Partout, autant dans les médias traditionnels que sur les réseaux sociaux, le cliché de la mère avec un verre de vin à la main est devenu tellement présent qu’on ne le remarque même plus. Il s’est ajouté au cliché de la maman qui conduit une minivan, porte du « mou » ou en 2018, des pantalons de yoga, et celui de la mère qui ne peut fonctionner sans son café le matin.
Cliché devenu acceptable parce qu’être une maman, c’est exigeant et on le mérite bien, n’est-ce pas?
Ah! Mon verre de vin!
Pourquoi relever le défi 28 jours sans alcool alors?
Je n’ai jamais été vraiment interpellée par ce défi. Consommant un verre de vin ou une bière lors d’occasions sociales seulement, ce « défi » n’est pas vraiment pour moi. Faire un don pour la cause, pas de problème! Mais y participer? Bof.
Puis, cette année, avec un garçon en plein terrible two, j’ai réalisé que les bouteilles de vin et de bières remplissaient souvent mon bac à recyclage et que mes visites à la SAQ devenaient de plus en plus fréquentes. Pourtant, je n’ai aucun problème de consommation. J’aime mon verre de vin à la fin d’une longue journée, je le mérite. Puis un verre est devenu deux, puis ensuite on vide la bouteille pour ne pas la gaspiller, puis le vendredi c’est le week-end et les copines viennent souper, etc.
Je me répète : sans avoir de « problèmes de consommation », l’alcool a pris une place grandissante dans ma vie.
Mon petit verre de vin (ou deux…) m’aide à relaxer, à lâcher prise après avoir répété 20 fois à mon fils de se brosser les dents, d’avoir tenté pour une 1000e fois de le convaincre de faire pipi dans son pot plutôt que dans sa couche et me fait oublier le débat de 20 minutes que j’ai eu avec mon ex plus tôt au téléphone concernant l’éducation de notre fils.
Mon verre de vin m’apaise.
28 jours pour remplacer l’alcool
J’ai beau me répéter que je n’ai pas de problème de consommation, j’ai tout de même un problème. Le problème de me servir de l’alcool pour décompresser et de me justifier en utilisant mon rôle de mère et mes 1001 responsabilités…
En discutant avec les gens de mon entourage, j’ai réalisé qu’une de mes collègues avait la même « dépendance ». Nous utilisons l’alcool comme récompense et pour nous apaiser après une longue journée. Nous avons donc décider de relever, tout au long du mois de février, le défi 28 jours sans alcool cette année.
Vingt-huit jours pour non seulement donner un répit à notre corps de toute consommation d’alcool et ainsi en récolter les bénéfices, mais surtout 28 jours pour trouver des alternatives à ce sentiment que nous procure l’alcool après une journée de travail et de tâches. Vingt-huit jours pour aller s’entraîner, lire une livre, prendre une marche ou même, dessiner.
Nous nous préparons en lisant plusieurs articles qui donnent des trucs et des conseils. On vous promet de vous faire un compte rendu à la fin.
Entre temps, ça vous dirait de vous joindre à nous?
Pour en savoir plus
Informations sur le défi : http://www.defi28jours.com/
Renseignements sur les bénéfices d’une consommation modérée : http://educalcool.qc.ca/