été pour moi le moment le plus extraordinaire de ma vie. Toutes les émotions qui m'ont envahie à ce moment même sont absolument indescriptibles. Je m'en souviendrai toujours. Le bonheur malgré toute cette douleur. Le bonheur comme jamais je ne l'ai connu auparavant. Le médecin demande qui veut couper le cordon. Je le propose à ma mère qui, les larmes aux joues, accepte tout en étant incertaine de vouloir être celle qui sépare son petit-fils de sa maman.

De 18h30 à 19h30
Un nouvel obstétricien entre dans la pièce, accompagné d'une dizaine d'étudiants! J'ai les deux jambes écartées, les pieds toujours dans les étriers. Mon entrejambe est un véritable spectacle. Je vois TOUT dans le miroir du plafond. Le sang qui coule beaucoup, mon vagin meurtri, le placenta qui en sort et la main du médecin qui y entre jusqu'au poignet pour une révision utérine. On me recoud pendant près de 45 minutes. Mon cas devient une formation universitaire. Pourquoi ne peut-on pas retirer ce foutu miroir au plafond? Je ne veux pas voir ÇA! Mon bébé! Mon bébé! Je t'aime tant, enfin tu es là, mais je regarde au plafond, c'est plus fort que moi. Ma mère me chuchote à l'oreille : «Fannie, regarde ton fils. Ton fils, Fannie, ton fils.» Et tout ces étudiants derrière. Je me sens mal, je suis faible, je suis heureuse. Je pleure. Mon fils est là, maintenant, je ne vois que lui. Plus tard, le médecin me dira que tandis que moi j'avais peur pour lui, eux avaient peur pour moi. J'ai perdu beaucoup de sang, mais ce jour-là, je t'ai gagné toi. Émile, mon trésor, mon amour.

Aujourd'hui, un mois plus tard, je recommencerais sans hésiter pour revivre la douce euphorie de ton arrivée dans ma vie. Je suis fière de toi, je suis fière de moi, et je sais qu'il n'aurait pu en être autrement pour que tu sois là, en santé, avec moi. Je t'aime mon petit bonhomme.
  

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passss

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12 sept. 2007

Posté le: 8 avril 2010 14:58:29 EDT  
Up ! j'adore lire ca c'est tellement beau ! 

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Eighia

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16 sept. 2009

Posté le: 22 mars 2010 13:32:06 EDT  
Alors voici la naissance de notre première poulette:

Lundi 8 mars 2010 :

41 SA et elle ne veut toujours pas faire les premiers pas... On se rend donc à l'hôpital pour une induction. 9h am, dilatée à 3.5, complètement effacée, sa tête est bien placée et les membranes sembles propices pour une rupture... et non! plus de deux heures après, toujours pas de contraction... Je vais devoir subir la synto Surprised

Je suis terrorisée par les aiguilles et je deviens un peu (beaucoup) maladroite avec un catheter, comme si mon bras ne fonctionnait plus vraiment... va falloir vivre avec! Malgré tout, on a jamais raté une veine chez moi, elles sont grosses et belles. C'est une première! On rate la veine deux fois, et la deuxième, le liquide se ramasse dans les chaires... j'ai encore le dessus de la main noire après 1 semaine Sad

Il est environ midi et on a enfin des contractions! mais non douloureuses... les infirmières vont jouer avec le synto une petite demi-heure pour avoir un bon résultat et ça fait MAL! Evil or Very Mad Je suis couchée dans le lit, le dos bin écrasé sur le matelas par toute ma masse, j'ai les hanches qui veulent explosées (j'ai des problèmes de dos) mais je dois rester ainsi à cause du monitoring... Mad Mad Mad

Changement d'infirmière, elle me déconnecte le temps d'aller aux toilettes (chose que je fais au 3 minutes depuis quelques semaines Laughing ) et on voit bien que debout, en mouvement, je n'ai pas aussi mal!!! Elle me propose donc d'aller marcher 15 minutes et de revenir dans le lit pour moniteur 15 minutes. Comme je ne supporte pas la position sur le dos, on essaie sur le côté. On vérifie le progrès du travail. Les contractions sont assez fortes pour lui faire dire que cette petite heure et demi a peut-être été suivit de travail du col! eh bien oui, je suis rendue à 6+ mais la position sur le côtée est aussi pire que sur le dos et je pleure, hystérique "Je veux l'épidurale! donnez-moi l'épidurale!!!" Je sais bien que le pire s'en vient et je suis déjà en état de choc. Je pleure encore, terrorisée entre deux contractions.

Finalement, elle me demande « Qu'est-ce que tu avais prévu pour ton accouchement ? » Rien du tout ! J'ai prévu de voir venir et de réagir selon la situation et LÀ je VEUX L'épidurale ! Elle me propose de revenir debout. On recommence la marche, la douleur se dissipe. Chaque contraction est douloureuse, intense et longue, mais supportable. Je fais des extensions des mollets tout le long, en grognant, et ensuite on reprend la marche. Mon humeur est revenue toute belle aussi! Very Happy La première infirmière était très gentille et attentive, humaine et tout... celle-là est un ANGE! elle accepte de me déplugger le moniteur et de vérifier mon bébé par intermitence Very Happy de toute façon, à chaque contraction, je fais des vocalises assez bruyantes, elle peut entendre le début, l'apothéose et la fin à la seconde près Laughing Presque tout le travail se fait comme ça, mon chum m'accompagne avec la patère de soluté vers les toilettes (sinon je lui donne des coups de pieds pour la faire avancer, j'ai aucune patience pour ces trucs là!) et je reviens à la fenêtre jaser avec eux.

