De nombreux couples ressentent souvent des émotions négatives lorsque l'attente est longue. Ces sentiments agissent directement sur nos désirs, nos comportements, nos souffrances psychologiques pouvant également entraîner des douleurs physiques.
Je m’appelle Isabelle, je suis Franco-Australienne et l’heureuse Maman d’une très belle princesse de 3 ans. À l’âge de 28 ans, tout était merveilleux. Mon mari et moi habitions en Australie après avoir travaillé 1 an en Chine. J’étais loin d’imaginer que ma vie professionnelle, sociale et personnelle allait être chamboulée par de multiples FIV jusqu’à mes 35 ans. Le sentiment de perdre le contrôle était intimement lié à un manque de soutien humain et de conseils pour améliorer ma fertilité par des méthodes naturelles.
C'est avec beaucoup d'émotions que je vous dévoile aujourd'hui mon histoire qui m'a fait prendre conscience de ma nouvelle destinée.
Début des essais bébé en Australie
Avec du recul, je suis convaincue que toutes les difficultés rencontrées dans mon parcours n’étaient pas le fruit du hasard. Elles m’ont permis de mettre en lumière une nouvelle approche pour aider les femmes désirant un bébé.
Tout a commencé avec 7 mois d’absence de règles. Mon adénome hypophysaire associé à l’arrêt de la pilule contraceptive ont entraîné un véritable déséquilibre hormonal. Mon corps a réussi après un lourd traitement médicamenteux à retrouver son équilibre.
Toujours pas enceinte deux ans et demi plus tard, j’ai alors contacté Melissa, spécialiste Australienne en fertilité. À 31 ans, après 2 inséminations sans succès, elle nous a orienté vers une FIV.
1ère FIV
Je n’avais pas été préparée sur le plan physique et émotionnel. La stimulation s’était bien passée grâce à mon mari qui jouait le rôle d’infirmier. Melissa était optimiste « vous êtes jeune et répondez bien au traitement avec 25 ovocytes ». Au lendemain de la ponction, la douleur d’une hyperstimulation m’empêchait de marcher. J’étais pourtant heureuse de savoir que 75% de mes ovocytes étaient devenus des embryons en 24h ! Mais le transfert a été un choc. Sans aucune émotion, l’embryologiste m’a annoncé brutalement « vos embryons n’ont pas tenu le coup au bout de 48h, sauf 1 qui est de très mauvaise qualité. J’estime à 2% vos chances de grossesse ». Mon cœur s’est arrêté de battre, j’étais sonnée, laissée à l’abandon avec toutes mes questions et mes angoisses.
Syndrome des ovaires polykystiques et hyperstimulation
Sur 8 FIV, j’ai eu 5 hyperstimulations. Ayant beaucoup souffert, j’ai toujours gardé un mental d’acier pour me relever et avancer. Mon mari, ma famille m’ont énormément soutenu. Je savais que nous aurions un jour notre bébé. Nous devions toujours continuer à croire en notre rêve.
Découverte tardive : Endométriose
On a découvert de l’endométriose seulement après ma 3ème FIV. L’intervention chirurgicale (laparoscopie) a été très douloureuse mais elle m’a permis d’avancer dans mon parcours.
Mon constat après 7 FIV
J’ai réalisé que mes changements hormonaux agissaient directement sur mes comportements.
Mes émotions et la recherche d’une meilleure harmonie de mon corps et de mon esprit n’avaient jamais été prises en compte par un spécialiste. Ma souffrance a redoublé après une complication pulmonaire liée à la ponction de 32 ovocytes. Par la suite, les pompiers sont intervenus sur mon lieu de travail.
L’hyperstimulation sévère a été aggravée par mon isolement. J’ai mesuré combien aurait été essentiel d’être accompagnée par un coach en complément des soutiens de mon époux et de mes proches.
2016 : Chine, Australie, Singapour
Mes 10 années d’expatriation m’ont permis de constater que les approches complémentaires dans ces pays étaient plus répandues qu’en France. Elles ont contribué à créer mon propre « soutien à la fertilité » au niveau psychologique et physique avec une approche 100% naturelle respectant mon cycle féminin.
2017 : Fertility trip à Bali
Après avoir découvert un Yoga très doux à Singapour, j’ai organisé mon propre séjour sur-mesure en Indonésie dans une « Yoga Retreat ». Mon objectif était d’améliorer ma fertilité avant de transférer mon embryon à Madrid.
2018 : transfert d'embryon en Espagne
Nous avons décidé de tenter notre chance en Espagne, pays aux techniques très avancées en PMA : embryoscope et détection d’anomalies chromosomiques. Avec persévérance et confiance, le transfert a fonctionné !
Naissance et déclic
Mon parcours m’a naturellement guidé vers une nouvelle destinée.
En écoutant mon cœur, j’ai suivi une reconversion professionnelle pour me consacrer pleinement à mon rêve de soutenir les femmes. Je suis certifiée « Fertility Yoga Teacher » par l’Australienne Ana Davis et Sue Dumais, professeure au Canada, ainsi que Coach en Psychologie Positive.
Je remercie ma fille de m’avoir ouvert les yeux. Elle a été ma plus grande source de motivation pour créer mon accompagnement auprès des femmes. La Méthode Fertility Boost est née grâce à elle.
