Ne ridiculisez pas ses peurs
Parfois les enfants ont peur dans leur chambre avant de s’endormir. Même si ces peurs sont mignonnes ou farfelues, ne riez pas. Pour votre enfant, le danger est bien réel et il a besoin d’être réconforté. Ce n’est que plus tard, dans quelques mois, voire quelques années, que vous pourrez en rire ensemble.
Ne chicanez pas votre enfant
De même, s’il insiste pour que vous restiez avec lui, ne chicanez pas votre enfant en pensant qu’il fait exprès pour vous manipuler. La peur du noir et celle des monstres sont bien réelles et l’état de panique qu’elles engendrent n’a rien d’agréable.
Parlez des monstres
Parlez de ce qui leur fait peur, parlez-en fort! Dessinez les monstres, pensez à ce qu’un superhéros ferait, à ce qu’un chevalier ferait et à ce que grand-maman ferait pour chasser ces monstres abominables. Plus on en parle, moins ils sont sombres et mystérieux, plus on a de contrôle et moins on en a peur.
Apprendre à respirer
Pour l’aider à se détendre et lui montrer que sa peur vient de l’intérieur, aidez votre enfant à respirer profondément quand la peur l’assaille, quitte à recourir à des techniques de relaxation adaptées à son âge. Cette façon de faire lui montrera qu’il est possible de contrôler ses peurs et qu’en étant bien calme, les monstres disparaissent.
Ne faites pas semblant d’avoir peur
Quand vous cherchez le monstre ou que vous en parlez, ne faites pas semblant d’avoir peur aussi. Ça lui donnerait des arguments pour croire qu’il a raison d’être aussi effrayé. Pendant cette période, vous devriez aussi éviter de parler de fantômes ou de zombies, même entre adultes à cause d’un film ou d’une émission que vous écoutez. On ne sait jamais comment les enfants vont interpréter ces propos.
Ne réveillez pas un enfant pendant une terreur nocturne
Si votre enfant parle en dormant, vous pouvez essayer d’entendre ce qui se trame à travers les bribes qu’il raconte, mais évitez de réveiller votre enfant pendant un épisode de terreur nocturne. Vous pourriez le faire sursauter et le terroriser davantage. Même si votre enfant a les yeux ouverts, ça ne veut pas dire qu’il est réveillé et il vaut mieux le surveiller pour éviter qu’il se blesse, mais sans interagir.
Laissez votre enfant dans sa chambre
Même s’il a fait un cauchemar, évitez de l’apporter dans votre chambre. Ce serait lui donner raison d’avoir peur et vous n’en sortirez pas gagnants ni l’un ni l’autre. Par contre, vous pouvez rester à ses côtés jusqu’à ce qu’il s’endorme et lui parler tout doucement en le prenant dans vos bras.
N’insistez pas sur ses cauchemars
Si votre enfant a oublié ses cauchemars, ne lui en reparlez pas de vous-même. Peut-être que c’était une peur temporaire et que votre enfant ne s’en souviendra plus jamais si vous n’en faites pas mention. S’il vous en reparle, vous pourrez le réconforter et lui expliquer comment les cauchemars et les rêves fonctionnent et à quoi ils servent.
Lisez des histoires avant de dormir
De belles histoires l’aideront à penser à autre chose quand il sera sur le point de s’endormir. Tout comme nous nous sentons moins en sécurité après avoir écouté un film d’horreur ou un thriller, les enfants se sentent plus en sécurité après avoir lu de jolies histoires joyeuses et positives.
Parlez à votre enfant
Si votre enfant fait souvent des cauchemars et des terreurs nocturnes, et qu’il est plus anxieux le jour, tentez de trouver la source de ses peurs. Peut-être que quelque chose de plus sérieux se trame dans sa vie et vous devriez chercher la cause de ses angoisses.