On revérifie le col, 16h et je suis à 9+ ?! Surprised Ça va vite!!! J'en ai perdu des bouts, et je commence à être fatiguée, mes jambes ont de la difficultés à me tenir debout, à genoux ou accroupie, ou couchée, c'est trop douloureux! Mes cris se font un peu plus désespérés? On a une nouvelle infirmière, pauvre elle! j'étais beaucoup plus agréable il y a 30 minutes! La bande de col refuse de passer et le réflexe de pousser est INTENSE. Les contractions passent de tolérable à atroces. Je redemande l'épidurale. comme je suis épuisée, je dois retourner au lit, mais c'est douloureux. je commence à perdre mon beau courage. Le médecin de garde fait son examen, elle pense que le bébé est en postérieur ce qui me fait aussi mal. Moi je crois qu'en plus, le réflexe de poussé est trop fort et que je commence à faire enfler mon col. L'anesthésiste fini par arriver et essaie de me faire l'épidurale, mais j'ai le dos creux, c'est difficile pour lui. Finalement, elle est installée, mais ne sera pas aussi efficace que prévu, et peut-être pas du tout.

Le médecin et l'anesthésiste sont étonné que j'aie attendu si longtemps avant de la demander... mais je n'en avais pas besoins avant! Maintenant, je crois que si je ne l'avais pas, je ne pourrais pas pousser. Ils ont de la difficulté à comprendre que les 1000 questions que je leur pose, ce n'est pas de l'impatience, mais bien pour me rassurer! "Est-ce que vous m'avez donner le bollus?" "Je vous l'ai dit que ça prend un 20 minutes madame" "Oui, oui, je sais, je veux juste comparer avec le temps qui passe et l'intensité de la douleur..."

16h40, on commence à pousser. on essaie à 4 pattes et sur le côté, je crois que ça va bien, mais ça fait tellement mal ! Le bébé commence à montrer sa tête et OH Horeur! Je sens que je vais déchirer par en haut!!! Je crie "AYOYE! mon clitoris!!!! C'est pas là que c'est supposé faire mal!!!!!" L'infirmière par à la course chercher le médecin. On finira le travail sur le dos, les pieds dans les étriers, mais avec l'épidurale, mon dos me fait tellement moins mal que c'est correct. à chaque poussée, la douleur est tellement intense que je sens que ma poussée consciente lache toute seule. je demande au médecin "est-ce qu'elle sort un peu?" "oui oui, pousse fort, elle va sortir!" "Mais j'aimerais ça savoir de combien elle est sortie!" C'est dur avoir des réponses Laughing

17h30, Mon tout petit bébé est déposé sur mon ventre, mon chum vient couper le cordon. Il est rester à côté de moi tout le long, un peu blême, mais fort comme toujours! Je lui ai fait un trou dans la main avec mes ongles... une chance qu'il a de la corne! Elle est TELLEMENT belle!!!! Toute rose et les yeux grands ouvert, ses traits sont comme je les avaient imaginés, elle ressemble à son cousin.

pendant que j'essaie de faire connaissance avec mon bébé, on me recoue.. les petites lèvres. quelques journées pénibles à faire pipi avec de l'eau courante pour pas que ça chauffe! Mon accouchement s'est déroulé pas mal comme je le voulais, ça n'a pas été trop long, J'ai éviter tant que j'ai pu la médication, et finalement, j'ai un beau bébé dans les bras !

Ça s'est passé très vite, et 80% du temps, ça bien été. On est tout heureux, et on commence notre vie de famille, la main dans la main, tous les trois!
 

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Jinys

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11 avr. 2009

Posté le: 16 mars 2010 21:17:32 EDT  
up up up
Que de belles histoires... J'en veut encore Razz  

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Manon25

Inscrit le :
22 oct. 2007

Posté le: 17 février 2010 21:46:17 EST  
Un an plus tard.. voici le récit de mon accouchement !! Désolée c'est vraiment long... c'est que j'ai fait un petit prologue!! Laughing

Malgré que j'aie été hospitalisée et mise au repos complet à 34 semaines de grossesse parce que je risquais d'accoucher prématurément, j'ai toujours pressenti que tu te ferais attendre, que je dépasserais ma date et devrais me faire provoquer.

Donc le 1er février, c'est sans grande surprise que je vois passer ma date prévue d'accouchement sans signe annonciateur d'un éventuel accouchement. J'ai quelques contractions, bien sûr? mais rien de bien différent de ce que je connais depuis ma vingtième semaine de grossesse.

Le 3 février, à 40 semaines et 2/7, je me rends à la clinique pour que Claude me fasse un stripping. Je suis ouverte à 2 cm (comme je le suis depuis 1 mois et demi!) et mon col est encore haut. Le stripping est un peu douloureux, me donne des chaleurs (!) et aussi quelques contractions. En après-midi, je dois me rendre à l'hôpital pour un monitoring étant donné que je suis maintenant considérée « passée date ». Ton petit c?ur est bien beau et plus le temps passe, plus je suis fébrile? je ressens pas mal de contractions! Rien de bien régulier, mais quand même. Après le souper la situation demeure pas mal semblable, mais par contre, j'ai de petits saignements et je perds peu à peu mon bouchon muqueux. Je me mets donc à calculer mes contractions, ce n'est pas régulier, mais ça persiste quand même aux 2-6-8 minutes, et ça commence à pince un peu me semble-t-il. Je suis excitée, je me dis que peut-être ça y est!! Nous nous mettons au lit mais l'excitation (pas mal plus que les contractions!) m'empêche de dormir. Je décide donc d'aller prendre un bain, qui n'arrête pas mes contractions (bon signe!) et il y a même une ou deux contractions qui me fait un peu mal? je suis tellement contente! Je retourne m'étendre auprès de papa... puis les contractions s'espacent... diminuent... et disparaissent. J'ai envie de pleurer, je suis frustrée et triste? je pensais tellement que ça y était!

