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Facebook, nos enfants et leur vie privée

Par contre, depuis toujours, la liberté d’expression et le droit à la vie privée sont les assises de mes réflexions. Toujours.

J’irais même jusqu'à dire que depuis l’émergence des médias sociaux, je crois encore plus férocement à l’importance de cette vie privée, « vie » que l’on dévoile sans gêne au nom de la proximité artificielle. Nous ne sommes plus : nous paraissons.

Mais qu’en est-il de nos enfants?

Si nous, adultes majeurs et vaccinés, sommes les acteurs complices et consentants de nos fils d’actualité, nos enfants ne sont que des figurants. Ils n'ont rien demandé. 

Cette réflexion est le fruit d'un épisode que je pourrais qualifier d’anodin, vu le contexte actuel. Pourtant, ça m’a frappé. De plein fouet. 

Un beau dimanche, mon fils est allé voir un match de soccer avec deux de ses amis et leurs parents. Il est revenu à la maison, tout guilleret, le pas heureux et un immense sourire étampé sur le visage. Sourire que j’ai revu à ma grande surprise, le soir même, sur Facebook. Pas sur ma page, non. Sur le profil public de l’un des papas avec qui il était l’après-midi même. Pour la petite histoire, soulignons que le ma relation avec l’homme en question n’a jamais dépassé les formules de politesses d’usage et qu’il n’est pas dans mon cercle d’« amis ».

En descendant le curseur, je découvre plein d’autres clichés mettant en vedette mon fils et ses amis, ainsi qu’une vidéo.

Mon cœur s’arrête. Je m’enflamme. POUF!

Mais qu’est-ce que mon enfant fait, exposé sur le fil d’actualité d’un étranger?

Mon fils aurait-il dit oui?

Voilà. À cet instant précis, mes deux convictions les plus chères s’entrechoquaient et me laissaient pantoise. D’ailleurs, je le suis toujours.

Lui, le père de l’ami de mon fils, avait tout à fait le droit de s’exprimer et de publier ce que bon lui semble sur son profil Facebook, tout comme fiston avait le doit de refuser qu’on publie des photos de lui, sans son consentement*.

J’avais l’impression qu’un étranger avait volé un bout de journée magique qui appartenait à mon fils, et ce, sans en avoir le droit.  

Si le père de l’ami en question avait demandé à mon fils la permission de publier les photos prises ce jour-là, mon précieux amour (dans sa sagesse infinie) lui aurait dit non : « Non, parce que c’était une super journée, juste à moi et mes amis », m-a-t-il dit. C'était ma première sortie avec des copains, sans toi ou papa. ». Et qu’à cet âge, je crois qu’on a aussi le droit de posséder un jardin secret.

Comment réagir? 

Que devais-je faire, demander à l’homme en question de retirer lesdites photos et brimer son droit d’expression, ou faire une brèche dans la vie privée de mon enfant?

J’ai jonglé longtemps avec la question. J’ai sondé mon entourage. Pour certains, nous sommes dans un monde où il est d’usage de publier et de partager du contenu sans autres préambules que l’envie de le faire, je devais donc m’y faire. Pour les autres, ceux que la question ne laissait pas indifférents, j’avais raison de m’insurger.

J’ai donc prêché par l’exemple : j'ai publié un billet qui exprimait mon malaise, l’homme l’a lu et il a retiré les photos litigieuses de son plein gré. Tout s’est bien terminé. Cette fois-ci.

Aujourd’hui, en mai 2017, je crois que les enfants ont le droit à leur vie privée et qu’il en tient à nous (adultes) de la protéger et de s’assurer que cette dernière est respectée, sur les médias sociaux comme ailleurs.

Qu’en pensez-vous? Ai-je créé une tempête dans un microcosme virtuel?

*Bien entendu et je m'en confesse, je publie des photos de mes enfants sur Facebook. Par contre, c’est toujours avec leur accord, souvent destiné à la famille, parfois pour mes blogues, dans quel cas les photos sont majoritairement truquées.


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