Cette année, c’est sous un autre angle que j’ai profité de chaque moment qui se sont présentés à l’horaire. L’horaire, ai-je vraiment écrit ce mot…?
J’ai vraiment pogné un nœud en débutant mes vraies vacances. Vraies vacances, ça veut dire avoir assez d’énergie et de positiviste pour en profiter. Vraies vacances, ça veut dire que les journées sombres et le manque de soleil sont loin derrière. (Avez-vous remarqué? C’est fou de constater à quel point tout le monde a parlé de la température? Au fond, je comprends pourquoi quand on a seulement une semaine de vacances et qu'elle se déroule dans le temps gris...)
Revenons à nos moutons.
J’ai vraiment été surprise de constater, en début de vacances, à quel point mes enfants avaient évolués, évolués dans le sens de progressés, grandis (j'en pleure de fierté!). En ce sens, j’ai également pu voir que, souvent, j’avais tendance à imposer, inconsciemment, des limites à ma marmaille. Je me disais : « Je n’irai pas monter la montagne avec eux, ils ne seront pas capables… » Oui, oui, c'est le genre de phrases que je suis dites.
Et pourtant.
Sans chialage
Première fois que ma fille a embarqué sur son vélo à deux roues, elle s’est tapée un 6 km. J’avais l’air d’un cheval à courir en arrière… Note à moi-même : la prochaine fois, sortir mon vélo!
Et pour ce qui est de la randonnée en montage, non seulement ils ont monté la montagne Chantecler, mais avec en prime, un gros zéro en chialage.
Que dire de leur première expérience en métro pour aller à La Ronde? Moi qui pensais que Montréal aurait étourdi mes enfants de « campagne »… Sérieux, on aurait pu pique-niquer sur le quai de la station Montmorency et mes enfants auraient été les plus heureux du monde. Incroyable! La Ronde n’avait plus rien d’impressionnant maintenant qu’ils avaient voyagé sous terre.
Une journée à marcher dans la foule, sous la chaleur, à attendre de longues minutes pour faire une minute de manège… Bref, ils sont sortis de leur zone de confort, sans crise ni chialage. Du bonbon!
Constat post-vacances
Pour moi, le plus beau dans l’état d’être en vacances, c’est de s’arrêter pour redécouvrir les véritables richesses que j’ai sous les yeux chaque jour. C’est de voir ses enfants grandir. De laisser leurs petits corps s’adapter à tellement de situations. De les laisser libres d’ÊTRE des enfants, qui découvrent le monde avec toute leur curiosité. C’est beau!
Sur ces beaux mots de mère sensible aux batteries rechargées, je vous souhaite un bel automne avec vos petits êtres vivants.
ME