Au fil des jours qui suivent, les contractions se font rares comme elles ne l'ont jamais été durant toute ma deuxième moitié de grossesse. Je me fais à l'idée que je serai provoquée dans les prochains jours. Je ne veux pas me rendre là, mais bon, je sais bien qu'il n'est pas bon non plus que tu restes trop longtemps dans mon bedon.. Je perds tout espoir d'accoucher spontanément, ou presque. J'ai l'impression que mon corps m'abandonne, que je ne suis pas assez bonne pour accoucher « par moi-même »? je suis déçue.

Le dimanche 8 février, j'appelle à l'hôpital et supplie Christiane de me faire un stripping, c'est mon ultime espoir d'accoucher avant la fin de sa garde (j'aimerais bien que ce soit elle qui m'accouche) et sans être provoquée? Mais ce deuxième stripping ne sera pas plus efficace que le premier, malheureusement.

Le 9 février, alors que je suis en train de passer la balayeuse, le téléphone sonne. C'est Dr Desbiens qui vient de commencer sa garde et me demande si je suis prête à accoucher? demain! On convient donc que je dois me présenter le lendemain matin 8 heures sur le département de Natalité, avec les bagages et le chum! Je vais annoncer ça à papa qui « taponne » dans son garage. L'excitation nous gagne et mes craintes face à l'induction s'estompent un peu. Wow, c'est vraiment demain que ça se passe??? Je profite bien de mes derniers instants avec ma bedaine, j'ai hâte d'accoucher mais je ne suis pas tannée d'être enceinte, je vais m'ennuyer de ne plus te sentir bouger, de ne plus te porter en moi.

Donc, le mardi 10 février à 8 heures, c'est avec un mélange d'excitation, de nervosité, de hâte et de crainte que nous nous présentons sur le département. J'ai une excellente idée de la façon dont ça se déroulera étant donné que je travaille justement sur ce département. C'est d'ailleurs mon amie Johanne qui sera mon infirmière? je suis contente!

On me branche sur le moniteur afin de voir ton petit c?ur, qui va très bien. Dr Desbiens passe nous voir, il me donne des informations que je suis heureuse de recevoir car je ne me sens plus du tout infirmière en salle d'accouchement? je me sens seulement comme une future maman qui s'apprête à donner la vie. Il m'examine et mon col est encore à 2 cm, mais il est souple par contre. Après sa visite, je me sens confiante que ça va bien se passer. On m'installe donc un soluté et à 9 heures on débute le synto, médicament qui provoquera bientôt les contractions qui te forceront à faire ton entrée dans ce monde. À 10 heures les contractions commencent à être régulières aux 2-3 minutes mais elles ne sont pas douloureuses. Ça va bien, on téléphone à mamie Diane pour la tenir au courant. À 11h55, Dr Desbiens réexamine mon col qui est maintenant à 3 cm. Il en profite donc pour rompre mes membranes en même temps? beurk, drôle de sensation. Je me sens excitée car les choses évoluent? bientôt ton papa et moi vivrons l'un des plus beaux moments de notre vie en faisant ta connaissance, ce n'est pas rien!

À 13 heures, les contractions se font plus imposantes qu'au début, je n'ai plus besoin de regarder sur le moniteur pour savoir quand elles commencent et quand elles finissent! Dr Ouertani, le gynécologue, passe me souhaiter bonne chance. Je lui réponds merci et, à la blague, je lui dis que je ne souhaite pas le revoir pour mon accouchement (car qui dit gynéco dit que tout ne baigne pas nécessairement dans l'huile!). À 13h45, les contractions font franchement mal. Johanne examine mon col qui est maintenant très mince et dilaté à 4 cm? ok, ça progresse! J'essaie le ballon, papa tente de me soulager en me faisant des points de pression, mais tout ce que je veux c'est qu'il me lâche, J'AI MAL!! J'aurais bien voulu que Johanne puisse demeurer à côté de moi en permanence, je me sens comme un petit bébé lala qui a besoin d'être rassurée, mais je sais bien qu'elle a du travail? une autre femme a à peine eu le temps d'arriver et d'accoucher? la maudine de chanceuse, j'aurais aimé ça accoucher comme ça moi aussi! À 15h50 là ça fait vraiment mal, j'ai l'impression que les contractions ne s'arrêtent jamais, quand j'ai 10 secondes consécutives de répit c'est un miracle. Je pleure un peu, papa aussi, il n'aime pas me voir souffrir comme ça.. Je demande à Johanne de m'examiner, au moins si mon col a changé pour la peine, ça va m'encourager de voir que je n'ai pas mal comme ça pour rien. Je me dis que je dois bien être rendue à 6-7 cm! Quand elle m'annonce que mon col est pareil à ce qu'il était deux heures plus tôt, ça me décourage au plus haut point. Je suis déchirée entre mon désir de ne pas prendre l'épidurale et celui de ne pas mourir de douleur. Je suis déçue de mon manque d'endurance, et je me cherche mentalement des excuses? je me dis que peut-être si je n'avais pas été provoquée les choses se seraient déroulées différemment. Peut-être les contractions auraient été moins rapprochées, moins douloureuses, et peut-être que j'aurais été capable de tolérer? Finalement j'abdique et je demande l'épidurale. Dr. DeMaupeou arrive rapidement dans la chambre et alors qu'il s'apprête à me piquer, je regrette mon choix? mais je ne veux pas avoir l'air d'une vraie folle, après tout, je la redemanderai probablement dans 5 minutes? donc je ne dis rien et on m'installe l'épidurale. À 16h30, je suis soulagée, ouf! Je suis contente car je n'ai plus de douleur mais je continue à ressentir mes contractions, je me sens donc moins passive ainsi.

