Oh oui, ça nous « shake » de fond en comble!
Est-ce que je vais vraiment passer à travers cette période d’adaptation… de changement de carrière? Il n’y a pas une journée où je ne me suis pas posé cette question. J’ai envie de donner un gros « high five » à mon chum, ainsi qu’à mes enfants.
Parce que sérieusement : ils sont vraiment bons pour moi!
Mon couple
Je me suis créé un semblant d’horaire pour être en mesure de vivre mon week-end en étant présente de corps, mais aussi d’esprit. Pour que nos soupers d’amoureux du vendredi demeurent des soupers à deux. Nous sommes d’abord et avant tout des amoureux. Après avoir laissé les peurs et les insécurités de côté, notre couple s’est renforcé!
Ma famille
Mon nouveau style de vie de travailleure autonome me procure beaucoup plus de liberté et de flexibilité dans mon horaire. Après deux semaines d’hésitation afin de prendre une décision pour accompagner ma fille à sa sortie aux pommes, j’ai confirmé ma présence (tu sais, au cas où j’aurais une rencontre importante… « LA» rencontre qui fera toute la différence dans ma vie professionnelle). Peux-tu arrêter de vivre dans le « si » svp? Ma fille ne se pouvait plus de savoir que maman allait prendre le bus jaune avec elle et ses amis de la gardo. Elle était TELLEMENT contente que ses émotions nous en ont fait voir de toutes les couleurs le matin même!
Tout ça pour dire que je me sentais comme si je ne la méritais pas, cette journée de congé. Cette journée partagée avec une de mes plus grandes priorités : ma fille. C’est con, hein? Lorsque je travaillais trois jours par semaine et qu’arrivait le mercredi, j’avais hâte de me retrouver avec mes enfants et de me pencher sur ma passion. Et là, en étant travailleure 100% autonome, je réalise que j’ai tendance à en faire toujours plus, plus, plus… avec ce sentiment que je n’en fais jamais assez. Décroche, fille!
Tout le monde y a goûté, mais…
Enfin, je retrouve mes priorités et mon équilibre mental et familial. Ça n’a pas de prix, même si je sais que j’aurais constamment des apprentissages à faire puisque toutes mes journées s’avèrent différentes. Certaines sont trop « wow » et d’autres, vraiment difficiles à vivre.
Lorsque je réalise que je suis dans le bout plus difficile, c’est là que je décroche enfin et que je retourne à l’essentiel : moi, mon couple, ma famille…
C’est dans ces moments d’acalmie que ma vie professionnelle se met à bouger. Comme si elle attendait que la femme entrepreneure soit mieux dans sa tête et dans son corps pour avancer. C'est fou comment c'est fait, la vie…
C’est comme si elle me disait : tu n’auras pas de « nanane » si tu n’es pas en état de recevoir… Bien pensé.
ME
Publication initiale le 8 novembre 2017