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Joue avec moi, maman!

Je n’ai jamais eu trop de questionnements face aux avantages ou aux inconvénients d’avoir un enfant unique. Selon moi, chaque situation vient avec son lot de points positifs et négatifs. Je refusais de me mettre des barrières, sans avoir tout d’abord fait face à une situation.

Ceci étant dit, avec ma séparation qui s’est vécue alors que mon fils n’avait que 6 mois, mon fils n'a grandi qu’avec moi. J’ai eu la chance d’avoir un garçon indépendant, assez sage et créatif. Je peux facilement faire mes 1001 tâches de la routine du soir, alors qu’il s’affaire à faire une course de voitures, affronter des dinosaures ou même faire un casse-tête. Son imagination l’emporte et, à part exiger son repas quand monsieur commence à avoir faim, il n’est pas trop exigeant.

Depuis quelques semaines, une phrase commence à se faire entendre assez fréquemment: “Joue avec moi, maman!”.  Anodine au départ, je lui demande de patienter, de me laisser le temps de terminer ma tâche et que j’irai le rejoindre plus tard. Puis la phrase revient et la demande se répète puis la persistance se fait sentir. La maman en moi commence donc à ressentir un sentiment qui fait trop souvent surface: la culpabilité.

Du temps avec nos enfants, on n’en passe pas assez. Du temps, du vrai, ce n’est pas de les inscrire à plein d’activités, de leur faire découvrir des paysages, des gens et des endroits ou simplement d’être physiquement là, avec eux. Du temps avec nos enfants, ce sont ces soirées où on laisse traîner la vaisselle sale du souper, où on saute le bain, où on met nos gadgets électroniques de côté et où on se place à leur niveau. On fais semblant d’être Batman, on fait des animaux en pâte à modeler, on invente une chorégraphie pour leur chanson préférée et surtout, on les regarde, les admire et les découvre un petit peu plus.

À noter ici: ce n’est pas à tous les soirs et à chaque demande qu’on peut se permettre de prendre ce temps. La vie va trop vite, les journées sont trop courtes et pour les monoparentales célibataires, certains jours, il manque physiquement de bras pour tout faire. Mais plutôt que de me sentir coupable, j’ai décidé de prendre le temps. Prendre le temps d’analyser la demande quand elle arrive avant de répondre.

Quand mon fils me demande de jouer avec lui, j’opte pour l’analyse. Si j’arrête tout ce que je fais pour jouer avec lui (même si ça ne me tente pas nécessairement), à quel point les conséquences seront ressentis? Veut-il réellement un partenaire de jeu ou simplement un peu d’attention? Si je ne peux pas tout arrêter pour jouer aux super-héros, est-ce que je peux intégrer un peu de jeu et de magie à ce que je fais présentement afin de l’inclure?

Selon vous, mamans expérimentées, est-ce un syndrome de l’enfant unique? Comment gérez-vous ce type de demande?


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