À 17 heures Dr. Desbiens revient m'examiner, je suis à 5 cm. Il me dit qu'il viendra réévaluer dans 2 heures. À ce moment, je me dis que ça va sûrement être long avant que je t'aie finalement dans mes bras. Maintenant que je suis soulagée et que j'ai arrêté de me tordre et m'agiter sous l'effet de la douleur, on voit au moniteur que mes contractions sont très fortes et très rapprochées. Annie, qui a maintenant pris la relève de Johanne (qui a fait de l'overtime à cause de mon épidurale!! hi hi) n'aime pas tellement ça. Puis ton petit c?ur tend à vouloir diminuer quand je suis couchée sur le dos, lui qui avait toujours été parfait avant que je ne prenne l'épidurale? ce qui me fait évidemment sentir coupable de l'avoir pris. Je n'aime pas quand Annie doit sortir de la chambre, car j'ai tendance à vouloir tout surveiller quand elle n'y est pas (le moniteur, ton petit c?ur, mes contractions) et je stresse. J'ai peur.. peur que tu n'ailles pas bien, que ça se termine mal. À 18 heures Annie va souper, c'est Luc qui la remplace. Comme ton c?ur nous joue encore des tours, je suis de plus en plus nerveuse, et Luc aussi je crois. Puis, je sens que ça commence à pousser. C'est ta tête qui commence à faire son chemin? ça pousse! Il appelle Dr. Desbiens, qui ne stresse pas trop avec ça, il ne pense pas vraiment que tu fraies ton chemin aussi vite. Donc vers 18h30, Annie revient (en avance!) de son souper, je lui dis que ça commence à pousser pas mal. De plus, ton petit c?ur diminue de plus en plus souvent. Elle m'examine pour voir ce qui se passe et me dit « Il est à la porte! ». On rappelle Dr Desbiens et m'installe pour pousser. Je commence alors à pousser, et pousser, et pousser? il me semble que ça ne donne rien. Et j'ai de la difficulté à me concentrer sur autre chose que le bruit de ton petit c?ur qui bat au ralenti. À ce moment je suis vraiment inquiète, j'ai peur de te perdre. Dr Desbiens semble aussi commencer à aimer moins ça et pourtant, il n'a pas l'habitude de s'en faire pour rien. Quand il demande à faire appeler Dr Ouertani pour qu'il vienne rapidement, je sais que quelque chose cloche. Il me gèle alors avec un bloc honteux, et à partir de ce moment je ne sens absolument plus rien. Quelques minutes plus tard Dr Ouertani fait son apparition (heureusement il se trouvait déjà dans l'hôpital), je suis tellement soulagée de le voir arriver! Il regarde ton petit c?ur et décide d'aller te chercher car malgré tous mes efforts pour t'aider à sortir, tu ne sembles pas pressé de le faire. Il me fait alors une épisio et me dit qu'il prendra les forceps. J'accepte volontiers, il peut bien faire ce qu'il veut. Moi je ne désire qu'une chose, c'est qu'on te sorte de là au plus vite, et vivant. C'est tout ce que je demande. Comme tu es bien accroché, Luc doit peser très fort sur mon ventre, en même temps que moi je pousse de toutes mes forces et que Dr Ouertani tire lui aussi de toutes ses forces?

À 19h36, on met sur moi un tout petit bébé? la première chose que je remarque c'est que tu es un petit garçon! Tu tardes un peu à pleurer, mais je suis confiante. Maintenant que tu es sorti, tout ira bien? je le sens, je le sais. Papa n'a pas le temps de couper le cordon, c'est le médecin qui le fait. On t'apporte sur une table chauffante pour te donner des soins et un peu d'oxygène pour t'aider. Nous sommes émus, tu es là, et tu commences à pleurer tranquillement? nous avons un petit garçon, c'est vraiment vrai, tu es là!! Très vite tu te remets de ta venue au monde un peu ardue, on t'enroule dans une couverture et te met enfin dans mes bras? comme tu es petit, comme tu ressembles à papa! Je suis fière et heureuse, malgré que mon accouchement n'ait pas été l'accouchement parfait dont je rêvais, malgré les inquiétudes que j'ai eues, malgré mes craintes de te perdre, je suis enfin maman, et tu es enfin dans mes bras? vivant!
 

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Solo0507

Inscrit le :
05 juin 2009

Posté le: 16 février 2010 15:16:13 EST  
C'est fou de lire les nouveaux récits, ma fille a 4 mois et j'Ai hate au 2e LOL 

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elle1982

Inscrit le :
08 août 2009

Posté le: 1 février 2010 12:25:03 EST  
Wow que de beaux récits! Je les ai TOUS lu ! Je trouve que c'est un bon moyen de me preparer a mon propre accouchement et ca permet de se preparer mentalement a toute éventualité! VOus me donnez tellement hate Very Happy 

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seniorita

Inscrit le :
31 mai 2009

Posté le: 1 février 2010 08:26:25 EST  
Voici mon récit d'accouchement...

Lundi le 25 janvier, je devais être déclenchée, mais l'hôpital était full, donc on m'a dit que ce ne serait surement pas aujourd'hui. Je suis assez frustrée de cela, alors je fais du ménage et de l'elliptique pour essayer de bouger le plus possible pour le faire sortir de la, même si je sais que ca ne donnera surement rien. A 10h15 le soir, je fais dodo et je me réveille car mon chum se couche et fait un peu de bruit. Je sens une contraction très inconfortable. Puis une autre quelques minutes plus tard. Je le dis à mon chum. On regarde l'heure. Puis une troisième, je suis aux 4 minutes. Je vais prendre un bain chaud pour voir si elles arrêtent. Je vais au toilette avant et je perds beaucoup de sang. Je vais dans le bain, les contractions sont toujours la et je perds encore du sang. Bref, on part a l'hôpital! Je sors du bain et la, les contractions sont douloureuses, je me plie en deux... mon chum appelle l'hôpital pour leur dire qu'on arrive, la madame veut me parler avant...impossible! grosse contraction, je suis assis par terre plié en deux. Je termine va valise entre les contractions en quelques minutes.

On arrive a l'urgence vers 11h15, je me plein, plié en deux, tout le monde me regarde. L'agent de sécurité m'amène en chaise roulante à l'obstétrique. La fille dit: ?heeeee, c'est pour quoi?' je dis: ?ben je viens accoucher!!!!' On me met dans la salle d'attente pour vérifier mon état. Un autre couple en attente (qui se font retourner chez eux car la fille n'est pas assez régulière dans ses contractions) nous regarde car je fais assez de bruit merci. J'espère ne pas lui avoir fait peur de ce qui s'en venait pour elle?. Je dis que je veux l'épidurale!!! On me répond qu'on doit faire des tests avant pour vérifier l'état d'avancement et des prises de sang et après ils appellent l'anesthésiste résidant. Je me dis merde de merde, ca va être long.... (et effectivement, ca m'a paru une éternité).
Il doit être aux alentours de 12h, mon col est a 7 cm, on m'envoi donc a la salle d'accouchement pour la prise de sang.

Je me tortille dans tous les sens. L'infirmière me ramène à l'ordre pour ma respiration. Mon chum aussi m'aide dans tout ca. On me fait des points de pression sur la main. Infirmieres, médecin résident, stagiaire viennent se présenter. Je ne les écoute pas à moitié, ca fait trop mal! L'anesthésiste arrive enfin! je le regarde et il a des ailes comme un ange. On m'explique le tout, il essaie de me piquer, ca ne fonctionne pas... contraction, je ne dois pas bouger (wtf!?!?) comment ne pas bouger lors d'une contraction a 7-8 cm? Après environ 35 minutes de tentatives de piquage, je n'en peux plus. En plus d'avoir mal a cause des contractions, j'ai mal a cause des bidules qui me rentrent dans le dos. Je lâche des call sans arrêts comme : ' C'est tu fini?', 'j'ai mal, j'ai trop mal', 'aidez-moi kekun', le résidant anesthésiste ne semble vraiment pas m'aimer, il est bête et moi non plus je ne l'aime plus, il ressemble plutôt a un démon maintenant.

Puis je me mets à chigner comme un chien. Mon chum a une chute de pression. Il se met la tête entre les jambes, il n'en peut plus lui non plus. Je suis sur le bord de dire au résidant anesthésiste de laisser tomber, que je ne la voulais plus l'épidurale tant qu'a avoir deux douleurs autant en endurer une seule?quand le patron (chef anasthéste) arrive, je garde espoir et après 15 minute, c'est terminé. Cependant, je ne gèle pas. Après 3 doses d'épidural, j'ai encore mal, mais la douleur est différente. A chaque contraction, je sens comme une barre de métal qui me transperce l'aine jusque dans le rein droit. L'infirmière et les anesthésistes ne comprennent pas du tout. Tout le monde dans la salle dise que effectivement, mes contractions sont tres rapprochées et TRES intenses.

Environ 30 minutes plus tard, l'infirmière va chercher le médecin pour lui dire que le c?ur du bébé diminue. Elle m'examine et me dit: ?Tu dois pousser maintenant' Je dis: 'quoi??? mais je ne peux pas, l'épidurale fonctionne pas' donnez moi une alternative comme le bloc honteux (piqure) ou un gel local!!!' Elle dit 'non, le problème est que le bébé pousse sur un os du coté droit du bassin, c'est pour ca que tu as mal, la douleur va disparaitre si tu pousses'. Je suis alors vraiment contente de savoir que cette fichue douleur de bâton de fer qui me transperce pourrait disparaitre, je pousse et voila, elle disparait! Haaaaaa! Soulagement!!!, je pousse environ 30 minutes. La médecin revient me voir et dit: 'tu pousses très bien! mais je dois couper, car le bébé ne passe pas'. Pas de problème!! je veux qu'il sorte mon ti loup de la si son coeur ralentit. Puis 'flop', il sort tout foncé!!! je n'en crois pas mes yeux que ce soit terminé et que je vois un bébé qui semble bien avoir sortit de mon bidon. Je dis: 'Hein, un bébé!', je suis vraiment plus la... papa coupe le cordon, on me le met sur le bidon et je ne peux regarder ailleurs pendant l'heure qui suit. Mon ti loup me laisse un beau cadeau sur le bidon (méconium). Il est tellement beau mon ptit Justin. 6.5 lbs et en santé! wow, on est tellement content!!! Ouf, je me sens soulagé et je me dis que finalement c'était pas trop pire puisque l'accouchement a duré en tout 4h a partir de la première contraction dans mon lit jusqu'a ce que le bébé soit sortit... je suis donc très chanceuse malgré les douleurs qui sont inévitables de toute facon. Bref, c'est toujours pire sur le moment et apres on se dit que ce n'était pas si pire et ca nous parait déjà loin?
 

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supermom23

Inscrit le :
09 déc. 2009

Posté le: 30 janvier 2010 15:50:58 EST  
Voici Mon accouchement Smile
Jeudi 23juillet 2009 (je suis a 39semaines)

J'ai des petites contractions depuis le matin mais ce n'est vraiment rien...Donc, je décide d'aller magasiner avec ma chume dans l'après-midi, question d'accoucher plus vite hihi..

Nous magasinons pendant 2h sans s'asseoir et je commence a sentir les contractions un peu plus forte lorsque nous nous arrêtons pour souper. Comme c'est mon premier, je n'avais aucune idée de ce qu'étais une vrai contraction Forte. Alors après le notre souper nous continuons jusqu'à ce que je commence a ne pas trouver ca normal car ca ne ma jamais fais aussi mal.

Je dis a ma chume que je veux aller voir a l'hôpital! De toute manière c'etais juste a coter!
Donc, elle accepte bien sur pas bien le choix haha..Arriver la-bas, je met la jaquette, il m'installe et regarde mes contractions et mon col et me dise que je suis seulement a 2cm et que mes contractions ne son pas assez forte! J'étais vraiment fâcher de me faire revirer de bord car je sentais que cette fois étais la bonne!

Il me dise de d'appeler si jamais ca deviens plus fort. Dans la voiture je me plaint tout le long que ca fais mal mais pas plus que ca la..je suis moumoune haha. Alors la j'arrive chez moi et m'étend dans le lit...ca fais beaucoup plus mal que tout a l'heure mais assez supportable. Je décide d'aller prendre un bain et ca me fais un grand bien, je reste au moins 1h dedans. Mais aussitôt sorti ca recommence et je dit a mon copain que je veux retourner a l'hôpital! Il me dit: J'ai tu le temps d'aller me chercher du subway? et je lui dit oui oui prend le temps. Mais aussitôt qu'il est sorti un coup de couteau me transperce! Ayoye! J'en perd mon souffle..OK c'est ca des vrais contractions!

Mon chum reviens, je capote, faut y aller tout de suite!! Arriver a l'hôpital, il m'examine et me dise qu'il me garde car le travail est commencer, je suis a 5cm et mes contractions au 2min son assez forte. Moi je souffre carrément! Il est 11hpm..

Le docteur m'envoie dans le bain et c'est atroce, ca ne fais pas de bien du tout! Je veux sortirrrr mais eux ne veulent pas haha..Apres 1h dans le bain il est maintenant Minuit et je veux la péridurale! Ils se décident a me la donner enfin! (Trop moumoune la fille).
Quel soulagementtt!!!Je m'endors 1h, l'infirmière me réveille il est maintenant 3h00am et elle vérifie mon col, je suis complète! Elle fait venir le docteure, prépare tout les trucs et me voila prête a pousser..J'ai peur! Je veux pas pousser! Bon, il faut bien que ca sorte!

Il est 3h30am, je pousse, je pousse! A 4h07am Cette merveille ce tien sur moi et j'ai les larmes au yeux tellement je le trouve beau! Vraiment ca vaut le coup! Ya rien de plus indescriptible comme sentiment! Je l'aimee Very Happy  

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kiwisoleil

Inscrit le :
22 janv. 2010

Posté le: 29 janvier 2010 20:22:40 EST  
Alors voici mon récit ... il est un peu long mais je ne vois pas comment raconter un événement aussi important en quelques mots Wink

Premièrement, ma DPA était le 7 février 2010. Mercredi le 20 janvier, j'ai mon rendez-vous avec mon médecin qui, en m'examinant, m'annonce que mon col est effacé à 50 % et dilaté à 2 cm. Il m'indique toutefois que ce n'est pas un signe que je vais accoucher plus tôt ... et ma petite fille est basse depuis très longtemps ...

Je dois dire qu'à ce moment-là, ma grossesse commençait à être un peu difficile, surtout au niveau du sommeil et de la forme physique.

Samedi le 23 et dimanche le 24, mon chum et moi sommes allés prendre une marche de 45 minutes les 2 fois. À chaque fois, je lui disais en joke : "Bon, c'est à soir qu'on accouche, es-tu prêt ?".

Dimanche soir, je me couche sur le divan (ça faisait déjà un bout de temps que je dormais dans le divan, j'étais mieux que dans le lit ...) et je passe une nuit tout aussi infernale que la veille : réveilles-pipi à n'en plus finir Crying or Very sad

À 4h45 AM lundi le 25, je me lève à nouveau pour aller aux toilettes puis de retour dans le divan, couchée, ça prend pas 5 secondes puis je sens et j'entends un "PLOUCH" dans mon ventre puis une fraction de seconde plus tard, ça se met à couler cette affaire-là !!! Ayoye !!! J'ai carrément innondé le divan et le plancher en me levant !

Je suis donc tout de suite allée voir mon chum en-bas dans la chambre et je lui ai dit que j'avais perdu mes eaux. Je ne me sentais pas trop nerveuse à ce moment-là, on aurait dit que je n'y croyais pas que le VRAI moment était enfin arrivé. J'ai pris le temps de prendre une douche et de finir de préparer ma valise. De toutes façons, je ne ressentais absolument aucune contraction.

À 6h00 AM, nous partons pour l'hôpital, après avoir annoncé notre arrivée. Arrivés sur place, une infirmière m'examine et me dit que le col est effacé à 75 % et dilaté à 2.5 cm environ. Comme je n'ai eu aucune contraction depuis (il est rendu 7h00), elle me dit qu'ils devront me mettre sous pytocin... Moi qui voulait tenter le coup pour un accouchement naturel, je suis un peu déçue, m'étant fait dire que sous le pytocin, les contractions deviennent très violentes très rapidement et que c'est difficile d'accoucher naturellement ...

Je me dis "bon, je vais essayer, pis si ça marche pas, et bien je demanderai l'épidurale, point final, qu'est-ce que je peux y faire de toutes façons ??"

À 9h00, on me met le pytocin (je n'avais toujours pas de contraction à ce moment-là ..). Mais ça commence assez rapidement. Au début, les contractions sont de faible intensité et je suis capable de les respirer facilement et même de parler pendant qu'elles passent. Mais plus ça avance et plus elles sont fortes, durent longtemps et que le délai entre chaque diminue ... ce qui me laisse moins de temps de récupération entre chacune. Puis débute le moment où je ne suis plus capable de parler pendant une contraction, puis très vite j'ai l'impression que je vais mourir tellement elles sont fortes ! C'était carrément atroce ! Pendant une contraction, je dis dans un souffle : "Je veux l'épidurale !" Et là l'infirmière qui s'obstine à me dire toutes les autres possibilités que je peux prendre : bain tourbillon, ballon, etc .. NON !!! Je veux l'ÉPIDURALE !!! Je pleure tellement les contractions sont fortes, je ne contrôle plus rien. Les infirmières m'examinent. Je suis dilatée à 4 cm seulement et toujours effacée à 75 %.

L'infirmière se dépêche à appeler l'anesthésiste, qui prend une vingtaine de minutes à arriver et encore plus à me faire la foutue épidurale. Il est midi. Et là une fois installée, les contractions ne diminuent pas et je sens la douleur pendant un méchant bout. L'infirmière vérifie et me dit que l'anesthésiste, sans trop comprendre pourquoi, m'a donné une très faible dose d'épidurale et que c'est pour ça que je ne gèle pas. L'anesthésiste est rappelé et il ajuste la dose. Ouf !!! Peu de temps après, je suis gelée assez pour ne plus les sentir DU TOUT !! Que ça fait du bien !

De midi à 13h30, je suis sous épidurale. Puis, l'infirmière me réexamine et me dit "Ah ... ! Vous êtes déjà complète madame !" QUOI ????? DÉJÀ ???? Et là je me met à pleurer, sachant que je vais avoir très bientôt ma fille dans mes bras. En 1h30, je suis passée de 4 à 10 ???? Je n'y croyais tout simplement pas ! L'infirmière a appelé la femme médecin de garde qui allait m'accoucher et celle-ci a eu la même réaction que moi. Même l'infirmière qui m'accompagnait dans l'accouchement, qui avait 35 ans d'expérience, trouvait ça surprenant.

Alors le temps que la médecin arrive, ce n'est qu'à 14h10 que je commence les poussées. Avant même de commencer les poussées, la médecin me dit : "Madame, vous ne pousserez pas longtemps je vous jure ! On voit déjà très bien les cheveux de votre bébé !" Puis, après 25 minutes de poussées, à 14h36, on met ma petite puce sur moi !!! Wow !! Et là je me remet à pleurer encore, mes yeux sont tellement brouillés de larmes que je suis incapable de voir ma fille !! Et quand je la vois, elle est tellement belle, même si elle hurle à pleins poumons et qu'elle est toute gluante ! Elle est si magnifique ! Je ne peux même pas décrire ce moment tant il a été intense !

Née à 38.2 semaines, le 25 janvier 2010 à 14h36, Anabelle, petite puce de 5.8 livres, 48 cm, avec BEAUCOUP de cheveux bruns foncés !!!!!! Une pure merveille, tout simplement !!! Mon chum et moi sommes si fiers, si heureux !

Alors j'ai accouché lundi, ça fait maintenant 4 jours ! On se débrouille bien à date, l'allaitement se passe à merveille, quoique je trouve ça un peu difficile la nuit, mais j'allaite le plus souvent couchée durant la nuit, alors ça aide. Les infirmières du CLSC sont passées aujourd'hui pour leur visite postnatale et tout va bien : ma cocotte a presque tout repris le poids qu'elle avait perdu suite à l'accouchement (à mon retour à la maison, le mercredi AM, Anabelle avait perdu 0.6 livres).

Lorsque je regarde ma fille, une tonne de pensées positives me viennent en tête et je suis très heureuse. Je me dis que la vie m'a donné le plus beau cadeau qui soit et que je lui en serai éternellement reconnaissante. Il n'y a rien de tel que d'avoir un petit bébé, je trouve ça magnifique ! Et elle est si belle ! Elle porte très bien son nom. J'essaie de lui trouver un défaut ou quelque chose qui pourrait être un peu plus beau, mais c'est impossible. Elle est carrément parfaite et c'est ma petite fille ! C'est fou comme on peut tomber en amour rapidement !

Laughing  

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Anonyme

Inscrit le :
10 oct. 2007

Posté le: 29 janvier 2010 09:22:05 EST  
regarde ici tu peux voir des images ( pas les miennes la...) : http://www.birthdiaries.com/diary/birth037/ 

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Anonyme

Inscrit le :
10 oct. 2007

Posté le: 29 janvier 2010 09:20:21 EST  
pat : oui et c'est assez épeurant comme image !! le bébé fait pitié dans cette position. 

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Anonyme

Inscrit le :
10 oct. 2007

Posté le: 29 janvier 2010 07:06:18 EST  
Bon, ben c'est mon tour, Voici le recit de mon accouchement par le siège en 3h Very Happy

Mercredi 25 novembre

Après une fausse alerte en me levant ce matin la, j'ai quand même le feeling que c'est une journée spéciale et que c'est aujourd'hui que ca se passe. Je ne me trompais pas... Après mon rendez-vous a l'hopital(monitoring et vérification habituelles), je me sens bizzard et j'ai tout plein de petits tiraillements dans le bas du ventre.

On va déjeuner mon chéri et moi, je prend la grosse assiette de brunch que j'avale en affamée comme si c'était mon dernier repas, on fait quelques comissions et on retourne a la maison. Je me sens toujours un peu drole... en après-midi, tel que recommandé par mon médecin, je vais prendre une grande marche avec Zach dans la poussette, je marche vraiment vite, je me sens vraiment pleine d'énergie, wow j'en profite ca fera avancer le travail.

Puis on retourne a la maison il est 16h00, je met un film a Zach et je ramasse la cuisine et me prépare a commencer le souper comme d'habitude.

17h00, mon chéri finit de travailler et m'appelle pour savoir s'il doit arrêter quelque part. Oui, ca nous prend des couches pour Zach. Puis en terminant l'appel, je ressent une vrai contraction, une vrai de vrai, celle qui ne trompe pas.

Toujours sceptique a cause de mes nombreuses fausse alertes, je commence un peu a tourner en rond et je sais pas si je doit me préparer a aller a l'hopital ou pas, une autre grosse contraction, puis je sens undrole de "clac" comme une baloune qui vient de percer en moi, je mouille tout mes pantalons...

Bon bon bon qu'est-ce que c'est encore, je me rend aux toilettes, le liquide est rosé et il y a même des morceaux du truc blanc qui recouvre le bébé a la naissance.

Mais, je suis toujours pas certaine que c'est bien ca !?!? Je continue de tourner en rond dans la maison il est 5h30, mon homme devrait arriver bientot. Quand il arrive, je sais pas trop quoi lui dire.. je commence par lui dire que j'ai des contractions et que j'ai perdu du liquide, mais que je suis toujours pas certaine.. puis ohh une autre grosse contraction, une qui fait assez mal pour que je sois obligée de m'accoter sur le comptoir et tout...

Lui, il a compris, c'est le temps qu'on parte, il prend le téléphone appelle mes parents pour qu'ils viennent chercher Zach qu'on laissera a son père qui habite en bas...

Bon, ok je pacte mes chose et range un peu la maison... Zach ressent ce qu'il se passe, il est comme fou d'enervement, je lui dit bye bye vite fait puis hop on est dans la voiture direction hopital.

Il est 18h00, je sens mon chum extrêmement nerveux, la route est pas belle, il pleut et on voit rien. Il veut que je lui dise quand j'ai des contractions pour voir elles sont a combien de temps.. mais bon, j'ai vérifié et elles sont aux 2 minutes alors je veux pas l'enerver plus donc je m'abstient.. tsé je veux juste qu'on se rende en vie..

Le trajet se passe bien, les contraction font mal, mais ca s'endure bien.

On arrive a l'hopital, mon chum veux m'amener en chaise roulante.. ca me tente pas du tout.. je marche bon!

on arrive a la maternité, j'explique mon cas a l'infirmière, que c'est un siège et tout, elle est super relaxe et nous dit qu'elle a beaucoup d'expérience et qu'a ses début elle a souvent fait des accouchement par le siège, c'est rassurant..

Puis les contractions continuent, vraiment intense et chaque fois, je perd du liquide, beaucoup, c'est vraiment pas confo, faudrais que je passe mon temps aux toilettes a changer de serviette...

La gynéco de garde arrive, elle doit faire un echo pour revérifier le poids de bébé et la position de sa tête.. a se moment, les contractions devient vraiment insoutenables, couchée sur la table d'echo, je suis même pas capable de regarder l'écran, j'ai juste mal et je perd encore du liquide, je me sens mal de laisser ma trace partout

Tout est ok, mais c'est comme si je m'en fout,je sais que ca finira pas en cesarienne, j'y pense même pas. Je suis juste centrée sur ma douleur.. mon chum était parti faire l'admission et il vient nour rejoindre dans la salle d'echo....


Ca devient de pire en pire, je suis incapable de rester assise sur la chaise roulante, mais il faut retourner a la salle d'accouchement. L'infirmière veux m'installer un soluté... elle est pas capable et j'ai de la misère a la laisser faire, les contractions sont une après les autres.

Puis ca commence a pousser a chaque fois, pousser vraiment beaucoup, elle appelle la médecin, mais je ne suis qu'a 7 cm.. mais je ressent vraiment que ca pousse, c'est très pénible... a ce moment, dans ma tête, si on m'offre quoi que ce soit épidurale ou cesarienne ou whatever, je dit oui !! Je n'ai plus le controle de mon corps, je tremble de partout et ca POUSSE !

pendant ce temps mon chum rapelle a l'infirmière que mon médecin souhaitais être la, il est donc appellé en vitesse...

Je souffre incroyablement, j'ai pu vraiment conscience de ce qui se passe autour de moi, a chaque conractions ca pousse encore tout seul, je le redit a l'infirmière qui me dit de pas pousser : CA POUSSE TOUT SEUL BON !

Puis ouff le déclic se fait, elle va chercher la médecin qui crit elle est complète, puis tout se met en branle, on arrange la table d'accouchement et tout, puis j'entend la voix de mon médecin qui arrive tout joyeux, j'arrive a m'ouvrir les yeux et je voit son habituel sourire, ca me fait du bien, c'est rassurant...

Puis mon chum est super, il essaie tant bien que mal de gérer la situation, mais il est ému, il sait que ca s'en vient...

Puis je commence a pousser 2-3 coups, je prend une pause entre chaque contractions, je respire.. puis ohh une longue pause, je ressent pu de contraction, ouff ca fait du bien, mais me semble que c'est long... en effet, la doc m'ordonne de recommencer a pousser j'essaie, mais j'ai l'impression qu'on s'occupe pas trop de moi, mon chum ni l'infirmière ne m'aident a me tenir les jambes et tout, j'ai l'impression que ca donne rien...

Puis, je ressent un peu de force revenir en moi, la c'est sérieux, faut que je sorte mon bébé au plus vite si je veux que ca finisse, j'aggripe mes 2 mains en dessous de mes genoux et je donne la plus grosse poussée que je suis capable, je sens le petit corps de mon Félix glisser, tout le monde est content dans la salle d'accouchement, ils se parlent tous entre eux, c'est comme le party, Félix fait pipi sur tout le monde, puis oh, un caca, mais il a encore la tête a l'intérieur, moi je ne sens plus vraiment, je demande a mon chum si il est sorti, il me dit qu'il reste juste la tête. Alors go je donne une autre petite poussée et je sens la tête glisser.. puis on me dit qu'Il est 19h59

Je n'avais pas regardé l'heure depuis qu'on est arrivé a l'hopital, je suis bien fière que ca ait été si rapide.

oufffffffff le soulagement, on met Félix sur moi, tout le monde est heureux dans la salle, moi y compris,je reprend mes esprits.. la 2e gynéco qui est supposé être la pour les accouchement de siège arrive... elle me félicite et repart, trop tard madame

Puis mon médecin fait l'examen du bébé alors qu'il est encore sur moi et l'ambiance est encore belle...

La suite, ben c'est les formalités habituelles que vous avez tous vu..  

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 28 janvier 2010 21:37:30 EST  
Very Happy merci 

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 25 janvier 2010 17:48:28 EST  
patricia & bébés a écrit
Up! Very Happy  


chu en retard mais ....dans le passé on a pas partagé le meme post&& mais en faite...
toute mes féicitations pour bb 2 Wink  

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